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Si je t’oublie Odessa

Marc-Alain Ouaknin et Isabelle Némirovski

D 23 juillet 2023     A par Albert Gauvin - C 0 messages Version imprimable de cet article Version imprimable    ................... PARTAGER . facebook


Alors que la Russie de Poutine, à travers son « opération militaire spéciale » qui a pour objectif de « dénazifier » l’Ukraine, rêve en fait de l’annihiler, son peuple et son patrimoine culturel comme en témoigne, entre autres, le bombardement, cette nuit, de la cathédrale d’Odessa, interrogeons-nous avec Marc-Alain Ouaknin : « Quels imaginaires ont nourris Odessa pour qu’elle en nourrisse tant en retour ? Quelle part ont joué les juifs dans la construction de cet imaginaire puissant, eux dont la présence est attestée alors même que la ville nouvelle n’est pas encore sortie de terre et qui ont représenté jusqu’à la seconde guerre mondiale 1/3 de sa population ? »

Le tir de 19 missiles russes sur Odessa


La cathédrale d’Odessa après les derniers bombardements russes.
JAE C. HONG / AP. ZOOM : cliquer sur l’image.

Le Monde, 23 juillet 2023

06:10 L’essentiel

Ce qu’il faut savoir à l’aube de ce dimanche 23 juillet, 515ᵉ jour de guerre en Ukraine

La Russie a mené une attaque contre la ville portuaire d’Odessa dans la nuit de samedi 22 à dimanche 23 juillet, a annoncé le gouverneur de la région, rapportant la mort d’un civil et plus d’une quinzaine de blessés, dont des enfants. « Malheureusement, nous avons un civil tué en conséquence de l’attaque nocturne terroriste des Russes sur Odessa », a écrit sur Telegram le gouverneur Oleh Kiper. Un peu plus tôt, il avait fait état d’une « attaque russe à 3 heures » (2 heures, heure de Paris).

La cathédrale de la Transfiguration d’Odessa touchée par un missile russe. Tôt ce dimanche, vers 2 heures en France, la cathédrale de la Transfiguration a été partiellement détruite. L’aspect extérieur est abîmé, des colonnes se sont écroulées. A l’intérieur, ornements, autel, édifices ont été endommagés ou détruits dans la frappe.

Plus grande église orthodoxe de la ville, la cathédrale de la Transfiguration, fondée en 1794, avait été détruite par les Soviétiques dans les années 1930 puis reconstruite au début des années 2000. L’Unesco avait déjà « fermement condamné » vendredi des frappes russes contre «  plusieurs musées ».

09:12

L’Ukraine promet des « représailles » après le tir de 19 missiles russes sur Odessa

L’Ukraine a promis dimanche des « représailles » après le tir dans la nuit par les forces russes de « dix-neuf missiles » sur le port historique d’Odessa, qui a fait un mort et une quinzaine de blessés. « Missiles contre des villes paisibles, contre des immeubles d’habitation, une cathédrale (…) », a déclaré le président Volodymyr Zelensky. «  Il y aura à coup sûr des représailles contre les terroristes russes pour Odessa », a-t-il ajouté.

10:41

Le bilan du bombardement russe d’Odessa augmente à deux morts, selon l’Ukraine.

La nouvelle attaque des forces russes contre le port ukrainien d’Odessa a fait deux morts et causé la « destruction  » de la cathédrale de la Transfiguration, édifice orthodoxe classé par l’Unesco, a annoncé dimanche l’Ukraine, parlant de « crime de guerre ».

Le ministère de l’intérieur ukrainien a donné un nouveau bilan de deux morts et de 22 blessés, parmi lesquels quatre enfants, dans les tirs de missiles russes au cours de la nuit sur cette ville de la mer Noire.

« La cathédrale de la Transfiguration, située dans le centre historique d’Odessa, protégée par l’Unesco, a été détruite. Un crime de guerre qui ne sera jamais oublié et pardonné  », a, de son côté, déclaré sur Twitter le ministère des affaires étrangères.

11:16

Moscou affirme avoir frappé des lieux à Odessa où se préparaient « des actes terroristes  »

La Russie a affirmé dimanche avoir détruit toutes les cibles qu’elle avait visées dans le port ukrainien d’Odessa, assurant que les lieux frappés étaient utilisés pour préparer des « actes terroristes » contre elle. « Cette nuit, les forces armées de la Fédération de Russie ont mené une attaque (…) sur des installations où des actes terroristes contre la Russie à l’aide de drones navals étaient en préparation  », a déclaré l’armée russe.


La cathédrale d’Odessa après les derniers bombardements russes.
JAE C. HONG / AP. ZOOM : cliquer sur l’image.

Précision : La structure originale de la cathédrale a été détruite une première fois par Staline en 1936. La cathédrale avait été reconstruite à partir de 1999, avant d’être achevée et consacrée en 2003. Elle se situe en plein centre historique d’Odessa, un quartier civil dont il est "évident qu’il n’abrite aucun site militaire", assure sur Twitter Anton Gerashchenko, conseiller au ministère des Affaires Intérieures ukrainien.

Si je t’oublie Odessa 1/2 Une histoire entre légende et réalité

Talmudiques, par Marc-Alain Ouaknin

Dimanche 23 juillet 2023 (première diffusion le dimanche 11 septembre 2022)

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Quels imaginaires ont nourris Odessa pour qu’elle en nourrisse tant en retour ? Quelle part ont joué les juifs dans la construction de cet imaginaire, eux dont la présence est attestée alors même que la ville n’est pas encore sortie de terre et qui ont longtemps représenté 1/3 de sa population ?

 

Marc-Alain Ouaknin :

« Le retour, en grec, se dit nostos. Algos signifie souffrance. La nostalgie est donc la souffrance causée par le désir inassouvi de retourner », écrit Kundera dans son roman intitulé « L’ignorance ».

La phrase d’amour tchèque la plus émouvante dit : stýská se mi po tobě : « j’ai la nostalgie de toi ; je ne peux supporter la douleur de ton absence. » Nostalgie et ignorance, ajoute Kundera, formant un couple magnifique que formule avec clarté la langue espagnole (anoranza vient du verbe anorar (avoir de la nostalgie) qui vient du catalan enyorar, dérivé, lui, du mot latin ignorare (ignorer)). Sous cet éclairage étymologique, conclut-il, la nostalgie apparaît comme la souffrance de l’ignorance. Tu es loin, et je ne sais pas ce que tu deviens. Mon pays est loin, et je ne sais pas ce qui s’y passe. »

Celui qui, du lointain de nos récits mythologiques l’incarne par excellence est bien sûr Ulysse…

Ce dont Catherine II de Russie se souvint très certainement quand elle choisit le nom de la ville qu’elle fit construire comme capitale de la nouvelle Russie en 1794 et qu’elle appela : Odessa, féminin d’Odysseus, inscrivant dans ce nom mystérieux ce qui allait devenir le destin d’une ville à l’aura légendaire et qui n’a cessé de susciter désir et fantasme de l’origine comme le résume d’un trait frappant Anne Gorouben : « On ne va pas à Odessa on y revient » ou encore Camille de Toledo dans un vibrant texte pour Le Monde des livres (pdf ) du 11 mars dernier alors que l’armée russe se tenait aux portes de la ville : « Odessa n’appartient pas seulement à l’Ukraine. Odessa nous y sommes nés ou nous y renaîtrons un jour. »

Comment expliquer un tel lien avec cette ville de la mer noire, comment comprendre un tel pouvoir d’attraction ? Quels imaginaires ont nourris Odessa pour qu’elle en nourrisse tant en retour ? Quelle part ont joué les juifs dans la construction de cet imaginaire puissant, eux dont la présence est attestée alors même que la ville nouvelle n’est pas encore sortie de terre et qui ont représenté jusqu’à la seconde guerre mondiale 1/3 de sa population ? Et ces juifs d’Odessa, qu’ont-ils de particulier ? A quel point ont-ils été construits par cette ville aux sept langues et aux accents méditerranéens ? Que s’est-il inventé à Odessa dont nous pouvons tant redouter la fin ?

L’invitée

Isabelle Némirovski, Docteur de l’INALCO (études juives et hébraïques), fondatrice et présidente de l’association Les Amis d’Odessa, œuvre à reconstruire la parole mémorielle de la communauté juive odessite aux expressions plurielles et au rayonnement international.

Archive sonore

Le Barbier de Séville de Rossini, l’air de Figaro

Le site des "Amis d’Odessa"


Les catacombes d’Odessa.
Alina Filatova. ZOOM : cliquer sur l’image.

Si je t’oublie Odessa 2/2 : L’histoire d’un vieux rêve intime

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Isabelle Némirovski ©Radio France - DR
La communauté juive d’Odessa, qui comptait 350 000 personnes avant la Seconde Guerre mondiale, a connu un rayonnement international. Une association s’attache aujourd’hui à reconstituer sa mémoire, et la façon dont elle s’est exprimée dans l’exil, en Europe ou aux Etats-Unis.

Avec Isabelle Némirovsky Fondatrice et présidente de l’association Les Amis d’Odessa

 

L’histoire est connue et elle est racontée par Georges Perec dans son petit livre intitulé Ellis Island : on conseilla à un vieux juif russe de se choisir un nom bien américain que les autorités d’état civil n’auront pas de mal à transcrire. Il demanda conseil à un employé de la salle des bagages qui lui propose Rockefeller. Le vieux juif répète plusieurs fois de suite Rockefeller, Rockefeller pour être sûr de ne pas l’oublier. Mais lorsque, plusieurs heures plus tard, l’officier d’état civil lui demande son nom, il l’a oublié et répond, en yiddish : Schon vergessen (j’ai déjà oublié) et c’est ainsi qu’il fut inscrit sous le nom bien américain de John Ferguson.

On connaît moins l’histoire de ce jeune Samuel qui arrive lui aussi à Ellis Island en 1901. Ne parlant pas un mot d’anglais, il ne comprend pas la question de l’officier de l’immigration qui lui demande son nom. Pensant qu’on lui demande d’où il vient, il répond alors "Odessa" et le fonctionnaire inscrit dans son registre plus ou moins ce qu’il entend. C’est ainsi que Samuel Dassin, père de Jules Dassin, et grand-père de Joe Dassin, fit son entrée en Amérique.

L’invitée

Isabelle Némirovski, docteur de l’INALCO (études juives et hébraïques), fondatrice et présidente de l’association Les Amis d’Odessa, qui œuvre à reconstruire la parole mémorielle de la communauté juive odessite aux expressions plurielles et au rayonnement international. Elle vient de publier Histoire, mémoires et représentations des Juifs d’Odessa - Un vieux rêve intime (Honoré Champion, 2022)

Archives sonores


Lisa (Cabrel)

Lisa nos barques en papier
Dans le grand bassin bleu
Tes premiers pinceaux de noir pour les yeux
Tu disais souvent « on vivra ailleurs »

Je courais me cacher
Quand je voulais que tu pleures
Quelques hommes jouent encore
Comme des enfants cruels
Ce soir Odessa s’endort sous le ciel

Lisa c’est partout les mêmes
Les fumées des avions
T’es juste du mauvais côté de l’horizon

Les seuls trains qui partent
Sont des trains de banlieue
T’as beau tendre tes mains
Y’a tout ce vide au milieu
Et tes chansons retombent
Aux pianos des hôtels
Pendant qu’Odessa s’endort sous le ciel

Il ne reste que le nom que tu portes
J’imagine le son de ta voix
Un beau jour c’est certain tu t’envoleras
Lisa des soldats surveillent
les camions de courrier
Tes mots en reviennent tout déshabillés

Quelques hommes jouent encore
Comme des enfants cruels
Sans doute Odessa s’endort sous le ciel

Il me reste le nom que tu portes
J’imagine le son de ta voix
Un beau jour c’est certain tu t’envoleras

Lisa, accrochée aux ailes
Des oiseaux dissidents


Brooklyn by the sea
Dimanche après-midi
C’est une vieille promenade
Sur de longues planches malades
C’est la mer Noire en petit
Tout le long de Brighton Beach
A Brooklyn by the sea

A Brooklyn by the sea
Les vieillards assis
Se racontent les histoires
Les défaites et les vieilles gloires
Les exodes et les fusils
Quand ils étaient loin d’ici
De Brooklyn by the sea

Si tu viens ici
Saute dans un taxi
Dis au driver "Brighton Beach"
Brooklyn by the sea

C’est loin de la vie
C’est comme un pays
Que New York secoue et regarde
Comme ses rires ou ses lézardes
Où tous ses rêves ont vieilli
Tout le long de Brighton Beach
A Brooklyn by the sea

Si tu viens ici
Saute dans un taxi
Dis au driver "Brighton Beach"
Brooklyn by the sea
Si tu viens ici
Saute dans un taxi
Dis au driver "Brighton Beach"
Brooklyn by the sea

Brooklyn by the sea
Raconte sa vie
For the Spartacus brigade
Yes Madrid was Wonder barer
Les survivants sont assis
Tout le long de Brighton Beach
A Brooklyn by the sea

Si tu viens ici
Saute dans un taxi
Cette race va disparaître
Courrais-tu vers un peut-être
Un dimanche après-midi
A Brooklyn by the sea

Paroles de Etienne RODA GIL
Musique de Mort SHUMAN

Crédit : Talmudiques

Le livre de l’invitée

Histoire, mémoires et représentations des Juifs d’Odessa - Un vieux rêve intime

Éditions Honoré Champion, 2022.

(Présentation de l’éditeur)

Depuis sa fondation en 1794 par l’impératrice russe Catherine II, Odessa — tolérante et entreprenante — attire des élites cosmopolites, des déshérités et des Juifs persécutés de l’Empire en quête d’un refuge. La société juive naissante éprise de liberté œuvre sans relâche sur le chantier odessite.

Dès les années 1860, banquiers, intellectuels, artistes, bandits et "anonymes" écrivent pareillement le "modernisme" et les légendes colorées d’Odessa la Juive.

Le XXe siècle, pris entre guerres et révolutions, sonne le glas de l’âge d’or des Juifs d’Odessa avec le retour des pogromes et des massacres de masse.

Nombre d’entre eux repartent sur les routes de l’exil à la recherche de nouveaux ports d’attache : onze villes nord-américaines qui portent le nom d’Odessa accueillent et protègent leur "vieux rêve intime".

L’enjeu de cet ouvrage, à la croisée de la grande et de la petite histoire, est d’approcher l’espace de vérité de la ville d’Odessa entre cité de rêve et cité rêvée.

REVUE DE PRESSE

TABLES DES MATIÈRES

INTRODUCTION

ODESSA... ODESSA !

A travers les histoires de différents personnages qui nous emmènent à Odessa, New York et Israël, le film évoque l’exil et l’errance d’un communauté particulière : les juifs d’Odessa. Michale Boganim, jeune réalisatrice franco-israélienne, suit le parcours de membres de la communauté juive de l’ancienne ville russe vers l’exil en un triptyque nostalgique et attachant, organisé autour de trois villes et de trois couleurs : Odessa, bleue comme une vieille cité à la beauté fanée, Little Odessa, enclave russe dans un New York couleur de brique et Ashdod, ville-champignon surgie du désert israélien, d’un blanc étincelant. La ville devient, au fil du film, un personnage fictionnel, un lieu inaccessible et imaginaire (2005).

Odessa dans l’imaginaire cinématographique d’Eisenstein à Godard

1925. L’escalier d’ODESSA (extrait du Cuirassé Potemkine)

« Odessa a su, quand il le fallait, former des bataillons turbulents. On connaît les marches de son grand escalier qui mène jusqu’au port. A l’époque, l’ami d’Isaac Babel, Sergueï Eisenstein, pensait filmer la violence du tsar en montrant les manifestants tomber sous les balles de ses soldats. Mais savait-il qu’il filmait, lui aussi, l’avenir : celui que nous avons sous nos yeux, le massacre des populations civiles dans un pays en paix par un autocrate qui se rêve en empereur. Je vous le dis, quand les soldats seront là, quand les chars entreront dans la ville, s’ils y entrent, des images du passé se superposeront à celles du présent. Et alors, ce seront les fantômes qui rejoindront les vivants. » (Camille de Toledo, op.cit.)

LIRE AUSSI : Odessa des cinéastes
Le cinéma odessite sous la NEP et la politique de l’indigénisation

2010. ODESSA (extrait de Film socialisme)

Il faudrait faire une place à part au cinéaste Dziga Vertov dont L’homme à la caméra (1929) fut en grande partie filmé à Odessa et qui réalisa en 1931 (avec) Enthousiasme. La Symphonie du Donbass.

Hommage à Odessa et à son patrimoine bombardé

Ville éminente de la culture ukrainienne dans le monde, Odessa est aujourd’hui victime des bombardements russes. Sa force symbolique fait-elle d’Odessa une cible privilégiée des Russes ? C’est le thème des Matins d’été (France Culture, 27 juillet 2023).

Avec

Sophie Benech, traductrice des oeuvres complètes d’Isaac Babel
Boris Czerny, spécialiste du monde juif russe et d’Europe centrale à l’Université de Caen et à l’Institut universitaire de France

Pourquoi Odessa est-elle aussi importante dans l’imaginaire mondial de l’Ukraine ? Quelle est l’histoire de cette ville cosmopolite au bord de la Mer Noire ? Sa proéminence culturelle fait-elle de la ville une cible privilégiée des frappes russes ?

Nos posons la question aux invités des Matins :

 

Le patrimoine et la culture, victimes de guerre

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Statue de l’impératrice russe Catherine la Grande
démantelée dans le centre d’Odessa (28/12/2022)
©AFP - OLEKSANDR GIMANOV

Dimanche 23 juillet, la cathédrale de la Transmutation a été détruite par des frappes russes sur Odessa. Inscrite au patrimoine mondiale de l’Unesco, comme tout le centre historique de la ville, cette cathédrale s’ajoute aux pertes irréparables du patrimoine culturel causées par la guerre.

Avec

Sophie Benech Traductrice du russe
Vincent Négri Chercheur associé au CNRS, membre du groupe de recherches internationales sur le droit du patrimoine culturel et le droit de l’art.
Ella Yevtouchenko Autrice de Au cœur de la maison, co-éditrice de l’anthologie Ukraine – 24 poètes pour un pays

 

Jusqu’ici préservé des bombardements, le centre historique d’Odessa est devenu la nouvelle cible des frappes russes. Inscrite au patrimoine mondiale de l’Unesco depuis janvier 2023, ce quartier de la ville a depuis subi des pertes irréversibles. La destruction du patrimoine culturel d’une ville, et plus largement d’un pays, constitue-t-elle une stratégie de guerre ? Comment s’inscrit-elle dans la guerre culturelle menée par les Russes contre les Ukrainiens ? C’est le thème de la deuxième partie des Matins avec nos invités : ÉCOUTER ICI.

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