1943 : Aimé Cézaire, Isidore Ducasse Comte de Lautréamont, dans « Tropiques », n° 6-7. Le sous-titre est : La poésie de Lautréamont belle comme un décret d’expropriation. On lit :
Il comprit le premier la bouleversante-démiurgique valeur de l’humour. Grâce à d’inouïs retournements de la logique, il créa des paysages inassumables, magnétisant les sordidités les plus compactes, apprivoisant l’horrible, rendant au pain son goût de soufre, au vin sa nature de jaspe, au pain et au vin, leur nature de miracle.
Ce Flamel littéraire résolut le délicat problème de la transmutation des métaux.
Aimé Cézaire