

Du Sollers ? Mais oui, mais non, oui et non.
Torsion sollersienne du « Nique Ta Mère » né dans les cités défavorisées. Avec "une vie divine", le « parler-banlieue » fait son entrée, dans toute sa violence, à côté du parler familier soft et du parler familier sexuel, en usage dans son oeuvre depuis longtemps. Reconnaissance en forme de satire d’un trait sociologique par le chroniqueur de son époque qu’est Philippe Sollers. Reconnaissance tardive pourront trouver certains. C’est vrai que Sollers vit plus en haut, au ciel, en Paradis
qu’en bas, dans la fange de la plèbe, au milieu de son parc de goudron et de béton. Certes, ce n’est pas Le Parc sollersien.
Incompatible, Rédhibitoire ? Pas nécessairement. Plus de hauteur peut aussi aider à mieux voir. Et les écrivains, comme tous les artistes, ont plus que d’autres, une sensibilité de sismographe pour enregistrer les variations de la nature humaine, de ses humeurs et de sa comédie.
D’autres questions et les réponses de Philippe Sollers ici :