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Vita Nova, Un film de Marcelin Pleynet et Florence Lambert

Cinq projections exceptionnelles

D 4 mars 2010     A par Viktor Kirtov - C 10 messages Version imprimable de cet article Version imprimable    ................... PARTAGER . facebook


« Vita Nova » , un documentaire sur Marcelin Pleynet, réalisé en 2006, 2007 par Florence D. Lambert et Marcelin Pleynet. Une première projection publique avait eu lieu en octobre 2008.

Pascal Boulanger : « Mardi 21 octobre [2008], rue des Ecoles à Paris, dans un cinéma j’assiste à l’avant-première de Vita nova, film de et sur Marcelin Pleynet. Grand film d’un grand poète, sans aucun doute le plus grand depuis la parution, dans les années 60, de Provisoires amants des nègres. Film qui figure l’instant du monde, ici même, à Paris, Venise, Rome.
Les espaces ? des livres. Les livres ? des espaces où enfin l’on respire. Dans la salle, Philippe Sollers. L’essentiel ce soir là de ce que fut, est et sera Tel Quel : l’infini de la littérature ici et maintenant. »

Cinq nouvelles projections exceptionnelles sont prévues du 6 au 10 Avril 2010. Avec intervention, de Marcelin Pleynet, Florence D. Lambert et d’autres (voir plaquette annonce).

Pour les amateurs, à cette occasion, un tirage limité DVD (100 ex) sera disponible sur place.

Après La Vita Nova de Dante, qui inaugurait la naissance de la « nouvelle vie », au « milieu du chemin » de la vie..., après le « grand projet » de Roland Barthes d’écrire sa « Vita Nova », projet interrompu par sa mort accidentelle le 23 février 1980, ce « roman » jamais écrit dont il ne nous reste qu’une liasse de huit feuillets, Marcelin Pleynet a réalisé la sienne, sous forme de film.

Occasion pour pileface de saluer l’événement de ces nouvelles projections et de présenter un extrait du journal de Marcelin Pleynet Situation (Chroniques vénitiennes) publié dans L’Infini N° 106, Printemps 2009 où le tournage du film est évoqué.

Photo du film : Marcelin Pleynet aux Tuileries en 2007 (crédit : David Grinberg)
Clic sur photo pour ZOOMER

SITUATION (Chroniques Vénitiennes)

Venise, Vita nova : Tournage, 16 octobre 2006.

En compagnie de Florence Lambert... en préparation du film qu’elle envisage de me consacrer... Je compte Pierre Nivollet, David Grunberg, cameraman directeur de la photographie, et son assistant.

Le jour se lève, nous embarquons, nous arrivons et nous partons... Notre arrivée est un embarquement...

Obligation de choisir entre le monde de l’être et celui de l’opinion...

Je vis à Venise dans l’ouverture ponctuelle et toujours présente d’une échappée du temps... Connaître la vérité dans une âme et un corps...

La liberté libre : le corps en situation de liberté libre et musicale... La musique savante ne me manque pas. Pourquoi ? Les musiciens que j’admire le plus (Monteverdi, Vivaldi, Galuppi) le disent explicitement... La musique ici est savante dans le texte. - On y fait aussi l’expérience d’un corps musical...

Il y a un érotisme musical, savamment musical de l’air, et de la lumière. Érotisme savant et créateur de la lumière du temps. Cette liberté érotique a ici de multiples manifestations : Giorgione, Titien, l’Arétin ou Baffo...

Venise la ville la moins protestante que je connaisse... Il y a un « catholikos », une universalité de l’intelligence sensible vénitienne...

Venise, dans une échappée du temps, dans une autre galaxie du temps, de la formation du temps, se trouve engagée dans l’air... la lumière du temps...

Ce que l’air et la lumière impriment à l’intelligence sensible... Symboliquement dès le XVe siècle... les activités d’une éditeur vénitien, Aldo Manuccio, en témoignent.

Venise : universelle. Le plus complexe et le plus déclarativement manifeste d’un éternel embarquement. Le « catholikos » — l’universel ici s’épanouit dans sa réalisation, dans sa complexité la plus lumineuse...

*

Vita nova — Marcelin Pleynet — j’aime à jouer mon nom... plaît né... ou play né...

la fortune, la chance.

Jetée du toton acheté lors d’un séjour à Jérusalem... (Chardin L’Enfant au toton). Venise théâtre de la naissance.

Et si l’on poursuit cette suite de déclinaisons du nom propre — cette déclinaison en propre du nom — on n’évitera pas, en réponse au Livre du çà, de Groddeck, d’écrire né : « nez »... plaît nez... en défiance plaie née.

Et s’il arrivait que cette sorte d’héritage du patronyme détermine un destin ?

S’il arrivait que dans son jeu, dans sa libre mise en jeu cet héritage du patronyme détermine plus librement une biographie ? Bio-graphie : vie graphique du patronyme.

Lautréamont (Ducasse) : « Je ne connais pas d’autre grâce que celle d’être né. Un esprit impartial la trouve complète. » — « La pensée n’est pas moins claire que le cristal. »

Voyelles, je dirai quelque jour vos naissances latentes...

La première naissance (du poète) est miraculeuse... et baptismale. — La seconde

est vocale — c’est la même... elle est parole.

« Virtu » baptismale et vocale du nom.

La parole chantée douée du don de voyance est une parole efficace. Traditionnellement la fonction du poète est double : célébrer les Immortels, célébrer les exploits des hommes vaillants.

Sur Venise citer
Le Pontos... s’il y a un « religare » poétique qui ne fait pas religion (les Grecs)... un faire qui relierait.

*

Vita nova : tournage çà et là. Au lever du jour sur la Piazzeta... Campo Pisani — Campo Biagio — cale della Madona — Campo Arsenal... entretien avec Florence sur la terrasse de la Calcina... Traversée du Ca Rezzonico... Et en principe cet après-midi (20 octobre 2006) David tourne à San Giorgio.

J’aurai essentiellement retenu deux églises de Palladio : le Redentore et San Giorgio. Venise catholique et la Grèce... en comptant la Salute.

Florence tenait à tourner aux Frari. C’est fait : hommage à Monteverdi et à Titien... Bellini.

La mémoire est en principe toujours là et instantanée ; elle est fondatrice. Elle est rétrospective et prospective.

Ce que j’ai vécu, je l’ai vécu pour le vivre encore, et en corps. Ce que je vis, ce que je pense, je ne le vis que pour l’avoir vécu (voir Marcel Détienne Alethéia - Les Maîtres de Vérité dans la Grèce archaïque, édit. le Livre de Poche - Philosophie).

Stendhal : « Le plus grand poète possible en 2804, connaîtra-t-il plus de vérité sur le coeur humain, que le plus grand poète possible en 1804 ? »

Passion pour la pensée du coeur... un vivant sanctuaire.

Mémoire : Venise — sur les murs de l’Arsenal — Mais pourquoi en Enfer ? :

lire la suite

*

Studio du campo Pisani.

Travail de nuit... Occupé en rêve par la correction d’une phrase, d’un phrasé, le mot juste surgit : un adverbe. Je le retiens au réveil... et je l’oublie.

Phrasé du rêve.

Le studio du campo Pisani... La nuit bleue et noire de Venise m’emplit l’esprit.

À toute heure du jour les élèves du conservatoire de musique (Palazzo Pisani) en répétition : instruments... vocalises...

Je corrige une phrase musicale.

*

Question de la souveraineté. Retour sur la question.

Venant d’une toute autre sorte de société où ce qui deviendra marginal est alors central.

Ce qui deviendra marginal — ce qui est devenu marginal, se situe marginalement vis-à-vis de la parole... l’orphisme, le pythagorisme (voir M. Détienne, Alethéia Mémoire et Alethéia, p. 219)...

*

Venise, sans le savoir.

La vue, l’expérience de la vue sans le savoir... Hölderlin : « Il y a déjà longtemps, trop longtemps que la gloire des célestes est invisible. »

Singulier sentiment de l’espace environnant qui se révèle être une expérience existentielle sur le temps — Ouverture du temps d’abord en fixation sur un tableau, La Tempête de Giorgione, avec en commentaire La Vecchia, et la cartouche qu’elle exhibe « ColTempo ».

Et, symétriquement si je puis dire, le Cavalier, de Michaele Giambono, à San Trovaso, comme engagement armé dans cette ouverture.

Sans doute alors peut apparaître et faire sens l’épigraphe de Heidegger en ouverture du livre Provisoires amants des nègres  : « Garder la mémoire signifie méditer l’oubli » (détermination poétique de mnémosuné - Mnémé).

Alors... ouverture sur la Chine... la Grèce, la Chine...

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Marcelin Pleynet dans une école en Chine (1974)
Lors du voyage de la délégation Tel Quel (Crédit : M. Pleynet, F. Lambert)

Venise... Vita nova.

Dès mon premier séjour à Venise, présence de Pound sur les Zattere, assis près de sa compagne, devant la Calcina... ou dînant à la locanda Montin, où je séjournais alors.

Ezra Pound à Venise... en projection dans Stanze. En méditation dans « La compromission poétique » (Art et Littérature, édit. du Seuil 1977)... En note biographique dans La Dogana.

[...]

Biographie Vita nova

Georges Bataille : « J’ai tenté d’exprimer une pensée mobile, sans en chercher l’état définitif. »

Biographie... elle ne sera qu’un toujours autre et même commencement lancer les dés.

Commencement : La Victoire de Samothrace dominant le grand escalier du musée du Louvre.

Commencement : Le rendez-vous avec F. sur la Piazzeta à six heures du matin.

« Et comment pourrai-je supporter d’être un homme si l’homme n’était pas aussi poète déchiffreur d’énigmes et rédempteur de hasard ? » Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra (« De la Rédernption »).

J’ai toujours été dans les choses tellement — toujours — que je confonds parfois les jours.

Il y aura toujours en moi quelque chose qui sera en éveil et tendu du côté de l’infini.

Commencement : La vision de Saint Augustin, ou mieux l’écoute de saint Augustin par Carpaccio (Venise, Scuola di san Giorgio degli Schiavoni).

*

Venise : théâtre.

Au théâtre Malibran, aujourd’hui rattaché à la Fenice, l’Olimpiade de Baldassare Galuppi.

Je m’arrête à San Giovanni Crisostomo avant le spectacle... Bellini, retable de San Giovanni Crisostomo — Saint Jérôme, saint Christophe et saint Louis de Louis de Toulouse... Et même si c’est bien ce retable que je veux voir, je n’en suis pas moins, comme toujours, surpris de le retrouver. Il est bien là depuis qu’il fut peint. Il y était il y a bien des décennies lorsque je le vis pour la première fois. Il y est encore aujourd’hui, et aujourd’hui encore, comme pour la première fois, miraculeusement.

La légende de saint Christophe... miraculeuse... la tête de l’Enfant-Dieu à moitié cachée dans les cheveux du saint.

La présence pesante du Christ porté... L’enfant se fait de plus en plus lourd au cours de la traversée... La simplicité naturelle et spirituelle de ce qui se joue là... Toute la Pala respire... Le miracle se diffusant chromatiquement dans une lumière d’or, sur l’ensemble des protagonistes.

Lumière savante... Louis de Toulouse (fils de Charles II d’Anjou) portant La Cité de Dieu ( De civita Dei » — de saint Augustin), avec sur sa cape une image de saint François.

Le miracle, le mystère de cette « conversation sacrée » n’est autre que la manifestation de la Cité de Dieu, par le livre que porte saint Louis de Toulouse et par le livre que consulte saint Jérôme, immobilisé dans la précipitation savante de ses étagements, et de la couleur chaude qui les convertit au monde, à notre monde.

En quoi ce retable me prépare-t-il à écouter l’Olimpiade de Galuppi ? Je suis à Venise : couleur, musique et précipitation vocale, chromatique, du son et de la lumière ... Saisons : Printemps, Été, Automne, Hiver ... Orage et tempête... Théâtre spirituel.

La nuit tombe... Ce qui flotte légèrement dans l’air... Des éclats çà et là... Bellini, Giorgione, Titien, Tintoret — Monteverdi, Vivaldi, Galuppi ont vu ce que je vois dans une semblable lumière — Même chaleur dans les yeux...

Encore plus certainement riva degli Schiavona, autour de San Marco où les musiciens furent, pour la plupart, maîtres de chapelle. Mais plus certainement dans l’air que je respire... La musique, naturellement

Marcelin Pleynet
L’Infini N° 106, Printemps 2009

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Marcelin Pleynet pendant le tournage
(crédit : David Grinberg)

Interventions pour les projections de Vita Nova.

Le 6 avril - 20h : Marcelin Pleynet, Vita Nova, hier et demain

*

Le 7 avril - 18h : Florence D. Lambert, Ecrit en dansant

Florence Lambert est chorégraphe. Danseuse à l’Opéra de Paris, elle collabore régulièrement avec le Service Culturel de l’Opéra pour qui elle fait plusieurs conférences. Elle suit une formation à l’Institut National Audiovisuel sur les nouvelles technologies. Elle réalise Vita Nova, en collaboration avec Marcelin Pleynet (oct. 2008), Le Songe d’une nuit d’été, d’après W. Shakespeare (mars 2006), Pierre Nivollet, Le Paradis en ses jardins, (mai 2005), La danse : classique ou contemporaine ? (1996).

*

Le 8 avril - 20 heure : David di Nota

" Il s’agira ici d’évoquer la joie d’avoir découvert, à 19 ans, l’oeuvre de Marcelin Pleynet, et cette sorte de fidélité silencieuse qui me lie à son travail. Il sera donc essentiellement question d’écriture et de joie. Et puisque nous appartenons, en apparence, à des générations différentes, j’aimerais comprendre ce phénomène étrange que l’on nomme, au-delà du temps, une affinité élective ".

David di Nota est né en 1968. Danseur à l’Opéra de Paris et diplômé de l’Institut Français de Géopolitique, il est conférencier à l’Ecole des Officiers de l’Armée de l’Air. Romancier, il a reçu le Prix Amic de l’Académie Française pour l’ensemble de ses livres.

*

Le 9 avril - 18h : David Grinberg, Manière de voir, manière de filmer : comment transcrire, comment filmer la manière de voir de Marcelin Pleynet ?

David Grinberg est directeur de la photographie.

*

Le 10 avril - 18h : Augustin de Butler et Lionel Dax, Lectures

Augustin de Butler est éditeur. Publications récentes : Rodin. Eclairs de pensée (Editions du Sandre, 2008) ; Renoir. Ecrits et propos sur l’art (Hermann, 2009).

Lionel Dax est écrivain et historien d’art. Il a publié Les Lascives d’Augustin Carrache (Editions de L’Amateur, 2003), La Caresse (Editions Terrail, 2004), La Correspondance Vauvenargues/Voltaire (Editions du Sandre, 2006), Corps-Texte (Editions du Sandre, 2008), Les oeuvres complètes de Nicolas Chamfort (Editions du Sandre, 2010). Il est le fondateur et le directeur de la revue Ironie qui paraît tous les mois depuis 1996 (http://ironie.free.fr).


http://www.marcelinpleynet.fr/


A propos des auteurs

Philippe Sollers sur Marcelin Pleynet

Dans un Vrai roman :

« Il faut aussi, mais c’est impossible car incalculable, que je salue ici mon ami Marcelin Pleynet... Après-midi à la revue (Tel Quel, puis L’Infini), conversations de fond, établissement des sommaires et des illustrations, digressions sur tous les sujets, lectures communes, encouragements réciproques. Un enregistrement continu de ces rendez-vous quotidiens (une heure sur Rimbaud, une autre sur Hölderlin, une autre encore sur Giorgione, Piero della Francesca, Cézanne ou Picasso) ferait un roman extraordinaire... » [1]
Philippe Sollers

Florence D. Lambert dans L’INFINI

On retrouve aussi Florence D. Lambert dans les colonnes de L’Infini, notamment :
- N° 84,, Automne 2003, New York - Sandy
- N°108, Automne 2009, D’une terreur l’autre

New York - Sandy

La blonde est en train d’essayer d’aplatir sa poitrine avec les mains.
- Ils sont très beaux tes seins... tu devrais les bander avec du sparadrap, quand tu danses...

(...)

Répondent en échos les voix de l’Opéra qui parlaient au miroir :

"L’oeil, les filles, l’oeil... n’oubliez jamais le Prince !... Rentrez votre cul, Monsieur, il se voit trop !... Mesdemoiselles, ne dansez pas avec du caviar entre les jambes, soignez votre profil jusqu’au plus profond de la Chine !... Position attention photo !".

(...)
- Quand Claude m’a branché sur les cassettes, j’ai fait un rapprochement fulgurant. La pornographie cachait la danse. Elle a pris la place de la danse, celle qui a tout à voir avec cette scène interdite. La danse, c’est un jeu avec ton corps, avec ses tensions sensuelles, sexuelles, érotiques, comme tu veux, qui se traduit en rythmes, en pulsations, en mouvements, en déplacements. Tu ne danses pas avec autre chose. Le reste c’est du blabla. Penser que la danse n’a rien à voir avec cet envers c’est vouloir se mutiler. La danse commence dans un bordel, ou dans un lieu sacré mais c’est pareil, c’est sa racine carré, là où les corps basculent pour de vrai, et finit sur un théâtre, dans une peinture, dans un roman, dans un lit.

Florence Lambert, L’INFINI n°84, Automne 2003.

*

D’une terreur l’autre

Article autour de Charlotte Robespierre, « la soeur cadette de Maximilien qui a laissé des Mémoires, écrits peu avant sa mort en 1834, à la gloire de son frère » « En refermant le livre on reste songeur. Son récit est plein d’un remords, d’une faute qui la torture, et dont elle ne peut pas parler. »
Et ceci, en fin d’article :
« Constante préoccupation des régimes de terreur, quelle que soit leur époque : faire disparaître les corps.[...]
" des corps libres, comme toujours, existeront, quand même." »

Florence D. Lambert, L’INFINI n°108, Automne 2009

Livres

Marcelin Pleynet publie ce mois-ci Chronique vénitienne aux Éditions Gallimard - collection L’Infini.

Parmi les derniers ouvrages publiés par Marcelin Pleynet, citons aussi :

La Fortune La Chance, Hermann Littérature, 2007

Le savoir-vivre, Gallimard-L’Infini, 2006

Rimbaud en son temps, Gallimard-L’Infini, 2005

Le Póntos, Gallimard-L’Infini, 2002

*

Et, NOUVEAU : un site dédié à Marcelin Pleynet :

http://www.marcelinpleynet.fr/

*

[1Plus dans L’amitié est un bien.

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