« [Odette] tenait à la main un bouquet de catleyas et Swann vit, sous sa fanchon de dentelle, qu’elle avait dans les cheveux des fleurs de cette même orchidée attachées à une aigrette en plumes de cygne. » PROUST, Du côté de chez Swann.
Là, le décor est planté avec son bouquet de catleyas à la main, et son rappel dans les cheveux, mais cela ne nous dit pas encore ce que signifie « faire catleya »…

- Crédir : Le Canard enchaîné

Est-ce qu’un président peut faire catleya ? Oui !
Est-ce du domaine privé ? Oui ! Mais chez un homme public, si le domaine privé impacte l’image ou l’exercice de la fonction, il entre, de facto, dans le domaine public ! Si vous voulez être vraiment libre, devenez écrivain, pas président.
Le langage des fleurs, lui, a toutes les libertés : Sollers l’illustre, ici, à propos de son livre Fleurs, sous-titré Le grand roman de l’érotisme floral :
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