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Le paradis du langage

Paradis, de Philippe Sollers



Par Sylvain Gire
Avec Philippe Sollers

Philippe Sollers lit la fin de son ouvrage de Paradis II (2’). Le paradis du langage serait d’abord une effervescence de la langue ; l’enfer serait la chose figée, le purgatoire une reprise progressive de la vie. Les paradis de : Dante, Tintoret, Proust, Boccace, La Fontaine, Joyce, Sade... La puissance d’un texte réside en la possibilité de "traverser tous les textes". L’éternisation de la jouissance équivaut à la mort, le paradis, c’est l’invention constante. Si lui-même décide que son marasme est un paradis, alors, son marasme deviendra un paradis. (21’)


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France Culture, Les chemins de la connaissance, 1ère diffusion : 20/12/1990

La Nuit bleue rêvée de Julia Kristeva.


Silvia Perez Cruz, "Pare meu"


La voix de la Catalane Sílvia Pérez Cruz, chantant « Pare meu » sur le plateau de « On va tous y passer » par Frédéric Lopez, le 7 février. Une voix qui colle des frissons et ensorcèle. Divin.

« voix fleur lumière écho des lumières... »
Philippe Sollers
Paradis

Au commencement de Paradis est la voix - voix est aussi le dernier mot de H (1973), qui s’achève par ces paroles inspirées du prophète Isaïe (40, 6) :

« et si la voix crie tombant d’hydrogène alors que crierai-je crie-lui toute chair est comme l’herbe l’ombre la rosée du temps dans les voix »

Plus ici sur pileface et aussi sur les inrockuptibles


Rencontre entre chien et loup avec Philippe Sollers (27-01-13)


par Laurence Garcia, le samedi et le dimanche de 5h à 7h

A la question, quoi de neuf ? Il répond « femmes, je vous aime »

Philippe Sollers revendique l’école des femmes.

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Jan 2012 © Radio France - 2013 / Christine Siméone

Qu’elles soient mères, sœurs, cousines, amantes, ex ou futur, réelles ou imaginaires, prostituées ou bourgeoises, aimées ou jamais touchées.

« L’amour dure toujours, il faut simplement mieux définir ce toujours », écrit Sollers.

Derrière chacun de ses romans, il y a une femme.

Les hommes l’ennuient, ses héros sont des héroïnes, c’est ce qui fait le « dandysme Sollersien ». Ses héroïnes sont des peintures de Manet, des créatures de Shakespeare, des comédiennes d’Hollywood, des femmes de pouvoir comme Cléopâtre.

La femme est une muse pour le peintre Sollers qui écrit avec ses fantômes.

« Portraits de femmes », ce n’est pas tout à fait un roman, ce n’est pas vraiment un essai, c’est un portrait de lui à travers elles, toutes les héroïnes de sa vie. Portrait entre chien et loup de l’éternel amoureux Sollers.

Dans le bureau de L’Infini.

On ne naît pas homme, on le devient.

Il nous suffirait d’être douze.

Papa est un célibataire heureux.

Crédit France Inter


Philippe Sollers et ses femmes (II)

Hors-champs 2/5 (44’25)

A l’occasion de la publication de Portraits de femmes Laure Adler poursuit ses entretiens avec Philippe Sollers, sur France Culture :

Deuxième entretien : la bourgeoisie bordelaise, la période Mao, la période Paradis..., Paris, New York..., Georges Bataille, Jacques Lacan..., le temps, la mort, Dominique Rolin

(mp3)

«  Je suis ce que je dis » (5’20)
En final, lecture d’une page de Paradis, choisie par Laure Adler. C’est écrit à l’oreille :

(mp3)


Hors-champs 3/5

Troisième entretien : avec Julia Kristeva

Partie 1 (25’30) :

(mp3)

Partie 2 (17’45) : A propos de Sartre/Beauvoir. Le Bien et le Mal dans la pensée (archive sonore du 3 nov. 1947, un extrait de l’émission "Les Temps modernes de J.P. Sartre"). L’écriture de la pensée...

(mp3)


Hors-champs 4/5 (44’)

Quatrième entretien : avec Josiane Savigneau

J. Savigneau : J’aime ce qu’il écrit depuis l’université. J’aime Dominique Rolin, l’auteure et la femme.
/ Ce livre arrive 30 ans après Femmes. On se doutait que Philippe Sollers y reviendrait, mais pas qu’il serait capable d’écrire ainsi, "sans détour". Le portrait de Dominique Rolin est « bouleversant ». Il « m’a fait pleurer. »

Partie 1 (16’50) :

(mp3)

Partie 2 (14’40) : Venise, la ville étrangère....

(mp3)

Partie 3 (12’30) : Hétérosexualité... Qu’est ce qu’un homme, qu’est-ce qu’une femme ?

(mp3)


Hors-champs 5/5 (44’20)

Cinquième entretien

Partie 1 (7’50) : L’écriture à l’oreille.

(mp3)

Partie 2 (16’40) : Pensée et écriture. Influence de la philosophie à l’intérieur de sa littérature.

(mp3)

Partie 3 (19’40) : La forme et le contenu.

(mp3)

Partie 3 - Final (8’20) : Sollers et les médias (un dialogue serré entre Laure Adler et Philippe Sollers).

(mp3)


Giorgio Baffo (1694-1768)

Comme l’écrivait Apollinaire dans sa recension des Diables amoureux : « Le Baffo mérite d’être connu et apprécié, c’est un poète. Obscène, sans doute, mais dont l’obscénité est, pour ainsi dire pleine de noblesse. Le Baffo viole la poésie, c’est entendu. Toutefois, cet événement a la grandeur et la valeur symbolique d’une fête vénitienne. »
Et Desnos de surenchérir : « Maître en amour aussi bien qu’en poésie, il révolutionne semble-t-il et l’un et l’autre. La seconde sauva le premier de la trivialité, et par l’extrême aristocratie de l’image et l’égalité de lyrisme dans le ton, promet Baffo à une place élevée aussi bien dans la littérature érotique que dans l’histoire de l’esprit humain. »

Avec Philippe Sollers et Latino Imparato (éditeur) et poèmes lus par Jean-Luc Debattice.

Musiques de Vivaldi, et de Nino Rota : extrait de "Casanova" de Fellini (Barclay)

Passez un week-end à Venise sur France Culture !

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