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Anatomie d’une crise : interview exclusive de Jean-Dominique Michel, anthropologue

D 9 mai 2020     C 0 messages Version imprimable de cette Brève Version imprimable   

Anatomie d’une crise : interview exclusive de Jean-Dominique Michel, anthropologue

INTERVIEW EXCLUSIVE : Dans le cadre des entretiens "paroles d’homme" nous avons rencontré Jean-Dominique Michel, anthropologue et spécialiste mondial de la santé. Il nous a confié sa vision sévère du moment dans une interview à hauteur d’hommes. Il nous parle aussi de son nouveau livre qui sort prochainement.

Jean-Dominique rentre dans le vif du sujet : On aurait dû être préparé, on avait toutes les informations nécessaires dans des plans pandémies préparés depuis 20 ans. Il y a eu des départs de feu avec Ebola, le SRAS qui se sont éteints sans que l’on ne sache pourquoi, mais nous devions être prêts. Le temps viendra où l’on évoquera les responsabilités des politiques qui se sont avérés si impréparés alors que les bonnes réponses avaient été prévues.

Il y a deux types de pays, ceux qui ont réagi de la bonne manière comme l’Allemagne, Hong Kong, la Corée, Singapour. La plupart des pays européens ont attendu pour savoir si la crise allait être importante ou pas et cela a pris des proportions incroyables car quand l’épidémie est arrivée, les gouvernements ne s’y étaient pas préparés.

FranceSoir : Jean-Dominique, vous êtes connu de par le monde entier en tant qu’anthropologue professionnel et spécialiste de santé sans être médecin, cela n’a pas dû être facile ?

JDM : J’entretiens habituellement de très bonnes relations avec les médecins et les responsables sanitaires. Un anthropologue apporte un autre regard et d’autres perspectives. Bien des médecins m’ont dit que s’ils n’avaient pas fait leur médecine, ils auraient été tentés par l’anthropologie. Le point commun qui nous réunit est l’intérêt pour l’humain… et sa santé. Ici, j’ai eu pas mal d’attaques personnelles du fait que les autorités s’en sont remis au pouvoir médical pour gérer l’épidémie, alors que comme l’a dit André Comte -Sponvile, «  il fallait aussi inviter des économistes, des sociologues, des psychologues, des enseignants, des membres de la société civile ».

Mes propos ont dérangé cette « médico-cratie » mais aussi plu à beaucoup de médecins qui m’en ont remercié et m’ont encouragé. De plus, je n’ai pas fait carrière dans le monde académique, mais sur le terrain, dans les dispositifs de santé. Quand je me suis formé, c’était encore valorisé. C’était une autre époque, moins spécialisée, plus ouverte à la diversité des expériences dont chacune est formatrice. Aujourd’hui plus qu’hier, on est dans un système de « pédigrée ». C’est comme à l’ATP (association des tennismen professionnels), il y a une classification en fonction des points et selon votre place dans le classement, vous êtes écouté ou non. C’est comme cela d’ailleurs que Raoult peut dire qu’il est le premier dans sa spécialité.

Sans être donc une sommité académique, je suis diplômé d’une Maîtrise et Licence en anthropologie de la santé, avec vingt-cinq ans de carrière en santé publique.

Avant tout, je suis une personne pragmatique autant qu’intellectuelle, un penseur de terrain. Si la main ne participe pas à l’action le cerveau suit moins bien. Les trois éléments qui m’ont intéressés :

Déterminants de la santé : les facteurs de risques et de protection, en particulier le lien social et le sens que l’on trouve à son existence, qui ont un impact majeur sur la santé de chacun.
Rétablissement en santé mentale : Comment fonctionne une personne, quelles sont ses ressources et ses fragilités, sur quoi peut-elle s’appuyer pour aller mieux ? Le rétablissement n’est pas forcément un « effacement » de la difficulté, ou un retour « avant » la maladie. Comment bien vivre avec un trouble bipolaire ou une dépression ? Jusqu’à il y a peu, ces questions n’intéressaient pas beaucoup les médecins. On trouvait dans la littérature scientifique des descriptions des maladies, des recommandations de traitement (choses bien sûr essentielles) mais aucune recherche sur ce qui permet à une personne malade d’aller mieux. Je me suis intéressé à ce sujet dès 2002 et nous venons de créer l’année passée à Genève un « collège de rétablissement ».
Il s’agit de lieux où se partagent des « pouvoirs d’agir » face aux problèmes de santé. Aujourd’hui il en existe aussi à Marseille avec un modèle novateur qui croise et met en dialogue le savoir et les connaissances des patients eux-mêmes et des professionnels.
Epistémologie : la compréhension de la construction du savoir. Je me suis beaucoup penché sur cela, notamment autour des pratiques alternatives de santé, ce qui m’a permis d’appliquer une approche scientifique à des thérapies non scientifiques (parce que basées sur d’autres représentations du corps que celle de la biomédecine.)

Je suis donc devenu spécialiste reconnu de la santé, incluant bien sûr la science médicale. La science médicale comporte dans l’ensemble, on le sait depuis 15 ans, une très faible validité méthodologique où il existe beaucoup de biais et parfois de falsifications.

Cela s’explique dans l’approche moderne de la science médicale par la spécialisation des métiers en silo avec une approche statistique de la médecine. La recherche médicale est souvent instrumentalisée : on sait que les études financées par les grands laboratoires pharmaceutiques sont dans l’ensemble de moins bonne qualité que la recherche indépendante !

Il existe tellement de déchets dans les revues médicales que la recherche devient difficile à croire, de l’aveu même de ces revues !

Dans la science médicale, il y avait depuis longtemps, une tradition de manque de rigueur qui se traduit au travers du faible taux de réplicabilité des résultats des recherches, qu’on évalue aujourd’hui aux alentours de 30%. En psychologie on est à 50%. La recherche en psychologie est donc dans l’ensemble plus fiable que la recherche médicale.

C’est un tabou difficile, mais Pasteur lui-même était un très bon falsificateur.

À force de mettre l’humain seulement sous forme de statistiques, la science médicale a oublié de sortir des silos et de contextualiser l’univers complet de l’humain. L’environnement externe à l’exercice de la médecine n’est pas pris en compte dans les maladies chroniques. Par exemple, si nous prenons une personne âgée qui visite son médecin avec une pathologie, le médecin va généralement donner un médicament alors que ce qui est le plus susceptible d’impacter sa santé tient à son réseau social — c’est ce que montrent de nombreuses recherches.

En conséquence, on oublie de prendre en compte la source de la santé ou on la cherche au mauvais endroit. C’est un fait.

FS : Le monde d’aujourd’hui, comment avons-nous pu en arriver là ?

Je pense que notre principal problème collectif est l’inculture de notre propre nature. Le modèle de société, que l’on a construit, ne tient pas compte de nos réels besoins en tant qu’êtres humains. Construire des villes entières faites de barres d’immeuble par exemple est un environnement dur pour la santé et la vie sociale.

Comprendre la réalité de nos besoins et de qui nous sommes serait la priorité : à la base, l’enfant n’est pas fait pour être assis toute la journée. Une étude a montré que les petits Anglais passent aujourd’hui moins de temps en plein air que les prisonniers. Le premier facteur impliqué dans l’épidémie de myopie qui frappe les enfants est le manque d’exposition à la lumière solaire.

Nous sommes tombés dans un modèle de société mécanique et comptable où l’on brutalise qui nous sommes. Les dirigeants n’ont pas mesuré l’impact du confinement, car ils n’ont pas conscience eux-mêmes de la violence relationnelle et existentielle qu’il provoque.

En confinant, on piétine nos besoins naturels (de lumière, d’extérieur, de lien social) avec pour résultat un impact sur l’immunité de chacun, ce qui prédispose à tomber malade !

FS : Le rôle des élites dans la crise actuelle

JDM : Il existe un énorme fossé aujourd’hui entre les élites et la population, et cela m’inquiète. J’ai reçu des milliers de messages de remerciements suite à mes prises de position, de gens qui m’écrivaient : « Vous mettez des mots sur ce que l’on sent intérieurement et instinctivement alors que tout ce que l’on reçoit des médias et des élites nous prive de pensées. »

Ces élites sur le qui-vive aliènent l’intelligence coopérative qui est la base fondamentale de l’intelligence collective. On a assisté à une stérilisation du débat d’idées avec des règlements de comptes entre experts médicaux ou autres qui décrédibilisaient l’action publique en entraînant une perte de contact avec la réalité… et une perte de confiance de la part de la population.

Les pays du sud ont eu à l’inverse des réactions très pragmatiques. Regardez le combat de chefs sur la chloroquine : la priorité n’a plus été de soigner les gens, mais un fétichisme de la recherche statistique pendant que des milliers de personnes mouraient là où un traitement simple, sûr et peu coûteux était disponible.

Nos sociétés sont devenues tellement performantes dans l’intelligence abstraite que l’on en oublie souvent le bon sens.

Sur la question du dépistage, on observe que les pays qui ont du succès se sont assurés de produire des tests en masse en amont. En France, la bureaucratie a mis cela en échec.

On aurait pu faire comme l’Allemagne, on a eu les mêmes informations au même moments, on en avait les moyens financiers et humains. C’est la décision politique qui a été en panne.

FS : Le rôle des médias :

JDM : Il est très préoccupant. Prenons l’exemple d’un ministre, il ou elle n’a plus le temps de penser, on lui tend des notes qui lui disent que penser. Dans les médias, il existe de moins en moins de pensées indépendantes et la liberté éditoriale a en grande partie disparu.

On a développé le prêt-à-porter de la pensée ce qui peut être commode pour la population, surtout dans les moments chaotiques, car cela dispense de chercher à comprendre par soi-même.

Dans les médias, le même message en gros titres est répété à profusion. Avec seulement trois répétitions dans une discussion, il est prouvé que votre interlocuteur aura une probabilité élevée d’adhérer à une idée et se mettre à la croire.

Jusqu’à ce que les gens finissent par perdre confiance.

Et c’est ce qui arrive en France, où 30% des gens ont confiance dans le gouvernement et sa gestion de la crise. En Allemagne, 70% font confiance à Angela Merkel, qui a parlé à ses concitoyens comme à des adultes.

Regardez le professeur Raoult, il a été très prudent à ne pas se laisser enfermer dans la pensée unique des comités scientifiques, car il savait que s’il les laissait faire, on ne testerait pas sa solution.

FS : Les grandes tendances sociétales qui mènent à l’échec

JDM : On retrouve dans les élites une pensée unique et un formatage de l’esprit. À force d’être dans l’intellect, on a perdu le sens élémentaire de ce qu’est un être humain.

Les discours utilisés et martelés tendent à disqualifier les gens dans ce qu’ils pensent et sentent, et on dénigre avec un certain mépris leur capacité contributive. L’implicite de ces discours énonce en quelque sorte : « vous ne valez rien » « vous ne servez à rien » « vous coûtez cher », si vous n’êtes pas dans le moule alors « vous n’êtes rien ». Cela entraîne une grande souffrance, une blessure de dignité et d’estime dans la population. Alors que chaque personne est un univers en soi, bourrée de ressources et de dons, et qu’il y a en fait une énorme énergie et plein de bon sens dans la population.

J’observe que les grands penseurs sont humbles, conscients de ce qu’ils ne savent pas et non dogmatiques.

Le problème se situe plutôt dans ces pseudo-élites intermédiaires qui pensent avoir tout compris.

Avec une dévalorisation du savoir et de la pensée : au 19ème siècle l’instituteur était une star alors qu’aujourd’hui c’est le maillon en bas de l’échelle.

FS : Les besoins pour la population, comment écrire le monde de demain ?

JDM : La population me paraît aujourd’hui en souffrance par manque de reconnaissance de la valeur et de la dignité de chacun, ce qui se traduit au niveau des personnes par une blessure d’estime ou même de confiance en soi. Je me suis posé la question en observant le modèle tribal de société. Les observations montrent que l’on aura plus ou moins 120 relations significatives dans le cours d’une vie. Les tribus sont formées de 120 personnes et au-delà de ce nombre, elles se séparent pour former une autre tribu. Dans la logique tribale, les 120 personnes se connaissent, comme dans les Schtroumpfs. Il y a le joyeux, le grincheux, le travailleur, …. Et chacun a sa place, tel qu’il est. On ne lui demande surtout pas d’être autrement !

Aujourd’hui, selon ce que les gens arrivent à faire ou non, on dénie à beaucoup leurs qualités de membre de la tribu.

On a perdu la richesse de la diversité. La nouvelle génération recrée de nouvelles tribus.

Le mode de décision est aussi un facteur important à considérer. Dans le monde associatif, par exemple, on voit des modes de prise de décision par consensus d’au moins 80% des membres. S’il y a plus de 20% d’objections, le processus est bloqué et on doit prendre le temps de s’intéresser aux objections et changer la proposition pour en tenir compte. Ceci n’est pas une logique de guerre comme actuellement, mais une logique de consensus. C’est ce qu’on voit normalement en cas de coup dur (désastre naturel ou guerre) ou de vote entre un parti « républicain » et le Front National au second tour : la droite et la gauche démocrate s’unissent naturellement.

Selon les psychologues, il existe au moins huit formes d’intelligence : on dit par exemple souvent que les footballeurs sont bêtes. Bêtes comme leurs pieds mais Il faut être d’une intelligence prodigieuse pour percevoir un ballon agir en une fraction de seconde et marquer un but. L’instinct, la perception de l’espace et le déplacement du corps dans l’espace, la résistance à la pression sont des formes d’intelligence. Il faut que les gens reprennent confiance et n’aient plus peur de leur propre forme d’intelligence,

qu’ils arrêtent de s’excuser de qui ils sont, face à des gens qui les prennent de haut en prétendant qu’ils ont tout compris.

FS : Quelles sont les idées ou conseils que vous avez ?

JDM : En premier, une utopie : je rêve que nous tous, qui avons plus de 35 ans, nous nous retirions de la politique. Nos générations n’ont pas été à la hauteur. Nous devrions demander humblement pardon aux générations nouvelles, de ne pas avoir su construire un monde vivable à leur léguer. Et nous mettre de côté, arrêter de donner le change alors que nous avons construit un monde en lambeaux. Il faut apprendre à reconnaitre ses erreurs, Macron l’a fait du bout des lèvres pendant son discours, mais ce n’est pas assez.

En second : Ensemble on peut aller plus loin mais il faut savoir dialoguer. Collectivement on sera toujours plus intelligent et c’est ce qui manque cruellement dans le débat actuel.

On ne fait pas assez usage de l’intelligence collective et des trésors de créativité et de générosité de la population.

Troisièmement : j’ai l’intime conviction que l’humanité n’existe pas encore ; nous sommes un projet en devenir, inabouti. Nous sommes la seule espèce qui ait une capacité à se transformer, mais nous n’avons pas réussi à démontrer que l’on était viable (regarder l’état de la planète).

Nous sommes même peut-être en train de créer les conditions potentielles de notre disparition.

Il faut sérieusement se poser la question. Quel monde et quelle humanité voulons-nous, ancrés dans quelles valeurs ?

Quatrièmement : nous sommes aujourd’hui dans un monde de l’excès et du manque, avec par exemple d’un côté des gens sans travail, en galère ou même sans domicile fixe, et d’un autre des personnes surchargées de travail et partent en burnout. Les exemples sont nombreux : quand on donne un simple toit, une activité et des responsabilités aux SDF, ils reprennent pied.

Le chemin passera sans doute par le logement garanti et un revenu universel avec plus d’équité et l’engagement à permettre à chacun de participer au bien commun.

FS : Votre livre "Anatomie d’une crise" sort le 20 mai en version électronique et le 17 juin 2020 en version papier, pouvez-vous nous le décrire ?

JDM : On aurait presque pu l’appeler « Anatomie d’un désastre » ! Je pars de la théorie des catastrophes : La plupart des crashs d’avions n’ont pas une cause unique, mais le cumul de petits effets aboutit à une destructivité disproportionnée avec chacun d’entre eux pris isolément.

J’ai donc cherché à comprendre quels sont les chainons qui ont transformés une épidémie, qui aurait pu être banale, en une catastrophe énorme. Le virus ne va sûrement pas tuer plus de personnes que les mauvaises années de la grippe (comme en 1957-58 ou 1968-69) alors que le taux de suicide va énormément progresser dans l’après-coup.

Les meilleures modélisations anticipent que le coût en santé physique et psychique dépassera de loin celui de l’épidémie elle-même.

FS : Que pensez-vous de la validité des études du professeur Raoult ?.

JDM : Mon point de vue est assez radical. Sur la première étude de Raoult, le 16 mars j’ai vu les commentaires d’un internaute, chercheur pendant 30 ans dans un grand laboratoire pharmaceutique, qui m’a dit qu’il ne comprenait absolument pas que l’on ait attaqué cet essai, qu’il considérait lui-même comme très bien fait ! Raoult c’est un expert reconnu par ses pairs, un des tous meilleurs dans son domaine. Je l’ai défendu car c’est comme si on avait dit à Roger Federer qu’il ne sait pas jouer au tennis.

Les études officielles, mises en place pour évaluer l’hydrochlroroquine, sont à mes yeux fallacieuses, orientées pour pouvoir montrer que la solution proposée par Raoult ne marche pas. Si on avait vraiment voulu vérifier l’efficacité de son traitement, cela aurait été facile et rapide.

Ici, j’ai eu l’impression qu’on ne voulait pas savoir et cela tient peut-être aux conflits d’intérêt qui ont été mis en lumière au sein des « conseils scientifiques ».

Raoult a fait preuve de bon sens, il est allé au contact de la population et des malades et n’est pas resté devant son ordinateur à appliquer des protocoles statistiques ou faire de la médecine sur papier.

Je suis sidéré par la manière dont on a essayé de le disqualifier.

Raoult l’a dit c’est la mentalité des élites qui est devenue folle. Quand une personne court un risque aussi important, le devoir du médecin est de le soigner, pas d’opposer des protocoles. Raoult a fait des expériences empiriques afin de sauver des vies, ce qui reste la mission première d’un médecin alors que les autres se sont cachés derrière les statistiques en disant qu’avant de les avoir, on ne peut rien faire. Même Mme Buzyn, semble-t-il, a traité un ami avec le protocole de Marseille. Ce qui ramène au problème de passe-droit des élites, qui interdisent ce traitement à ceux qui n’ont pas les relations nécessaires, mais y ont recours pour eux-mêmes !

Je pense que le Pr Raoult n’a pas voulu se faire taire et donc qu’il a bypassé les procédures habituelles. En regardant les études empiriques, 57% des médecins sont convaincus de son traitement et tôt ou tard je suis convaincu que les faits lui donneront raison — des études de plus en plus solides sont publiées en ce sens. Cela sera plus que probablement lourd de conséquences juridiques pour certains.

Ce qu’on a vu ne relevait plus de la médecine ni même de la science (avec l’éthique qui la fonde) mais on est tombé dans la bureaucratose !!!!

France Soir.

A.G., 9 mai 2020.