Sur et autour de Sollers
vous etes ici : Accueil » NOTES » Une nouvelle revue : L’Oreille voit par : PileFace.com
  • > NOTES

Une nouvelle revue : L’Oreille voit

D 15 juin 2023     C 0 messages Version imprimable de cette Brève Version imprimable   

Les revues de poésie sont rares. Il faut toujours saluer et donner une chance à la nouveauté.

"La voix dans la voix"
de Revue L’OREILLE VOIT
ISBN : 978-2-84924-701-3
13 x 20 cm
70 pages
12,00 €

Faire acte de poésie commence quand la voix se hisse à hauteur d’écoute. Alors je deviens sujet dans ce que j’écris, tu deviens sujet par tout ce que tu entends. Pourquoi un poème nous laisse-t-il sans voix ? Certainement pas quand il nous rend interdits, mais à l’inverse quand par lui nous parlons, que rien d’autre n’est à dire, que pourtant nous n’en aurons jamais fini. L’histoire dans laquelle il nous emporte est sa prophétie, celle d’être exactement là : faire un présent du passé et du futur. Nous ne ferons pas du poème un lieu sacré, mais de l’ouvert, où peut résonner ce qui nous parle.
C’est dans ce premier numéro par un questionnement sur la voix, la voix dans la voix, que s’engage pour ces huit poètes et un peintre cette écoute, suivie de textes libres pour en prolonger l’écriture.

L’Oreille voit n°1 publie Mathias Pérez, Serge Martin-Ritman, Laurent Mourey, Armand Dupuy, Cédric Le Penven, Yann Miralles, Frédérique Cosnier, Alexandra Anosova-Shahrezaie, Arnaud Le Vac.

"Le poète est celui qui inspire"
de Revue L’OREILLE VOIT
ISBN : 978-2-84924-743-3
13 x 20 cm
80 pages
12,00 €

Ce nouveau numéro poursuit « la voix dans la voix » (L’Oreille voit n°1). De la parole empruntée à Henri Meschonnic à la citation d’Éluard, un même questionnement – une même force – les traverse : être à l’écoute des poèmes, tenter de nous tenir à hauteur de ce qu’ils permettent de penser. Nous reconnaître sujets parce que reconnaissant, encore une fois, qu’on ne peut voir qu’à travers leurs voix.
On comprend bien alors l’intitulé du dossier qui ouvre ce numéro : « Le poète est celui qui inspire ». On comprend aussi que cette assertion, dans l’ensemble comme dans le détail, puisse prêter à discussion. C’est tout l’intérêt des deux textes qui enchâssent ce dossier que de donner à entendre son historicité, c’est-à-dire à la fois replacer la parole éluardienne dans son époque et laisser résonner sa force indéfiniment opérante : de « mêle[r] la rumeur des poèmes venus du passé vers notre présent à celle des poèmes à venir » (P. Païni).

L’Oreille voit n°2 publie Zhifang Tang, Laurent Mourey, Alexis Audren, Frédérique Cosnier, Laurine Rousselet, François Heusbourg, Maria Raluca Hanea, Juliette Sokolov, Arnaud Le Vac, Philippe Painï.

Et la revue : DISPONIBLE CHEZ VOTRE LIBRAIRE ou directement auprès de l’éditeur

Je commande ........ exemplaire(s) de « L’Oreille voit 1 » ou de « L’Oreille voit 2 ».
(Prix public TTC : 12,00 € ; port et emballage forfaitaire : 3,00 € pour la France et 6,00 € hors France
Veuillez trouver ci-joint mon règlement par chèque encaissable sur banque française (à l’ordre des éditions du Cygne) de ............... €
Nom :
Adresse :
(à renvoyer aux Éditions du Cygne - 4, rue Vulpian - 75013 Paris)

A COMMANDER AUX ÉDITIONS DU CYGNE

Rappelons aussi le précédent livre d’Arnaud Le Vac :

Le poème est passage de la voix du poète au poème, alchimie du langage et de la vie, écoute du sujet et de son historicité. Quand le sujet du poème fait l’expérience de l’aventure d’un dire celle de l’écoute d’un vivre, le poème devient ce qui dans et par le langage donne toute son importance à la subjectivation du discours. À l’activité du sujet du poème comme subjectivation maximale du discours par les phonèmes, les syllabes, la syntaxe, le lexique, le graphisme, le rythme. Qui permet d’accorder une attention toute particulière à l’activité de transformation du rythme, de la prosodie et des images. Ce que tentent de réaliser à leur manière ces fragments multiples et continués qui constituent une écoute à tous les éléments du langage. Faisant du poème, tant par la pratique que par la théorie, les enjeux d’une anthropologie comme recherche et questionnement de la liberté, du sens et de l’inconnu. De l’historicité du sujet en tant que celle du sujet du poème.

LIRE : Arnaud Le Vac : le bon grain de l’ivresse

A COMMANDER ICI

En 2016, Arnaud Le Vac avait aussi lancé une nouvelle revue littéraire « Le sac du semeur » en version numérique.

ARNAUD LE VAC SUR PILEFACE