Auteur : Philippe Sollers
Éditeur : Gallimard
1ère Publication : 1986
Genre : Essai, 308 pages (Folio)
Sélection sur pileface
Extraits :
Sollers et la théorie des exceptions
Le rire de Céline
Socrate, en passant
Réponses au Questionnaire Proust
Illustration couverture Folio :
Fragonard, L’inspiration, Musée du Louvre
Résumé
Pas un livre théorique, au sens de ceux de la période expérimentale, comme le titre pourrait le laisser croire, mais une sélection d’articles de Sollers sur des écrivains, peintres, musiciens. « Chaque nom, ici, représente une réalité qui n’aurait pas dû avoir lieu, une exception qui ne confirme aucune règle » nous dit Ph. S.
Quatrième de couverture
Après tout, rappelons une évidence : il est faux que les oeuvres littéraires ou artistiques soient attendues, justifiées, normalement produites en leur temps pour la satisfaction ultérieure de l’historien, des musées ou des professeurs. Au commencement est la violence, l’effraction, souvent le scandale. Chaque nom, ici ; représente une réalité qui n’aurait pas dû avoir lieu, une exception qui ne confirme aucune règle.
Ces noms ? Des écrivains, d’abord. Lucrèce, Montaigne, Cervantes, Saint-Simon, Sade, Dostoïevski, Proust, Joyce, Faulkner. Des artistes ensuite : Raphaël, Watteau, Picasso, Webern, Bach. Puis viennent des réflexions ou des insolences plus générales : sur des lieux privilégiés, la fiction, la théologie, Freud. Et enfin : quelle est la condition, aujourd’hui, d’un écrivain français dont la littérature est comme la respiration même ? « Ecrire, dit Kafka, c’est bondir hors du rang des meurtriers. »
Le sujet de Théorie des Exceptions ? L’histoire contrastée et passionnée de ce bond.
Ph. S.
Introduction, 11 Méditation de Lucrèce, 13 La Fornarina (Raphaël), 133 |
(suite)
Webern, 175 L’Observatoire, 181 Vers la notion de Paradis, 196 Sur « Femmes », 299 |
Acheter : amazon