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Frederic Beigbeder. Dictionnaire amoureux des écrivains français d’aujourd’hui

D 24 novembre 2023     A par Viktor Kirtov - C 0 messages Version imprimable de cet article Version imprimable    ................... PARTAGER . facebook



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« Avec son Dictionnaire amoureux des écrivains français d’aujourd’hui – publié fin septembre chez Plon - Frédéric Beigbeder passe au crible l’œuvre de quelque 300 auteurs. Un exercice dans lequel il entremêle l’intime, le sérieux, le parti pris, la mauvaise foi, l’humour et l’amour. »
François Kasbi

« Un bon écrivain, c’est ça : courtois en société mais mal élevé sur sa page ; humain avec autrui, dégueulasse avec lui-même »
Frédéric Beigbeder

Présentation par Frédéric Beigbeder de son dictionnaire amoureux.

Des textes écrits «  avec le maximum d’émerveillement, de franchise, d’altruisme et de mauvaise foi !  », résume-t-il.

Après s’être amplement confessé, l’auteur d’Un Barrage contre l’Atlantique se concentre sur les autres, comme il l’avait en réalité déjà fait avec Dernier inventaire avant liquidation en 2001. Dans cet ouvrage, il avait commenté les 50 premières œuvres littéraires d’un classement des 100 meilleures du XXe siècle établi par les lecteurs du Monde.

10 ans plus tard, il remettait le couvercle avec Premier bilan après l’Apocalypse Cette fois-ci, l’auteur de L’amour dure trois ans révélait ses cent livres préférés, très XXe siècle toujours. Mais aussi des contemporains, comme Simon Liberati, Guillaume Dustan, Bret Easton Ellis, Patrick Besson, Régis Jauffret ou Gabriel Matzneff. Des amis pour un certain nombre. Alors, quelle part à la reprise et quelle part à la nouveauté pour ce dictionnaire amoureux, on en sera bientôt plus.

« Je ne m’intéresse plus. Je préfère m’intéresser aux autres. Ils sont ma nourriture.

Puisque le fuel est interdit, voici mon carburant : mes confrères. Avec ce travail qui a occupé deux ans de ma vie, ou peut-être trente-cinq, j’ai voulu faire le point sur la littérature française contemporaine. Balzac voulait concurrencer l’état civil ; je souhaite concurrencer Wikipédia.

Aujourd’hui la principale source d’information sur les écrivains vivants est rédigée anonymement par n’importe qui. Je préfère assumer mes commentaires et les signer publiquement : ceci est le jugement d’un vivant sur des vivants. Une conversation est possible avec les auteurs tant qu’ils ne sont pas décédés.

Je n’en reviens pas de me dire que j’ai vécu dans le même pays et au même moment que tous ces talents. Je choisis de défendre la littérature contemporaine au moment où la population s’en fiche. Un jour je serai peut-être le dernier vivant lisant des vivants ; tel est mon sacerdoce, et je continuerai à le mener jusqu’à la mort définitive de la littérature française, et même après. »

actualitte.com

Invité du 9H20 de Léa Salamé le 6 novembre 2023

Avec Frédéric Beigbeder, écrivain

Je ne m’intéresse plus, je préfère m’intéresser aux autres : « C’est typiquement la première phrase qui est une antiphrase puisque après, pendant 600 pages, je parle beaucoup de moi en parlant des autres ». C’est ce qu’écrit Beigbeder au début de son Dictionnaire amoureux des écrivains français d’aujourd’hui, qui paraît aux éditions Plon. Un livre de 600 pages qui évoque près de 300 auteurs.

Une anthologie des écrivains vivants

Sélectionnés à partir de deux conditions qu’ils écrivent en français et qu’ils soient vivants à l’heure où le texte est parti à l’imprimerie. Ce qui fait qu’il a dû écarter à la dernière minute Philippe Sollers, Milan Kundera et Jean Teulé : « Il n’y a pas d’anthologies d’écrivains vivants alors qu’il y en a pour l’art contemporain, pour la musique, pour le cinéma, mais pas pour la littérature. Curieusement, on prend plus au sérieux les écrivains morts ».

Une disparition de la critique ?

Fréderic Beigbeder pratique l’exercice de la critique littéraire depuis 30 ans. Léa Salamé se souvient de l’émission littéraire de Frédéric Beigbeder, Rive droite, rive gauche, avec Thierry Ardisson ou toutes les semaines, il chroniquait les livres qu’il aimait et défonçait ceux qu’il n’aimait pas. Pour elle, il y a un paradoxe, car les réseaux sociaux sont devenus très critiques alors que le genre noble de la critique a un peu disparu : « Je continue à écrire des critiques qu’elles soient positives ou négatives. L’utilité d’une chronique négative, c’est que l’on est plus écouté, mais c’est vrai que ça me donne des soucis, j’ai régulièrement des polémiques, c’est la subjectivité de critique qui m’intéresse et c’est ce j’ai voulu faire avec ce dictionnaire ».

Les écrivains abonnés aux best-sellers comme Virginie Grimaldi, Marc Levy, Joël Dicker, ne font pas partie du dictionnaire, pour lui : « Ce sont des raconteurs d’histoires, des storytellers, mais pas des écrivains, parce qu’ils n’ont pas assez de style. Et je défends vraiment l’écriture, la forme, mais il y a quand même des auteurs très populaires dans mon dico comme Emmanuel Carrère, Michel Houellebecq, ou Pierre Lemaitre ».

Le plus grand écrivain français

Dans le "Dictionnaire amoureux des écrivains français d’aujourd’hui", Frédéric Beigbeder classe également les écrivains par catégorie. Il y a les érotomanes lyriques, les réacs ronchons, les flous artistiques, les bloquistes apocalyptiques...

Et une autre catégorie intitulé le grand écrivain français, on y retrouve Yasmina Reza, Jean Echenoz, Patrick Modiano, Pierre Michon. Mais pour lui, le meilleur écrivain vivant, c’est Michel Houellebecq. Dans son dictionnaire, il écrit : "Il est le seul écrivain véritablement punk dans ce cloaque de positive attitude qu’est devenue notre littérature agonisante, frileuse et moralisatrice. Cet écrivain placide nous console, nous sert de soupape et de lanceur d’alerte, nous défoule et en nous montrant ce qui ne va pas dans notre société, il nous sauve" : « C’est un des écrivains français les plus célébrés dans le monde, les plus traduits. Il a su revenir au roman balzacien tout en inventant ce ton complètement laconique et désespéré qui aujourd’hui influence beaucoup d’autres écrivains. ’Extension du domaine de la lutte’ qui était le premier grand roman comique sur la vie au bureau jusqu’à Sérotonine qui traite de la dépression nerveuse, c’est un chef d’œuvre. ’Sérotonine’ était à la fois hilarant et en même temps donnait envie de se jeter par la fenêtre ».

La mamie punk

Frédéric Beigbeder a également des mots élogieux pour celle qu’il appelle la mamie punk, Virginie Despentes : « Avant ’Baise moi’, aucune femme n’avait osé mettre des mots porno et violents sur la condition féminine. Elle nous a réveillés. C’est un vocabulaire qui était assez absent dans la littérature féminine. Elle a remis la littérature au centre du débat. Elle fait partie de ces auteurs dont on avait besoin et beaucoup de femmes se sont mises aussi à lui emboîter le pas ».

Un dictionnaire où il règle aussi ses comptes

Dans ce dictionnaire, Beigbeder évoque ses coups de cœur littéraires : « François Bégaudeau, il sait tout faire avec un certain brio et toute la mauvaise foi indispensable. Nicolas Mathieu, enfin un romancier gauchiste non-donneur de leçons, Gaël Faye, le Stromae des lettres. Le Lambeau de Philippe Lançon est un chef d’œuvre indiscutable, absolu, un monument de sincérité traumatisé d’intelligence sanguinolente, qui vous laisse en miettes comme lui. Et malmène quelques grandes figures comme Annie Ernaux : « Il semble que la célébration de madame Ernaux soit devenue obligatoire. Depuis l’attribution du prix Nobel de littérature, il est permis de se méfier d’une telle sanctification collective. À force d’être statufié, Annie Ernaux tourne en rond. Elle annihile son talent en le noyant sous sa propre exégèse fascinée ».

La culture de l’effacement, une absurdité

Il y a aussi une troisième catégorie, les cancels, on y retrouve Renaud Camus, Marc-Edouard Nabe et Gabriel Matzneff : « La culture de l’effacement est quelque chose d’absurde. Il faut regarder en face ces auteurs qui existent, qui sont vivants, qui ont compté pour ma génération. Je trouve que dire qu’on est les éveillés qui se ferment les yeux et se bouchent les oreilles comme des enfants, ce n’est pas la bonne méthode, et ça m’a permis de faire une mise au point également ».

Frédéric Beigbeder - "Dictionnaire amoureux des écrivains français d’aujourd’hui" (Plon)

Frédéric Beigbeder au Théâtre Edouard VII pour un spectacle intitulé L’amour dure 1 h 15.

radiofrance.fr

La critique d’Elise Lépine du Point

Rencontre chez Lapérouse, où on le retrouve face à… Modiano.

Par Élise Lépine
le 22/10/2023

Frédéric Beigbeder ne résiste pas au charme suranné du restaurant Lapérouse, situé au 51 quai des Grands-Augustins, dans le 6e arrondissement de Paris. Comment le pourrait-il ? Il y a là tout ce qu’il aime : ouverte en 1766, cette « maison de plaisirs » a accueilli les plus grands écrivains – Zola, Maupassant, Baudelaire, Proust, Colette… – et abrité de célèbres fiestas, comme le mariage de Michel Houellebecq et Qianyum Lysis Li, en 2018, ou celui de Zoë Kravitz, la fille de Lenny, en 2019.

Ce temple du Tout-Paris branché, artistique et intellectuel n’a pas de secrets pour Beigbeder, qui nous entraîne, pliant sa haute silhouette en quatre dans les couloirs biscornus de l’établissement, de boudoir en boudoir, ravi de dérouler ses meilleures anecdotes sur les lieux : « Les miroirs sont tous rayés parce que, à l’époque où cet établissement était un lieu de libertinage, les courtisanes y frottaient la pointe des diamants qu’on leur offrait pour vérifier qu’ils étaient vrais », s’emballe-t-il. Il nous entraîne jusqu’au salon chinois, petite bonbonnière tout en rideaux, boiseries, broderies et tapis, fleurant mauvais la cigarette (on avait oublié, avant de pénétrer dans cette enclave libertaire, l’odeur du tabac froid dans les restaurants), où il enregistre, tous les quinze jours, deux épisodes de son émission littéraire diffusée sur Radio Classique, chaque samedi à 19 heures, Conversation chez Lapérouse.

Mordre. Ce jour-là, « Freddy » est heureux, mais il est aussi nerveux. Il reçoit dans son émission l’une de ses idoles, le Prix Nobel de littérature 2014, Patrick Modiano. « Vous êtes plus grand que moi, c’est rare ! » bafouille-t-il, se sentant tout petit face au géant des lettres qui, lui, doit se plier en six pour avancer dans les couloirs du Lapérouse. Dans son Dictionnaire amoureux des écrivains français d’aujourd’hui, Frédéric Beigbeder fait évidemment figurer Modiano. Le voici face, si l’on peut dire, à l’une de ses « entrées », prêt à la déguster. Ou à la mordre ? Car, s’il dit considérer Modiano comme l’un des plus grands auteurs français vivants, l’écrivain écrit toutefois dans son Dictionnaire amoureux  : «  Le plaisir qu’il procure est inégal : parfois c’est du Proust en plus concis (Villa Triste, 1975), parfois l’on a le sentiment qu’il bégaie comme à la télé (L’Herbe des nuits, 2012). » On a vu plus fiévreux compliment.

Le Prix Nobel le fait mentir et se confie comme rarement, fluide, charmant. Il ne prend pas ombrage des critiques que lui assène Beigbeder, dans son Dictionnaire comme au micro. Quand l’auteur de 99 Francs énumère les clichés qui circulent sur Modiano (« Il s’autopastiche », « C’est toujours pareil », reprend-il) et lui demande : « Lequel vous exaspère le plus ? », le Nobel, très classe, répond : «  Vous citez beaucoup de choses qui sont un peu vraies… » Il a flairé, en la personne de son intervieweur, l’amoureux des livres et de ceux qui les font.

Pour sélectionner les 281 plumes de son Dictionnaire, Beigbeder s’est fixé deux règles : que les écrivains en question soient français (ou du moins francophones) et vivants (d’où le côté crève-cœur de l’exercice : retirer les entrées consacrées à celles et ceux qui se sont éteints avant l’impression du livre, Christian Bobin, Milan Kundera, Linda Lê, Michel Schneider ou Philippe Sollers). « On n’arrête pas de s’autoflageller, mais nous sommes les meilleurs du monde en littérature, se rengorge Beigbeder, une fois l’enregistrement terminé, devant un verre de vin blanc, au bar du Lapérouse. Il y a vingt ans, j’aurais dit que c’étaient les Américains. Mais, aujourd’hui, je ne le pense plus : aux États-Unis, tout le monde est tétanisé, on s’autocensure pour ne pas choquer, cela finit par donner une littérature aseptisée… »

ChatGPT. Réputé pour ses critiques acides, voire carrément méchantes, au Figaro Magazine ou au Masque et la plume, Beigbeder se veut, dans ce Dictionnaire,« assez gentil ». « C’est un dictionnaire amoureux, pas un dictionnaire haineux. C’est facile de mettre les rieurs de son côté, mais les meilleurs articles sont ceux qui donnent envie de lire, pas ceux qui tabassent… », dit-il, touchant, avec cet air de grand ado vulnérable qu’il avait déjà il y a vingt-cinq ans, en précisant que ses méchantes critiques le font « culpabiliser beaucoup ».

Que les amateurs de poison se rassurent : si son Dictionnaire amoureux est un monument d’érudition – et souvent de tendresse – qui donne envie de lire, de relire et de chérir les écrivains français, il contient aussi quelques piques assez affreuses, sur Maylis de Kerangal, « Bécassine chez Bouygues », ou Karine Tuil, dont il dit qu’elle « risque d’être mise au chômage » par ChatGPT (une critique que même Yann Moix, débarquant chez Lapérouse pour enregistrer la prochaine émission, juge « la plus méchante du monde », ce qui, venant de l’un des écrivains les plus venimeux de France, n’est pas peu dire), ou encore sur Alice Zeniter, qui « s’égare en route, comme beaucoup de militants qui écrivent un roman », ou sur l’une de ses victimes favorites, Éric Reinhardt, « Houellebecq sans l’humour » dont Beigbeder défend toutefois les romans « socialo-politiques ». À l’entrée « Amélie Nothomb », l’auteur écrit, non sans une pointe de cruauté : « Tout romancier est un diable qui se prend pour Dieu. » Avec ce piquant Dictionnaire amoureux, le romancier ne serait-il pas plutôt un diable qui voudrait qu’on le prenne pour un ange ?

« Dictionnaire amoureux des écrivains français d’aujourd’hui », de Frédéric Beigbeder (Plon, 624 p., 29 €).

lepoint.fr

Frédéric Beigbeder : « Je ne vais encore me faire que des ennemis ! »

Frédéric Beigbeder répond aux questions de Livres Hebdo.

Par Jean-Claude Perrier, Jacques Braunstein,
25.09.2023

Livres Hebdo : Les entrées de ce Dictionnaire, qui court d’Éliette Abécassis à Alice Zeniter, proviennent-elles de vos articles, « recyclés » pour l’occasion ?

Frédéric Beigbeder : À 20 % oui. Pour les 80 % restants, non, ce sont de mini-études sur un auteur, dont j’essaie de prendre en compte toute l’œuvre. Il m’a fallu beaucoup travailler, lire ou relire. J’ai mis deux ans à l’écrire, mais ce livre est le fruit de mes trente-cinq ans de critique littéraire.

On y trouve beaucoup de titres d’ouvrages, de citations, de classifications par écoles littéraires. C’est un ouvrage sérieux, presque pédagogique ?

Je suis un besogneux qui fait semblant d’être un dilettante, un glandeur…

Vous-même ne vous êtes pas mis dans votre Dictionnaire ?

Non, mais si quelqu’un en faisait un autre, plus tard, j’aimerais bien y être, et être traité comme les auteurs dans le mien. Avec un esprit positif, puisqu’il s’agit d’un Dictionnaire amoureux, même si j’y exprime mes goûts de manière assez limpide. La question fondamentale, à propos de tout écrivain, est celle que posait Baudelaire : « Qu’est-il venu dire en ce monde ? »

Votre pavé comporte 281 noms. Pourquoi ?

C’est de loin mon plus gros livre ! J’avais décidé qu’il n’y aurait que des romanciers, et vivants. Et dressé une liste de 287 noms. Hélas, alors que mes notices étaient déjà rédigées, puisque je les ai toutes écrites dans l’ordre, à raison de deux par jour, Linda Lê, Michel Schneider, Christian Bobin, Christian Giudicelli, Milan Kundera, Philippe Sollers sont morts. J’ai hésité à les garder, mais il fallait être cohérent, alors j’y ai renoncé.
L’ordre alphabétique réserve quelques jolies rencontres : ainsi Franz-Olivier Giesbert se trouve à côté de Sylvie Germain, et Éric Neuhoff avant Marie Nimier, fille de Roger… l’idole de Neuhoff.

Quels sont les axes de force de votre ouvrage ?

Je voudrais qu’il soit considéré comme le guide Michelin de la littérature, réactualisé chaque année ! Les noms des romanciers y sont assortis d’un émoji par catégories (autoréalité, nouveaux hussards, satiristes, etc.), et chacun peut se trouver dans plusieurs. Le fait de les classer permet de faire le point sur notre littérature : sans conteste redevenue la meilleure au monde, depuis une vingtaine d’années, bien plus intéressante que l’américaine. Nous avons une diversité de genres exceptionnelle, et sommes le seul pays au monde à compter quatre Prix Nobel vivants… Je suis fier d’appartenir à ce pays et à cette littérature.

Avez-vous respecté la parité hommes-femmes ?

Je n’y ai même pas songé. Je n’ai pas compté.

À quelles réactions vous attendez-vous ?

Tous ceux qui n’y sont pas vont être furieux. Ceux qui y sont aussi, parce qu’ils se sentiront mal traités ! Bref, je ne vais me faire que des ennemis, et ne pourrai plus mettre les pieds à la Foire de Brive !

Frédéric Beigbeder, Dictionnaire amoureux des écrivains français d’aujourd’hui, Plon, 610 p., 29 €,

Livres Hebdo

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