n°52. ARTAUD - BATAILLE |
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WEBERN, DAS AUGENLICHT

- Pleynet, Sollers, D. Roche, Guyotat (rue Jacob, 1972)
« Pour en revenir à votre question : « Quelle périodicité introduiriez-vous dans l’histoire de la revue ? », j’ajouterai [...] la disposition du numéro 47 de Tel Quel (automne 1971). Ce numéro est entièrement consacré à l’oeuvre de Roland Barthes, avec en appendice les « Positions du mouvement de juin 71 » (organe de contradiction intérieur à la revue) et une « Chronologie de l’histoire de Tel Quel de 1960 à 1971 ». Une des premières chronologie de l’histoire de Tel Quel qui soit publiée. On peut y lire dans un style bref et concis les divers modes d’engagements et de déplacements qui furent nécessaires pour maintenir l’indépendance de la revue, c’est-à-dire l’indépendance et la vie d’une pensée susceptible de traverser toutes les formes sociales (ou autres, mais en est-il d’autres ?) d’aveuglement, et de se révéler elle-même à l’être de son propre dévoilement. »
Marcelin Pleynet, Entretien avec Patrick Ffrench,
« Le plus court chemin — De Tel Quel à L’Infini » (Gallimard, mai 1997)
Dans le numéro 51 (automne 1972) Sollers publie un long extrait d’un " travail en cours " — il s’agit de son roman H — sous le titre Das Augenlicht. Allusion à une composition d’Anton Webern sur laquelle il reviendra, au moment de la publication du livre, dans un entretien avec Jacques Henric publié dans art press n° 3 de mars 1973 : « Le texte se déploie comme une cantate (je pensais aux cantates de Webern, par exemple Das Augenlicht) où les blocs de voix, percutantes, s’enlèvent au-dessus d’un passage à vide, pulsion continue [1]. »
Voici Das Augenlicht — " Durch unsere offnen Augen " (direction : Pierre Boulez) :