56 pages au format 13 x 20 cm broché
ISBN : 978-2-84924-499-9 - 10,00 euros
La poésie dans ce qu’elle a de plus intime dans tout est une activité qui ne cesse de réinventer notre rapport au monde et au langage. C’est parce que le poète transforme notre rapport au langage en tant que sujet que le langage a le pouvoir de transformer notre rapport à la vie. Et c’est ce à quoi nous engage la lecture de ce livre où corps et esprit se conjuguent au vif des lectures, de la musique, de la peinture. Voici un poète pour qui la poésie des autres existe et qui ne situe pas la poésie après eux, mais en avant d’eux. Dès le début, nous sommes pris dans cette odyssée du sujet qui ne se conclut que pour recommencer avec nous dans le jeu des correspondances, du langage et de l’histoire. Là où la poésie n’est autre qu’un corps, un langage et une voix. Pour dire et vivre le langage, faire sujet de son histoire, par delà le monde et vers l’inconnu.

Arnaud LE VAC est né en 1978 en Ile-de-France. Son écriture porte à interroger la poésie et l’art. Il a publié dans l’Anthologie Triages, les revues Ce qui reste, Paysages écrits, Passage d’encres III, Résonance générale. Il est le fondateur de la revue numérique Le sac du semeur.

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Du quotidien à la grande nature : entretien avec le poète Arnaud Le Vac
Pour Arnaud Le Vac, l’Imaginaire est la réalisation de possibles. Les épiphanies passent par tout les processus de création. Si bien que les mots se gonflent de valeur sans pour autant jouer d’effets : ils n’en ont pas besoin. D’un texte à l’autre, un mouvement laisse surgir une magie au service de la présence au-delà du temps. Le lieu de l’Imaginaire est donc un lieu ambigu et paradoxal. Par lui, le poète ouvre à d’autres espaces et créateurs. afin que surgisse un monde non de rupture mais de contact là où le “comment c’est” et “comment dire” de Beckett trouvent des réponse là où tout est en action au-delà des époques. Les textes poétiques proposent ainsi de multiplier les viviers d’illuminations. Entretien
La recension de Fabien Robery.
Arnaud Le Vac, maître du temps
On ne part pas, d’Arnaud Le Vac, est un objet précieux, livre inattendu que l’on ouvre sur la table de travail au moment où Mossoul tombe, où les vertébrés s’éteignent un peu plus et où le juge Lambert met fin à ses jours.
Opuscule sur le temps composé de réflexions en vers libres, le bel ouvrage du fondateur de la revue numérique Le sac du Semeur est une étude en apesanteur sur la disponibilité, l’être, le néant, et la littérature comme liberté.
De nature héraclitéenne, On ne part pas dispose sur la page des fragments, qui sont des totalités, de quelques mots parfois. La suite ici.