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Dante à Florence (II)

Le Purgatoire... et le Paradis. Les Jardins de Boboli

D 11 février 2009     A par D. Brouttelande - Albert Gauvin - C 0 messages Version imprimable de cet article Version imprimable    ................... PARTAGER . facebook


Nous connaissons l’intérêt de fond de Philippe Sollers pour Dante et spécialement pour la Divine Comédie. De « Dante ou la traversée de l’écriture » en 1965 au livre d’entretiens de 450 pages avec Benoît Chantre « La Divine Comédie » paru en 2000, en passant notamment par le Coeur Absolu, en 1987, trente cinq ans se seront écoulés pendant lesquels l’intérêt, loin de faiblir, sera demeuré vif et constant, sans cesser de susciter lectures et interprétations. Probablement cela continue-t-il...

Durant cette période, alors que se poursuivent l’aventure et l’écriture de Paradis (entamé en 1974, le premier volume paraîtra en 1981), Philippe Sollers participe à une émission de trois heures diffusée sur France Culture les 21, 22 et 23 août 1978 dans la série « Un homme, une ville ». Nous en proposons ici, avec ce que cela peut supposer d’imperfection, une transcription littérale donc intégrale.

Ainsi, il y a de cela 30 ans, Philippe Sollers, alors âgé de 42 ans, nous parlait-il de Dante. Très logiquement, donc, trois heures, trois journées en trois lieux différents de Florence, pour évoquer l’Enfer, le Purgatoire, le Paradis...


DANTE A FLORENCE
II - Le Purgatoire... et le Paradis. Les jardins de Boboli
Par Philippe Sollers

1. L’amour qui meut le soleil et les autres étoiles (31’13)

Enregistrement du 22 août 1978.
Texte lu par de jeunes italiens (de 7 à 11 ans) et, en français, par Daniel Mesguich.
Musique de Gesualdo et Monteverdi.

Archives D. Brouttelande

Dans les Jardins de Boboli, tout en haut, il y a une terrasse qui ouvre sur la campagne de Florence, collines d’herbes fraîches et vertes avec des oliviers. Et cette terrasse m’a toujours paru être celle qui a inspiré Bellini dans son allégorie du Purgatoire et Dante dans sa représentation du paradis terrestre à la fin du Purgatoire, et probablement parmi ses morceaux de poésie les plus réussis [1]. C’est le Chant 28 où il arrive dans cette étrange nature qui a le pouvoir de se reproduire sans semence, qui germe, qui vit et qui revit sans cesse d’elle-même.

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Corot, Jardins de Boboli, après 1834 (détail) Manet, <i>Lola de Valence</i>, 1862.

Photo A. Gauvin, Florence, 7 mai 2010 Manet, <i>Lola de Valence</i>, 1862.

C’est donc ici, c’est-à-dire au Paradis terrestre que cela se passe, c’est-à-dire dans une réalité beaucoup plus réelle que celle de ce jardin avec les corps que nous sommes là et qui ne sont peut-être pas de vrais corps. Il y a peut-être en ce moment à côté de moi, un corps beaucoup plus réel que celui qui parle.

Le Purgatoire, c’est l’endroit où on passe des plaintes de l’Enfer aux chants, et c’est l’endroit où la poésie, dit Dante, doit revivre. Il est étrange de voir comment la purification qu’il imagine passe par l’accumulation des références à l’art. Le Purgatoire, c’est un endroit où il n’est question que de peinture, de sculpture, de fresques, de visions, d’apparitions, de voix, de sentences criées rapidement, un peu comme dans La Tempête de Shakespeare. C’est un endroit magique où les anges, les messagers à chaque instant se prononcent sans qu’on les ait vus.

Là, après le passage à travers le feu, car pour être définitivement débarrassé du désir sexuel, c’est dit explicitement, il faut passer dans le Purgatoire par un mur de feu, brûlant, où Dante entre donc avec son vrai corps, tandis que les morts, les esprits, subissent cette peine pendant des années et des années avant d’être délivrés [2]... il passe donc dans ce mur de feu, brûlant, au delà duquel l’attend Béatrice. Et c’est là qu’est le Paradis terrestre, « la forêt, l’autre forêt », tout à fait contraire, inverse de celle qu’on avait au début, la forêt sombre dans laquelle on était perdu, la forêt qui se reproduit d’elle-même, qui pousse et qui repousse, et qui est l’endroit d’où en tant que corps nous n’aurions jamais dû tomber.

Après les chants, viendront d’autres chants et de plus en plus de musique, et de plus en plus de mouvements et de plus en plus de rapidité dans le mouvement et de plus en plus de feux dans la rapidité du mouvement et ça, c’est le Paradis, c’est-à-dire « le rire de l’univers ». Et là, Dante a une très curieuse image, il dit que les esprits dans le Paradis sont d’autant plus splendides, ont d’autant plus d’ardeur, de feu, qu’ils sont plus proches de Dieu et que c’est l’équivalent de ce qu’est pour nous sur Terre, le rire. C’est-à-dire qu’ils n’arrêtent pas de rire en quelque sorte et l’univers est un rire, un immense rire. Etrange vision. Alors qu’en Enfer, au contraire, les damnés sont de plus en plus sombres, c’est à dire tendent toujours vers l’opaque. Encore cette composition alternée où chaque chose répond sans cesse d’une autre, où tout est en échos contradictoires, où chaque endroit a son envers, où il n’y a jamais deux choses qui ne soient pas en harmonie. Et la composition de ce poème, bien qu’obéissant à des lois très rigoureuses, est très étrangement aussi comparée par lui à la liberté maximale. Dans l’Epître 13 où il s’explique sur son Paradis, voici ce qu’il écrit : il dit que « ceux qui vivent de l’intellect et de la raison étant dans une sorte de liberté divine ne sont astreints à nulle coutume ». Ils ne sont donc pas sous la conduite des lois mais ils conduisent les lois. Le poème passe au-delà de la philosophie et de la théologie. Il est évidemment mystique. En cela, il imite très exactement toute l’opération divine, quand Dante écrit de son poème que la forme ou façon d’oeuvrer est poétique, fictive, descriptive, digressive, très somptive : qui abrège et qui résume en passant outre. Et en outre, cette forme est définitive, divisible, probative, improbative et positive d’exemples. Il décrit tout simplement le mécanisme de l’Univers. Cela ne veut pas dire du tout que cela soit savant ou particulièrement obscur, bien que cela soit bourré d’érudition, mais que Dante inventant en quelque sorte la langue italienne (parce que c’est lui qui l’a inventée), ça veut dire aussi que le poème est écrit dans un ton, dit-il, familier, et même terre à terre, et dans un parlé vulgaire, et le même qu’usent les bonnes femmes pour se faire leur compte.

Le point décisif de l’opération qui est en cause ici, on peut le résumer d’un mot qui a été inventé par Dante, qui est le mot transumanar, c’est-à-dire transhumaner, ou plus exactement si on veut, passer à travers l’humanité. C’est très différent de la notion de Surhomme de Nietzsche par exemple. C’est très différent évidemment de la notion d’Homme. Transumanar, c’est passer à travers l’état où nous sommes. Et bizarrement, transhumaner, c’est-à-dire emprunter la forme d’un corps, autrement dit, venir de plus loin que lui et aller plus loin que lui, c’est quelque chose qui implique pour Dante une convergence entre la vision et l’écoute : voir c’est entendre, entendre c’est voir. Il y a comme une sorte de mélange de tous les sens finalement vers une sortie, un point unique. Ce point qui représente dans le Paradis l’apparition la plus élevée, un point aveuglant qui éclipse toutes les autres lumières, un point dans un point, et c’est de ce point que tout le rythme du poème essaie d’en rendre compte.

***

L’Enfer se termine par le mot « étoile ». Le Purgatoire aussi, le Paradis aussi.

A la fin de l’Enfer, quand Virgile et Dante après avoir contourné l’immense corps de Satan, planté au centre de la terre et être passé à travers un petit ruisseau, voient le ciel s’ouvrir devant eux, Dante conclue par « ... et nous sortîmes par là pour revoir les étoiles »

A la fin du Purgatoire, Dante écrit qu’il est « pur et prêt à monter aux étoiles »... et enfin, à la fin du Paradis, après l’éclair qui lui fait comprendre dans un évanouissement ce qui est incompréhensible, il devient lui-même en première personne « l’amour qui meut le soleil et les autres étoiles ». Les étoiles sont, dit-il, comme des meurtrières, comme des interstices, par lesquelles en somme Dieu ou l’amour voit les mondes. Nous, nous voyons les étoiles au dessus de nous. Mais après une sorte de retournement complet, le poème, et Dante à l’intérieur du poème, et Dante devenu Dieu à l’intérieur de son poème, regarde les mondes à travers les étoiles. Il est de l’autre côté des étoiles et les étoiles lui servent d’yeux pour regarder le réel.

Pendant toute la Comédie, tout le voyage de la Comédie, se pose la question du corps de Dante. En effet, il est le seul vivant à se promener au milieu de fantômes, d’ombres, d’esprits, qui n’arrêtent pas de s’étonner de voir parmi eux un corps qui fait de l’ombre, un corps en chair et en os, un corps vivant alors qu’eux sont morts. Dante insiste beaucoup là-dessus. Il est le seul corps vivant de tous ces corps. Les métamorphoses des corps en Enfer, en Enfer c’est-à-dire aussi bien sur Terre, on voit qu’elles affectent l’identité par dédoublement et annulation. Et l’animal et l’Homme se transforment et sans cesse l’un dans l’autre, comme s’il y avait une sorte de dévoration permanente et réciproque et une stupéfaction devant cette dévoration à partir d’une morsure, la morsure de la faim qui mène à l’anthropophagie. La morsure de la faim sexuelle qui tient les corps dans une passion de plus en plus sombre. La faim de l’argent, la cupidité qui est sans cesse dénoncée de part en part. Alors que dans le Paradis, ce qui représente le mouvement, c’est la soif, la soif innée, dit Dante, la soif perpétuelle, la soif du désir de plus en plus exacerbé, de plus en plus rapide et brûlant.

***

Peut-être faut-il nous habituer à ce qu’il y ait de grandes fractures dans le Temps, que le Temps ne se développe pas calmement, pas à pas, mais par crevasses, par éboulis, par coupures. Il y a eu une grande fracture entre le XIII et le XIVèmes siècles. Dante en témoigne. Et je crois qu’il y en une, énorme, maintenant dans le XXème siècle et vers le XXIème siècle. Et ces deux fractures sont appelées à dialoguer entre elles. Qu’est-ce que nous avons cru pendant quelques siècles ? Que l’Humanité se débarrassait de toutes ces histoires d’Enfer, de toutes ces représentations dites moyenâgeuses, médiévales, d’un autre âge, que tout cela était dépassé, que le mal était vaincu. Eh bien le Mal, il est revenu en force. Il s’est montré à visage découvert. Le XXème siècle est celui du Mal le plus radical, le plus excessif le plus nu que l’Humanité ait peut-être vécu. Le Mal, ça a été le camp nazi, ça a été le camp stalinien. Et l’Enfer de Dante à côté nous paraît peut-être une représentation très minimale de ce qu’on peut faire dans cet ordre de chose. C’est un Enfer qui n’est pas à chercher quelque part dans un autre monde, mais dans notre monde. Il est parmi nous sans cesse et à chaque instant au moment où je parle, quelqu’un en ce moment même est torturé quelque part dans le monde. Nous en prenons conscience de façon aiguë aujourd’hui parce que nous savons que l’information est à chaque instant à notre portée. Nous savons qu’au moment même où nous parlons, toutes les informations communiquent, et le cri des torturés et le cri des persécutés est une chose que nous choisissons de ne pas entendre parce que sans cela nous ne pourrions plus vivre et il faut bien que nous vivions. Par conséquent, je crois que qu’il y a une profonde exactitude dans le fait que par exemple, on ait appelé spontanément des choses qui dépassent un peu l’imagination courante « dantesques ». Il y a des moments où la mémoire se ramasse, où le fleuve du Temps sort de lui-même, sort de son lit de sommeil. Et dans ces moments là qui sont des moments de mutation, le Mal se montre avec son vrai visage. Il y a une profonde justesse dans le fait d’avoir appelé Soljenitsyne, « le Dante de notre Temps ». C’est vrai, seulement voilà, c’est un Dante qui ne décrit que l’Enfer, et de l’Enfer sur de l’Enfer, et l’Enfer permanent sur l’Enfer, c’est un Dante sans Paradis.

« Vierge Mère, fille de ton Fils, humble et glorieuse
Plus que toute créature, prédestinée par un décret éternel,
Tu es celle qui a tant ennobli la nature humaine que
Son Créateur n’a pas dédaigné de devenir sa créature.
Dans ton sein s’est rallumé l’amour dont la chaleur a
Fait ainsi germer cette fleur dans la paix éternelle. »

Paradis - Chant 33 -1-9 (trad A. Masseron)

Cette inscription a été placée sur la façade d’un immeuble qui est tout près du Dôme, et qui s’appelle l’Archiconfrérie de la Miséricorde.


Photo A. Gauvin, Florence, 7 mai 2010 Manet, <i>Lola de Valence</i>, 1862.

2. C’est le début du Chant 33 du Paradis... (21’05)

C’est le début du Chant 33 du Paradis, qui est le discours de Saint Bernard au sujet de la Vierge, Saint Bernard qui a écrit des sermons extrêmement célèbres et qu’il faudrait relire aujourd’hui tellement ils sont plein de fraîcheur sur la Vierge. L’inscription a été placée en 1954. Un tout petit peu au dessous, il y a une plaque commémorative du 4 novembre 1966 d’une inondation de l’Arno qui est arrivé presque jusqu’à cette plaque, mais pas tout à fait jusqu’à cette plaque [3]. Cet immeuble est donc en face du campanile de Giotto et c’est le siège d’une fondation ambulancière. Nous sommes devant des ambulances qui vont partir à un moment ou un autre dans la ville pour chercher des malades. Les gens qui desservent cette fondation et qui vont conduire ces ambulances sont habillés d’un costume ancien, avec des chapelets à la ceinture. Elle doit dater du XIIIème siècle et elle est en plein fonctionnement aujourd’hui.

A l’intérieur, il y a une petite chapelle avec au dessus de l’autel une della robbia en faïence bleue et blanche, une Vierge à l’enfant entourée d’anges et près de l’autel un Saint Sébastien et c’est là que Notre Dame de la Miséricorde est priée.

En lisant cet hymne que Dante met dans la bouche de Saint Bernard, on peut dire que rien n’est moins évident que la grande proposition initiale, non seulement « Vierge mère, fille de ton fils », mais celle qui suit tout de suite « terme fixe d’un éternel dessein ». Qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire ? Eh bien, sans doute que l’humanité aura beau se reproduire et avoir l’impression en se multipliant qu’elle avance, qu’elle poursuit son cours alors que tout simplement elle se retrouve face au nouveau problème produit par sa multiplication et rien d’autre. Cela veut sans doute dire que rien n’est plus caché que cet éternel dessein, que rien n’est plus enfoui que la compréhension que nous pourrions avoir de ce terme fixe. Et ce terme fixe c’est ce qui change une mère en fille de son fils. Ou si vous préférez une femme, en fille de son fils qui devient son père. Le noeud que Dante noue là, c’est le noeud même qui va être re-découvert comme fondateur de toutes les pensées humaines par Freud. Finalement, tous les êtres vivants et parlants, tous les animaux parlants que nous sommes, sont pris dans ce n ?ud. Freud a appelé ça l’Oedipe, parce qu’il a pris sa référence dans Sophocle, dans la culture grecque, dans la tragédie grecque. Après tout, il aurait pu tout aussi bien se pencher sur la Divine Comédie et la prendre comme référence. Peut-être que cela aurait approfondi cette notion indiscutable de l’Oedipe. La différence entre Jocaste et Oedipe, c’est que la Vierge, mère fille de son fils ne se pend pas et que le Christ n’a pas à se crever les yeux pour disparaître dans une forêt mais qu’il ressuscite.

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Dante par Botticelli

En s’expliquant sur le titre de Comédie, il est très intéressant de voir que pour différencier son entreprise de la tragédie, Dante rappelle que la tragédie est fondée sur le sacrifice. C’est donc le contraire d’une entreprise sacrificielle qu’il commence. Là où il y a commémoration du sacrifice, comme par exemple dans la tragédie grecque, la tragédie grecque étant une possibilité d’interprétation du drame familial fondamental, c’est-à-dire du crime finalement, lui au contraire, il entreprend une comédie, c’est-à-dire qu’il va y avoir une exposition libératoire, une délivrance. La Comédie, c’est au fond comme un énorme accouchement à l’envers, si on peut dire. Et dans cette perspective qui consiste à passer du plus répugnant, du plus effroyable au plus léger et au plus gai, il y a l’entière justification de la nouveauté de l’entreprise. La culture étant pour ainsi dire tout le temps la rumination du tragique sans issue, la rumination de l’impasse du lieu socio-historique qui ne peut connaître que des interprétations diverses, philosophiques, mais qui ne peut pas proposer une libération. Dante d’ailleurs le dit très bien. Il s’agit pour lui de détourner ceux qui ont la misère d’être né, de cette misère. « La fin, dit-il, du tout et de la partie est de détourner de l’état de misère les vivants exilés en cette vie et de les conduire à l’état de félicité. » La naissance, la vie, le fait d’être en vie est conçu comme un exil. Ce qui va avoir logiquement pour conséquence l’exil par rapport à la Société. Tout être qui conçoit la vérité, et en général ce sont de très grands poètes ou des mystiques, à savoir que le fait d’être né et d’être en vie est un exil, s’il est soupçonné d’avoir cette pensée, et à plus forte raison s’il commence à le déclarer ouvertement, il ne pourra être qu’exilé par rapport au groupe social auquel il appartient, quelque soient d’ailleurs ses nuances. C’est aussi vrai de Sade « détenu, dit-il, sous tous les régimes ». C’est aussi vrai d’un écrivain comme Joyce qui a été obligé de choisir l’exil avec cette triple recommandation pour l’écrivain qui collerait très bien encore une fois à six siècles de distance pour caractériser Dante, à savoir qu’écrire à une certaine limite ne peut se faire qu’à travers « le silence, l’exil et la ruse ».


Le jardin de Boboli

... et le jardin Bardini

Le jardin de Boboli, situé derrière le palais Pitti, résidence d’abord des Médicis, puis des Habsbourg-Lorraine et des Savoie, remonte au XVIe siècle. Le projet du jardin fut donné à Tribolo à qui l’on doit l’amphithéâtre et le développement du jardin par terrasses successives à flanc de colline, dans l’axe du palais Pitti.

Le jardin Bardini [4], à l’arrière du palais Mozzi, à flanc de colline. Ce jardin, restauré récemment, mélange trois jardins : un jardin agricole Renaissance, un jardin baroque et un jardin anglo-chinois dessiné pour un banquier français, Louis Le Blanc au début du XIXe siècle.

cliquer sur la première photo


Photos A. Gauvin et M.D., 7 mai 2010.


[1Le jardin de Boboli est en fait postérieur (1549) à l’existence de Dante et de Bellini. Par contre la terrasse du palais Mozzi, près du jardin Bardini, devait exister du temps de Dante. Voir notre photo plus bas. A.G.

[2

Le purgatoire (Casa di Dante, Florence).
Photo A. Gauvin, 7 mai 2010 Manet, <i>Lola de Valence</i>, 1862.

[3

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L’inondation près du Dôme de Florence (1966)

Voir le reportage du réalisateur Alain Tanner Le courage de Florence</>.

[4Du nom de son inventeur, Stefano Bardini, célèbre antiquaire (1854-1922)

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