

Et cette communion fiévreuse était comme on se largue et dérive insensiblement. ’Ainsi - me disais-je - c’est à un des moments les plus désolés de ma vie que j’aurai trouvé le hasard et la force d’exprimer, mais non : de capter ou d’entrevoir ce fameux point de l’attention où tout est décidément interchangeable. ’La pensée défilait devant moi ; ma propre personne et ’moi’ capable non seulement de voir tout cela dans une sorte de lumineuse absence, mais de le soupeser, de le juger, d’en rire... Et, dans ce détachement passionné, l’absurdité, enfin, devenait merveilleux : une réalité merveilleusement absurde.
Une curieuse solitude
CÔTE FACE
« Tout porte à croire qu’il existe un certain point de l’esprit d’où la vie et la mort, le réel et l’imaginaire, le passé et le futur, le communicable et l’incommunicable, le haut et le bas, cessent d’être perçus contradictoirement. Or c’est en vain qu’on chercherait à l’activité surréaliste un autre mobile que l’espoir de détermination de ce point ." »
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Ce fameux point de l’attention, un certain point de l’esprit : c’est l’après-coup de ce point aveugle, qu’est le regard au sein de la vision, sur l’aveugle succion qui précède la réflexivité de l’imago spéculaire (Cf. Lacan, L. xxiii, p. 85).
La torsion entre pile et face, c’est le structuralisme en puissance dans le surréalisme.
Voir en ligne : http://theoriedelapratique.hautetfo...