Lundi 2 juin
Il pleut sur la France. Le blogueur se tient à la fenêtre. La saison se présente mal. Même Alain Finkielkraut n’est pas allé voter. C’était bien la peine. Tout ce tintouin. Le nouvel académicien a calé devant l’impur, il a préféré garder sa peluche. Le blogueur, mélancolique, observe les passants. Il aimerait, là tout de suite, écrire un pamphlet fulgurant qui renverse tout. À la place, il se donne l’impression d’être un petit robinet d’eau tiède. C’est affreux, comme sensation. L’édito mobile de Michel Crépu