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Marcelin Pleynet : Comme la poésie la peinture

D 6 juin 2011     C 0 messages Version imprimable de cette Brève Version imprimable   

LA TRIBUNE DES LECTEURS

Marcelin Pleynet : Comme la poésie la peinture, Editions du Sandre/Editions Marciana, 2010.

L’oeuvre de Marcelin Pleynet impressionne par son ampleur et par la diversité des registres qu’elle parcourt : poésie, journal, essai sur des écrivains et des peintres, le travail de cet écrivain (essentiellement publié dans les revues et collections Tel Quel puis L’Infini) devra bien être mis, un jour ou l’autre, en perspective.


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Ce recueil de chroniques, qui doit beaucoup à Augustin de Butler, joue sur toutes les tonalités et les possibles que l’art inaugure. Pleynet a depuis toujours une conscience aiguë du caractère destructeur du nihilisme.

L’art pour lui, dans son caractère d’exception, est avant tout une anomalie sociale. Qu’il intervienne sur Cézanne, Picasso, Apollinaire, Matisse, Giacometti, Rothko, c’est l’histoire de l’art, telle qu’elle s’écrit et s’enseigne, que Pleynet conteste. Car cette histoire tente de convertir, à la loi du nombre et à la lecture universitaire, ce qui ne révèle jamais que de la loi d’un seul. Une oeuvre fait évènement et actualité au-delà de toute chronologie. Elle dévoile une présence qui fait obstacle et scandale dans le temps.

( Le langage artistique est toujours un excès, c’est ce que Julia Kristeva a appelé « l’infinité du code », les artistes ne sont pas dans un code fini, mais dans un code proprement infini.

Pascal Boulanger

Résumé

Des évocations biographiques et des approches critiques de l’oeuvre des grands peintres tels Giotto, Picasso, Matisse, Rothko. Les liens étroits entre peinture et littérature sont également analysés.

Présentation de l’éditeur

Qui parle ?
C’est la première question que doit produire tout discours sur l’art.
Qui parle ? Pourquoi ? Au nom de quoi ?
En ce qui me concerne, c’est d’abord et essentiellement mon expérience d’écrivain et de poète qui ordonne mon approche de l’oeuvre d’art.
M. P.

Contenu

Comme la poésie la peinture regroupe onze textes sur l’art parus en revue, principalement dans L’Infini, entre 1991 et 2007 : "Apollinaire illégitime", "Du sujet en art", "Art et littérature au XXème siècle", "Le musée et les modernes", "Cézanne", "Giacometti et la tradition", "Matisse, l’invitation au voyage", "Matisse, une seconde vie", "La religion de Rothko", "Cézanne à Venise", "Picasso... il y a cent ans". Ce volume est la suite logique des précédents recueils publiés par Marcelin Pleynet : L’Enseignement de la peinture (1971), Art et Littérature (1977), Les Etats-Unis de la peinture (1986), Les Modernes et la tradition (1990).

Extrait

APOLLINAIRE ILLÉGITIME
« La lettre volée »
« Seuls renouvellent le monde ceux qui sont fondés en poésie. »
Apollinaire

Les premières pages (pdf)

*

Alain Veinstein

recevait Marcelin Pleynet le 4 avril dernier dans un entretien autour de son livre (émission « Du jour au lendemain », France Culture) .

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