Noté dans l’Obs du jour, ce début d’article où Sollers, Shakespeare et les sorciers sont évoqués.

Jenni Fagan en 2017 . (©Philippe MATSAS/opale.photo)
« Fille du diable », la romancière écossaise raconte la vie d’un immeuble, d’Edimbourg et d’un siècle. Une « Vie mode d’emploi » grunge, un « SOS Fantômes » version Black Sabbath.
Par Didier Jacob
le 1er avril 2022
« On n’écrit pas toutes ces pièces folles sans être sorcier soi-même. » C’est Philippe Sollers qui parle ainsi de Shakespeare, lequel aurait été, selon lui, nourri au sein des sorcières. « Elles habitent là-haut, en Ecosse, ce sont elles qui font bouillir dans leurs chaudrons cette décoction d’horreur, réservée aux plus grands artistes. » A en croire aussi l’excellente romancière Jenni Fagan, Ecossaise depuis 1977, la Grande-Bretagne a toujours été le terrain de jeu des esprits frappeurs, des diables espiègles et des magiciens malfaisants. Au point que, pendant la Seconde Guerre mondiale, tout ce que le pays comptait de sorciers, d’un bout à l’autre du royaume, concentraient leurs pouvoirs « pour jeter des sorts à Hitler ».
Demandons à Boris Johnson de mobiliser tous les sorciers de son Royaume (Uni) pour jeter des sorts à Poutine !
V.K.