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Patrick Boucheron, La Trace et l’Aura

Vies posthumes d’Ambroise de Milan (IVe-XVIe siècle)

D 15 février 2019     A par Albert Gauvin - C 1 messages Version imprimable de cet article Version imprimable    ................... PARTAGER . facebook



Crypte du saint évêque Ambroise et des deux martyrs, Saint Gervais et saint Protais.
Basilique Sant’Ambrogio, Milan [1]. Zoom : cliquez sur l’image.
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Qui connait Ambroise de Milan ? J’ai exhumé il y a dix ans un texte de Sollers où il est question de ce saint — cf. Histoire de femme —, mais qui l’a lu ? qui en a parlé ? Sollers écrivait alors (nous sommes à Milan, colloque Le Semblant, le 28 janvier 1981 à 10h) :

Il est tout de même extraordinaire de penser que tout le monde peut voir la momie de saint Ambroise (340-397) sans savoir même dans quelle période historique il se situe. D’habitude, quand je pose la question, on me répond : « ça doit être au XIIe-XIIIe siècle, à peu près », et évidemment personne ne se préoccupe de savoir ce qu’il a dit ou écrit. On peut voir sa momie et on ne sait pas où il a vécu ni ce qu’il a dit. Ce qui prouve bien que, la haine de la communauté ayant été aussi absolue, c’était vraiment un saint. C’est saint Ambroise que je vais faire vivre un tout petit peu, histoire de démontrer comment il faut s’y prendre pour interrompre le semblant en disparaissant dans le langage, autrement dit en sortant du langage même, acte impossible aux yeux de la religion sexuelle de l’humanité.
Saint Ambroise a eu des affaires de bouche, c’est peut-être que son nom n’est pas si loin, justement, de l’ambroisie. C’est probablement la raison pour laquelle il a été un prédicateur extrêmement célèbre qui a même converti par l’un de ses discours saint Augustin lui-même, ce qui n’est pas rien. Ce n’est pas non plus un hasard s’il est en quelque sorte fondateur de la musique occidentale, puisqu’il a inventé l’antienne, c’est-à-dire la première façon de faire dialoguer les choeurs en musique, ce qui va nous mener très vite au plain-chant et ensuite au développement massif de toute la musique occidentale — ce développement étant d’ailleurs ponctué par des questions extrêmement importantes de définition du dogme, puisque je pense qu’on peut dire qu’il y a le Concile de Nicée qui a eu lieu en 325 —, c’est-à-dire très exactement quinze ans avant la naissance de saint Ambroise lui-même, et nous sommes à Milan ; le Concile de Trente, avec Charles Borromée — dont Verdiglione a rappelé en quoi il sait se débrouiller avec la peste, et nous sommes encore à Milan — lui, il n’a pas de momie, ce qui prouve bien que la musique avait quand même réussi à se développer [2].

Pourquoi Milan ? Pourquoi saint Ambroise ? Pourquoi saint Charles Borromée ? Pour combattre l’ignorance de la grande tradition catholique et de la théologie. Sollers (1981 [3]) :

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Patrick Boucheron, historien médiéviste, professeur au Collège de France, qui a dirigé une Histoire mondiale de la France qui a suscité quelques controverses mémorables, publie La Trace et l’Aura. Vies posthumes d’Ambroise de Milan (IVe-XVIe siècle), essai dans lequel il revient sur cet évêque de Milan (de 374 à 397) qu’admirait Augustin dans ses Confessions.

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La Trace et l’aura
Vies posthumes d’Ambroise de Milan (IVe-XVIe siècle)

C’est à l’histoire d’une mémoire disputée que nous convie ce livre, moins pour faire récit des manipulations du souvenir que pour dresser l’inventaire des résistances du passé. Peut-être aussi pour tenter de rendre sensible l’épaisseur des temps par quelques expériences narratives…
Le souvenir est celui d’Ambroise, élu évêque de Milan en 377, à l’époque où la ville est l’une des capitales de l’Empire romain. Contemporain de cette bascule d’un temps dans l’autre qu’est l’Antiquité tardive, Ambroise instaure une grande séparation entre ceux qui croient au Christ et ceux qui n’y croient pas. Jouant la ville contre le palais, le peuple contre la cour, il fait de la lutte contre l’hérésie la cause d’une Église défendant l’inviolabilité du domaine de Dieu face au pouvoir impérial.
Héros de la romanité continuée, champion de la liberté de l’Église, saint patron de la ville et protecteur céleste de sa conscience civique, Ambroise n’a cessé de hanter l’histoire de Milan, depuis le temps des évêques carolingiens jusqu’à la Contre-Réforme catholique, et bien au-delà encore. Partant sur les traces de ses vies posthumes, ce livre propose une enquête sur la manière dont se façonnent, en longue durée, et de manière heurtée, contradictoire et toujours conflictuelle, les identités collectives. S’y révèle, chemin faisant, une archéologie du gouvernement des modernes, buttant sur l’origine liturgique de tout pouvoir et la violence constitutive à toute fondation. (Seuil)

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AVANT PROPOS
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Ce qui revient à la même place

Un enfant a crié.
À Milan, en 374, un enfant a crié son nom.
Ambroise l’entend. Il comprend d’où vient ce cri qui fend la foule, la chavire, l’institue. Car du moment où l’enfant a crié Ambrosius episcopus, la petite troupe fébrile des chrétiens de Milan devient un peuple, son peuple, et Ambroise son évêque. Quelques instants plus tôt, elle n’était encore qu’une foule agitée de mille querelles qui,
« dans le plus grand trouble », ne savait à quel pasteur se vouer. Il a suffi qu’un cri retentisse, il a suffi que l’enfant dise le nom de ce jeune patricien, Aurelius Ambrosius — Ambroise de la gens Aurelia, un grand de Rome, né pour gouverner —, et soudain tous les chrétiens de Milan déchirés entre factions rivales et confessions adverses « s’entendirent sur son seul nom dans une unanimité étonnante et incroyable ».
Mais non, lui ne veut pas. On dit qu’en ce jour de 374 Ambroise se défila, on dit qu’il inventa des feintes pour décourager ses dévots. Il fit entrer des prostituées dans sa maison, il rendit la justice en torturant un homme, et, puisque faire couler le sang et s’abandonner au sexe ne suffisaient pas à faire admettre qu’il rejetait le poids de la charge ecclésiale dont on voulait l’accabler, puisque personne n’avait compris que sa décision « d’embrasser la profession de philosophe », qui fut sa première dérobade, était aussi une provocation, il prit la fuite.

Depuis des siècles, chaque détail de cet épisode de la Vita Ambrosii rédigée par son secrétaire et biographe Paulin de Milan a été minutieusement scruté, passionnément interrogé, inlassablement commenté. On y a reconnu l’un des motifs hagiographiques les plus influents dans l’ordre politique : la manifestation d’un renoncement au pouvoir comme fondement de la puissance. Mais avant d’y venir à notre tour, et puisque nous sommes au bord d’un livre d’histoire qui se donne aussi comme ambition de traverser l’épaisseur du temps, avant de s’y précipiter tout à fait muni de l’équipage brinquebalant qu’exigent de telles expéditions érudites, juste ceci, pour frôler quelques instants encore les lisières du texte, au ras de la fiction racontée par Paulin : voici la suite.
Parce qu’il voulait échapper à son destin, Ambroise « se prépara à fuir ». Une nuit, en secret, il sortit de la ville. Il était seul et cherchait à gagner Pavie, l’antique Ticinum portant le nom du fleuve qui la traverse, le Tessin. Mais tandis qu’il croyait marcher vers son but, « on le trouva au matin à la porte qu’à Milan l’on appelle ’’de Rome’’ : c’était Dieu qui avait empêché sa fuite, se préparant une muraille pour son Église catholique ». Le peuple le mit sous bonne garde, attendant que le préfet Probus et l’empereur Valentinien, le clément, confirment l’élection du nouvel évêque. Ambroise n’y échappera pas.
Paulin de Milan écrit-il le récit d’une évasion ratée ou décrit-il les effets d’une désorientation ? Ambroise ne se rend pas compte que ses pas le ramènent à son point de départ, sans doute parce qu’il ne veut pas croire que tous les chemins mènent à la porta Romana, c’est-à-dire à la voie triomphale de la capitale impériale qu’est Milan au IVe siècle. Point de fuite : Ambroise ne parvient pas à quitter la cité. On l’y ramène obstinément. Qui « on » ? Dieu, évidemment. Voici donc l’histoire d’un homme qui ne peut pas fuir la force de son patronyme et le lieu que cette force lui assigne. Ambroise sera évêque de Milan, Milan deviendra la cité d’Ambroise et les Milanais, aujourd’hui encore, se diront ambrosiens.

Feuilletez le livre

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Patrick Boucheron est historien, professeur au Collège de France. Il est notamment l’auteur de Léonard et Machiavel (2009), Faire profession d’historien (2010), Conjurer la peur. Sienne, 1338. Essai sur la force politique des images (2013).

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Saints et sorcières

Emmanuel Laurentin, La Fabrique de l’histoire, 8 février 2019.

Ciel et feu : Ambroise de Milan, un père de l’Église au Moyen Âge qu’étudie Patrick Boucheron dans son dernier ouvrage, puis les sorcières, sont au menu de cette Fabrique du vendredi consacrée aux actualités de l’Histoire.

Patrick Boucheron, professeur au Collège de France, à l’occasion de son dernier ouvrage La trace et l’aura - Vies posthumes d’Ambroise de Milan. Il y poursuit son travail sur les identités, en s’intéressant à ce Père de l’Église devenu le porte-drapeau d’une identité urbaine milanaise tout au long des dix siècles du Moyen Âge. Comment un tel personnage, hostile aux pouvoirs de l’Empereur sur l’Église, concepteur d’un urbanisme chrétien dans l’une des plus grandes villes de l’Empire romain finissant et inventeur de chants liturgiques (les hymnes ambrosiens) a-t-il traversé les siècle jusqu’à être disputé par le peuple et les seigneurs de Milan ? Qu’est-ce qu’une identité choisie ? Comment s’invente la généalogie des pouvoirs en Occident entre le IVe siècle et la fin du Moyen Âge ? Les Milanais ont-ils cru à Ambroise ? Et comment ?

Extrait avec Patrick Boucheron.

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Patrick Boucheron est l’invité de François Busnel (La Grande Librairie, 13 février 2019).

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Au nom d’un saint

Philippe Garnier

« Ne jamais traiter comme un accident la force du nom dans ce qui arrive », prévenait Jacques Derrida dans un entretien de Foi et Savoir. Entre 1447 et 1450, les habitants de Milan ont instauré une république. Ils l’ont fait en se référant à Ambroise, leur saint patron, évêque et Père de l’Église, mort en 397. Pourquoi le nom d’Ambroise avait-il pour eux tant d’importance  ? Pour l’expliquer, le médiéviste Patrick Boucheron, professeur au Collège de France, remonte le temps, explore les strates, finit par cerner les contours, non pas tant de la vie de ce saint que des méandres de sa réécriture au fil des siècles. Quels sont les pouvoirs d’un nom propre, qui plus est d’un nom « historique »  ? En quoi est-il vital de les connaître pour éviter d’être gouvernés à notre insu par des fictions qui ne s’avouent pas comme telles  ? Ces questions, Patrick Boucheron les a longtemps mûries. Les glissements du religieux au politique, les bricolages de la mémoire, les « retours aux sources » qui masquent souvent l’invention la plus audacieuse  : tels sont les enjeux de La Trace et l’Aura. Après avoir dirigé l’ouvrage collectif hautement polémique que fut l’Histoire mondiale de la France, Boucheron élit ce terrain neutre qu’il explore depuis longtemps  : l’histoire de Milan, dont beaucoup de Milanais d’aujourd’hui ne connaissent sans doute que des bribes. Laboratoire du pouvoir du nom, la ville-État de la Renaissance investit de sa puissance le nom d’Ambroise, elle y engrange sa mémoire, elle s’en sert comme d’un sauf-conduit pour changer d’âge en croyant rester elle-même. Le recours au nom propre – qu’il s’agisse d’un saint, d’un homme politique ou d’un pays – apparaît tantôt remède, tantôt poison. Ce livre a la vertu d’un diagnostic. philosophie magazine

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Le livre de Patrick Boucheron a été précédé de conférences au Collège de France. Pour vous donner une idée du style oral de l’historien, excellent conteur, voici trois séances de l’année 2015-2016.

La « Vita ambrosii » ou le mentir vrai

11 janvier 2016.
Retour à la basilique Sant’Ambrogio de Milan : l’autel d’or commandé par l’évêque Angilbert II (V. 830) et les tituli de la Vita ambrosii.

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Le dernier des nouveaux Ambroise. Milan, arme de la Contre-Réforme

4 avril 2016.
La contre-mémoire ambrosienne : Dario Fo au Piccolo Teatro de Milan en 2009, Ambrogio e l’invenzione di Milano...
Ambroise ou Charles Borromée ?

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La trace et l’aura, une histoire de mémoire et d’oubli

11 avril 2016.
Nous en étions là, face à l’image, devant le temps.

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LIRE AUSSI :
Souvenirs, fictions, croyances. Le long Moyen Âge d’Ambroise de Milan
Entretien avec Patrick Boucheron : Ambroise de Milan

Extraits de l’entretien

L’Histoire : On connaît bien Augustin. Pourquoi consacrer un livre à Ambroise, dont on se souvient peu ?

Patrick Boucheron : Si l’on se souvient d’Ambroise de Milan (v. 340-397), c’est d’abord en tant que Père de l’Église et maître d’Augustin, qui commence à écrire ses Confessions en 397, l’année de la mort de celui qui avait précipité sa conversion et l’avait baptisé en 387. Augustin vint à Milan en 384, attiré par la parole de ce rhéteur, homme de la romanité continuée, élu évêque dix ans plus tôt dans une ville, Milan, qui était alors la plus puissante et la plus influente des capitales de l’Empire romain d’Occident. Avec Ambroise, patricien né pour gouverner l’empire et qui embrasse la carrière épiscopale en 374, s’observe ce basculement d’un monde dans l’autre qu’on appelle l’Antiquité tardive.
Sa vie est passionnante car elle est traversée par les bouleversements sociaux majeurs du IVe siècle, de part et d’autre de la bataille d’Andrinople où l’armée des Goths a piétiné les troupes orientales de l’empire (9 août 378). Troubles hérétiques, pression barbare sur l’identité romaine, prétentions impériales à intervenir dans le dogme, richesse et indépendance de l’Église dans l’empire chrétien : sur toutes ces questions brûlantes, qui annoncent le futur médiéval de l’Europe, l’engagement politique et les écrits doctrinaux d’Ambroise de Milan sont cruciaux.

Patrick Boucheron bouscule (toujours) l’histoire. pdf

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ACTU

Patrick Boucheron est l’invité du Grand entretien (France Inter, 7 février 2019).
Il parle de son livre mais surtout de l’actualité (les gilets jaunes, la crise de la représentation). Des réflexions, certes subjectives, mais fort éloignées des commentaires à l’emporte-pièce que les plateaux de télévision nous assènent quotidiennement, dans la plus grande confusion. Un historien ne peut-il pas s’exprimer sur l’actualité ? N’oublions pas que Boucheron est aussi l’auteur de Comment se révolter ?

Que pense l’historien du mouvement des "gilets jaunes" ? "C’est une surprise, un vacillement, l’étonnement face à l’effraction du réel", explique Patrick Boucheron. "Mais aussi une déception : on a tous été étonnés, à commencer par les gouvernants, mais on a aussi beaucoup entendu des intellectuels ou commentateurs venir nous vendre leur petite came (identitaire ou insurrectionnelle), comme si on n’avait à s’étonner de rien. La capacité des gens à adhérer à leurs propres convictions alors que tout semble les ébranler ne cesse de m’étonner."

Il estime également que le mouvement ne peut se suffire à lui-même : "L’émeute en elle-même n’est pas émancipatrice, elle va produire des résultats qui seront évalués par l’Histoire en fonction des processus politiques qui sont à l’œuvre à côté. C’est très important ce qui se passe sur les ronds-points, on a senti presque physiquement notre crise de la représentation : oui, les élites ne se représentent plus le peuple. Mais peut-être que nous aussi collectivement nous ne nous représentons plus ce qu’est la France dans le monde."

Quant à celui auquel s’attaque les "gilets jaunes", Emmanuel Macron (que Patrick Boucheron avait comparé avant la présidentielle à Machiavel : "une comparaison que je ne regrette pas, Machiavel est un maître désenchanteur" [4]), l’historien lui transmet un conseil du philosophe. "Il dit à ceux qui gouvernent : sortez de chez vous et considérez ceux qui vous entourent. C’est une invitation à penser contre soi-même, à aller voir comment on nous voit."

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Irrité, l’historien Gérard Noiriel, auteur d’Une histoire populaire de la France. De la guerre de Cent Ans à nos jours (Agone, 2018), ne semblent pas avoir apprécié les remarques de Boucheron (Cf. Patrick Boucheron : un historien sans gilet jaune). Avec ou sans gilet jaune, l’esprit de délibération ne peut que gagner à la controverse. Comme dit Boucheron, « la démocratie, c’est la diversité. » N’est-ce pas ?

LIRE AUSSI :
Comment le rapport des "gilets jaunes" à la violence a changé (une étude de Jérôme Fourquet de l’Ifop pour la Fondation Jean-Jaurès sur le recours à la violence qui semble s’être désormais banalisée dans le mouvement)
France : des experts de l’ONU dénoncent des restrictions graves aux droits des manifestants « gilets jaunes ».


[2Cf. Histoire de femme. Sollers a republié ce texte dans Fugues, 2012, folio 5697, p. 1228-1230. Sollers rend également hommage à saint Ambroise dans sa Conversation à Notre-Dame avec Frédéric Berthet (Fugues, folio, p. 1006-1009). Quant à l’intervention de Sollers Le marxisme sodomisé par la psychanalyse, elle-même violée par on ne sait quoi prononcée à Milan, en novembre 1977, et reprise dans Théorie des exceptions, l’édition des Actes du colloque témoigne qu’elle portait originellement la mention « Pour Saint Ambroise » (« La violence/2 », UGE 10/18, 1270, 1978, p. 61).

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1 Messages

  • Albert Gauvin | 12 mars 2019 - 22:51 1

    L’historien Patrick Boucheron sur les traces d’un saint : Ambroise de Milan

    Par Rémi Noyon

    Dans son dernier livre, l’historien reconstitue la postérité du saint patron de la capitale lombarde tout au long du Moyen Age. Et réfléchit à la notion de "trace" dans la fabrication des communautés politiques.

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