Par Raphaël Sorin
21/03/2014, sur son blog de Liberation.fr
Au détour d’une phrase, Sorin nous livre le point de vue, selon lui, de Sollers sur Blanchot, antisémite :
« […] Ce papier me valut à l’époque des lettres d’insulte. Leslie Kaplan, un écrivain que j’apprécie, fut la plus haineuse. Edmond Jabès, un proche de Blanchot, m’écrivit un mot mesuré et digne (il a été publié en plaquette aux Editions de l’œil écoute). Je crus comprendre que Philippe Sollers, en pesant ses mots, pensait comme moi : entre ce passé enfoui et les réflexions admirées par tous, de Derrida à Barthes, il y avait la même odeur, un goût de la mort détestable. »