Le paradoxe irrigue la pensée et l’écriture de Sollers. Omniprésent. Une seconde nature.
Ainsi dans Drame (1965) :
p.22
Ou encore, quelques lignes plus loin, dans la même page :
Notez aussi, comment Sollers tire le paradoxe, à la façon des fusées de feu d’artifices : l’illumination principale en déclenche une autre. Effet magnifié. Ici dans le contexte de Drame dont Roland Barthes a dit : « Drame est la remontée vers un âge d’or, celui de la conscience, celui de la parole. Ce temps est celui du corps qui s’éveille, encore neuf, neutre, intouché par la remémoration, la signification. » (cf. Sollers écrivain)
Dans un autre contexte, Le Secret, 1992, « les confessions non trafiquées ou non réécrites d’un agent secret . », on peut lire :
p. 168.
Ou encore, dans son Dictionnaire amoureux de Venise, 2004, lettre E, Eglises. Dans celle de Gesuatti. « son église ( deux fois par jour, le matin et le soir)...[ou] l’essentiel se passe au plafond avec Tiepolo, grand maître aérien de l’espace. », que voit Sollers ?
p. 220.