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Jacques Henric : « N’AYEZ PAS PEUR »

art press 480-481, septembre-octobre 2020

D 15 septembre 2020     A par Albert Gauvin - C 1 messages Version imprimable de cet article Version imprimable    ................... PARTAGER . facebook



Le numéro 480-481 d’artpress est sorti. C’est un numéro double qui nous déconfine salutairement l’esprit.

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Dans sa chronique, Jacques Henric revient sur la crise du coronavirus à la lumière de publications dont Pileface s’est fait régulièrement l’écho, Ce virus qui rend fou de BHL et divers articles du philosophe italien Giorgio Agamben. Le titre de sa chronique reprend les mots célèbres de Jean-Paul II : « N’ayez pas peur », prononcés, place Saint-Pierre, par le nouveau pape pour inaugurer son pontificat, le 22 octo­bre 1978. Injonction salutaire alors que, partout, de manière déraisonnable, les médias, relayant les paroles des « sachants » et des gouvernements, s’ingénie à maintenir une stratégie de la peur et de l’abêtissement dont on voit bien les effets hypnotiques et tragiques, mais pas toujours les objectifs, dans la mesure même où, du haut en bas de la société, chacun se trouve pris dans une mascarade spectaculaire et, parfois, comique (le sketch, humain, trop humain, de Jupiter s’étouffant sous son masque devant des lycéens fut un grand moment, mais les anecdotes pullulent) [1]...
Sans doute pour contrarier les adeptes de la « fin du monde », voici que Catherine Millet, sur le site d’artpress, nous raconte l’histoire d’une des Unes de la revue qui fit grand bruit, celle qui osa afficher une photographie de L’Origine du monde de Courbet, en mai 1982, alors que personne ne savait encore où pouvait bien se trouver le tableau. Avec le recul, l’histoire est en tous points savoureuse..
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Bernard-Henri Lévy Ce virus qui rend fou Grasset, 112 p., 8 euros
Olivier Rey L’Idolâtrie de la vie Gallimard, « Tracts », 64 p., 3,90 euros



art press 480-481. ZOOM : cliquer sur l’image.
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C’est à Jean-Paul II que l’on doit la reprise de l’injonction biblique : N’ayez pas peur. Je reprends non la Bible mais une chanson d’Aznavour pour préciser que je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, un temps où un pape parlait haut et fort, si haut et si fort que par deux fois on tenta de le tuer pour le faire taire. C’est dire qu’avec le pape actuel, en cette période agitée que vit le monde, la voix de l’Église est devenue quasi inaudible. Le message de lui que j’ai sous les yeux, une Prière pour notre terre (pape écolo, Dieu merci !, il nous a évité le mot « planète »), est une tisane humanitariste tiédasse.

DES GENOUX À TERRE

Qui a parlé haut et fort quand le virus couronné est venu nous rendre visite (nous « déclarer la guerre », ont préféré dire les têtes habitées par les grandes épopées militaires de notre histoire) ? Des scientifiques, experts en toutes disciplines médicales, puis, dans la foulée, les politiques à la tête de l’État. L’urgence de la situation l’imposait ? Sans doute. Rien à redire aux mesures prises par un gouvernement briefé par les spécialistes de la santé. La majorité des citoyens, les dirigeants des divers partis politiques ont sagement obéi. Ils seraient aujourd’hui bien malvenus, la tempête virale calmée, de traîner devant les tribunaux ceux devant lesquels ils se sont prosternés. En revanche, il est des voix que l’on a peu entendues, du moins dans les tout débuts de la pandémie, celles, disons, pour aller vite, des intellectuels. Même l’armada des sociologues, si prolixe d’habitude, est restée aphone. Ce sont pour l’essentiel des philosophes, des historiens, des écrivains qui se sont manifestés. Tardivement ? Pas vraiment, c’est qu’il a fallu quelque temps pour que la grande presse leur ouvre ses colonnes. Notons par ailleurs qu’à aucun moment ils n’ont été conviés par les instances politiques à exposer leur point de vue sur les questions d’ordre philosophique, métaphysique, voire théologique, touchant à la vie et à la mort. Pourquoi pas des prêtres, des rabbins, des imams sollicités eux aussi ? Sauvetage des vies, c’est bien, salut des âmes, pour certains, cela peut aussi compter. Auraient peut-être été évitées les insanes mesures policières visant à interdire obsèques et inhumations. Gageons que le ministre de l’Intérieur d’alors, si sensible à « l’émotion » (au point de lui donner la primeur sur le juridique) éprouvée devant les manifestations de soutien à la famille Traoré, l’aurait été également à celle des familles ayant perdu un des leurs ou interdites de visites à des parents confinés dans les Ehpad. Il s’était dit prêt, ce grand costaud, par quel étrange mimétisme, à mettre un genou à terre. On aurait été intéressé de savoir devant qui et pourquoi il brûlait de s’agenouiller.

TROUS DE MÉMOIRE

Ils ont donc à leur tour parlé haut et fort, dès que l’espace médiatique leur a été ouvert, Pierre Manent, Marcel Gauchet, Bernard-Henri Lévy, Jean-Michel Delacomptée, Giorgio Agamben, Fabrice Hadjadj, Daniel Sibony, André Comte-Sponville, Olivier Rey, Julia Kristeva... Face à la parole officielle massivement dominante, ce fut un revigorant air de liberté qui a soufflé.
Un des premiers, sur le site de sa revue la Règle du jeu, Bernard-Henri Lévy a exprimé à plusieurs reprises sa sidération devant un phénomène quasiment inédit, non la pandémie elle-même, banale, hélas, dans l’histoire de l’humanité, mais la peur qui s’est abattue sur le monde. La peur, un autre virus que le Covid-19, aussi virulent, causant de graves dégâts dans les domaines de la morale, de l’état mental, de l’économie. Virus qui rend fou, comme l’annonce le titre de son livre. Première manifestation de cette folie : l’arasement de la mémoire. Si subsiste le souvenir de la grippe espagnole qui a fait cinquante millions de morts, comment a-t-on pu oublier, se demande Lévy, la grippe de Hong Kong qui, après Mai 68, fut la cause d’un million de morts, décédés dans d’horribles conditions. Idem pour une autre grippe asiatique, partie de Chine elle aussi, qui, dix ans plus tôt, avait tué deux millions d’humains dans le monde. Toutes effacées de la mémoire collective.

PÈRE UBU

Deux autres sujets de stupéfaction pour Bernard-Henri Lévy : les combattants les plus courageux des guerres en cours, ses amis peshmergas, bunkérisés avec masques, et les plus fous, les tueurs de Daech, pris de trouille eux aussi ; le Covid à couronne devenu roi de l’information. Ce sans vie privé de parole a eu la chance que des sachants très bavards ne parlent que de lui, souvent à sa place, pour dire tout et son contraire. Plus la moindre information sur les événements du monde. Disparus des radars, les migrants, la planète sous réchauffement climatique, les guerres, les famines, au Yémen, en Syrie, en Irak, autrement plus meurtrières que le Covid-19, évaporée, elle aussi, la petite pythie Greta Thunberg ... Pas que les corps qui étaient confinés, la parole aussi, sauf une, omniprésente, celle d’un conseil dit scientifique qui aurait pu se contenter de faire ce pourquoi il était fait, à savoir mettre ses compétences au service de la lutte contre la pandémie, sans se sentir obligé, pour amplifier la panique, d’égrener chaque matin par la voix d’un de ses conseillers, se délectant d’une jouissance morbide sensible à l’oreille du premier psychanalyste venu, la liste des morts de la veille, et par une autre voix, celle du ministre de l’Intérieur, les mesures répressives mises en place pour punir les délinquants du confinement. La référence au Surveiller et punir de Michel Foucault ne pouvait que s’imposer à Lévy, d’autant que la prétention de ces conseillers scientifiques à la scientificité de leur science a vite montré ses limites quand le corps médical des grands Professeurs a volé en éclats dans des querelles intestines violentes (cf. la polémique autour de Didier Raoult puis de Christian Perronne).
Comment, dans ces conditions, ne pas avoir vu fleurir chez nos dirigeants sous influence (d’hygiénistes et d’énarques) des projets plus barjots les uns que les autres, à se demander quelquefois si nous n’étions pas sous le pouvoir de quelque Père Ubu : confinement jusqu’à la fin de l’année des plus de 65 ans et, côté répression policière, le coûteux recours à des drones et hélicoptères pour s’assurer que deux ou trois péquins n’étaient pas illégalement en balade dans la montagne, en forêt, ou assis le cul sur le sable d’une plage déserte ? Rappel opportun, par Giorgio Agamben, de la définition de la souveraineté par Carl Schmitt : « Est souverain celui qui décide de l’état d’exception. »

SERVITUDE VOLONTAIRE

Venons-en aux questions plus fondamentales nées de la gestion de la crise Covid, qui touchent à la conception que l’on se fait de la vie. Lévy les a abordées dans son livre, des philosophes, des psychanalystes, des théologiens y ont répondu. De leurs interventions, j’en retiendrai deux, celles de Giorgio Agamben et d’Olivier Rey. Leur interrogation : la vie doit-elle être l’objet d’une idolâtrie ? Dit autrement : la vie doit-elle être une valeur, voire la valeur suprême ? Déjà, dans son essai Homo sacer [2], Giorgio Agamben montrait comment la vie devenue l’enjeu de la politique transformait celle-ci en biopolitique, avec toutes les conséquences néfastes que l’on sait pour les démocraties dans les domaines de la philosophe politique, du droit et de la souveraineté populaire. Pour faire entendre ce qu’il appelait vie, « sacralisation » de la vie, il reprenait le concept de « vie nue » proposé par Walter Benjamin. « Vie nue », à savoir la vie biologique propulsée dans la sphère du sacré. C’est exactement ce à quoi nous avons assisté lors de la lutte contre la pandémie, quand un discours médical, justifié en lui-même, a été instrumentalisé par des pouvoirs politiques pour imposer à des peuples une forme de soumission. La référence au Discours sur la servitude volontaire de La Boétie s’imposait en la circonstance à Giorgio Agamben. Dans son livre-tract paru chez Gallimard, l’Idolâtrie de la vie, Olivier Rey cite notre président de la République annonçant : « Il faut sauver des vies quoi qu’il en coûte. » Que signifie ce « quoi qu’il en coûte », appliqué à telle situation historique de notre passé ? Exemple : armistice de 1940. Que dit en substance Pétain ? Arrêtons les combats, plus de morts, la vie est un bien trop précieux, restez chez vous, la paix, quoi qu’il en coûte. La majorité des Français l’entendent ainsi. Pas tous. Pas De Gaule, pas les jeunes résistants qui ne font pas de leur vie la valeur suprême, quoi qu’il allait leur en coûter : leur vie, devant un peloton d’exécution. Au-dessus de leur vie, il y avait d’autres valeurs pour lesquelles ils se battaient : la liberté, la patrie, leur âme pour certains. Quand je lis, dans un bulletin paroissial de mon quartier, le texte d’un prêtre titré « Nous n’avons qu’une seule vie », je me dis que le catholicisme devient fou à son tour. Le Credo, la résurrection des morts, à la trappe ! Faisons crédit au professeur Delfraissy, président du conseil scientifique, d’avoir correctement fait son métier d’ancien médecin ; en revanche sa foi catholique, dont il aime à faire état, semble bien anémiée au vu de la façon dont il s’est peu soucié du sort réservé aux néomorts du Covid-19, comme les appelle Agamben, passant « dans un autre monde, sans mémoire et sans compassion ». Paradoxe signalé par Olivier Rey : « L’idolâtrie de la vie nue ne serait donc qu’une étape transitoire précédant son abaissement radical. » Question subsidiaire : « Il est permis de se demander si le rejet de toute transcendance [...] n’a pas apporté avec lui de puissants germes de servitude. »

LE BAISER AUX LÉPREUX

Ces sinistres mots de « gestes-barrières », « distanciation sociale », « confinement », ne sont-ils pas les instruments d’une soumission aux implications politiques ? Giorgio Agamben en fait l’hypothèse, s’appuyant sur le chef-d’oeuvre d’Élias Canetti Masse et puissance. Encore un paradoxe souligné par Canetti : « Ce n’est que dans la masse que l’homme peut être délivré d’être touché [...], un mouvement libre ne lui serait en aucune façon possible... celle-là attend un chef, qu’il faudra lui désigner. »


« L’avenir affriolant du couple vu par les prêtres
de ma paroisse. » (Jacques Henric)
Manet, <i>Lola de Valence</i>, 1862.

La peur d’être touché, de serrer une main, d’embrasser un visage, d’étreindre un corps, on y est, sans doute pour longtemps si l’on en croit les hypocondriaques terrifiés qui rêvent d’un confinement perpétuel. Quelle misère, cette image d’un prêtre masqué officiant dans une église quasi vide. A-t-il entendu parler du baiser de l’homme Jésus aux lépreux ? Et ces hommes politiques planqués derrière leur muselière, imaginent-ils le général de Gaulle, dont ils se réclament tous, arrivant masqué pour une conférence de presse, lui, qui visitant Tahiti, comme le rappelle Bernard-Henri Lévy, a sa voiture bloquée par un cortège de lépreux. Que fait-il ? Il descend de sa voiture pour serrer la main de chacun, prend un enfant dans ses bras, étreint l’organisateur de la manifestation, remonte dans sa voiture sans dire un mot.
Dernière phrase concluant le livre d’Olivier Rey : « Quand on ne peut plus donner sa vie, il ne reste plus qu’à la conserver. »

Jacques Henric, artpress 480-481, septembre-octobre 2020.

LIRE SUR PILEFACE :
de Bernard-Henri LÉVY :
Avril 2020 ? Rien
Ce virus qui rend fou
Portrait de Didier Raoult
La grande peur des bien-portants

Sur et de Giorgio AGAMBEN

VOIR AUSSI :
Yannick Haenel, Notre monde s’est intoxiqué Charlie Hebdo, le 25 mars 2020 (l’un des tout premiers articles d’écrivain sur ce qui était en train d’advenir).
La vie et la mort à la lumière du coronavirus (Répliques, 5 septembre 20020/ Réflexions philosophiques en compagnie de Pierre Manent et Olivier Rey)

Et plus largement sur LA CRISE DU COVID 19

*

Histoires de “Unes” : Gustave Courbet en mai 1982

Par Catherine Millet.


Couverture artpress n°59, mai 1982 :
Gustave Courbet, l’Origine du monde (revue par Roger Tallon), 1866.

ZOOM : cliquer sur l’image.
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En cette fin d’été, artpress vous offre une dernière histoire de “unes”, et non des moindres : celle de l’Origine du monde (gratinée, vous vous en doutez).

Mai 1982, nous publions un dossier intitulé “Obscénité”, réunissant des textes de Patrick Amine, Jean Baudrillard, Judith Brouste, Jean-Luc Hennig, Jacques Henric, Denis Roche, Guy Scarpetta, et nous choisissons, pour l’annoncer en couverture, de reproduire le tableau mythique de Gustave Courbet, l’Origine du monde. Tableau d’autant plus mythique que la plupart des gens, nous compris, ignorent alors où il se trouve. Certains ouvrages consacrés au peintre le disent perdu. Un auteur, Georges Boudaille, suggère qu’il aurait pu être brûlé par des suffragettes.
Notre dossier est une réaction à un climat de bien-pensance et de conformisme qui se répand. “Le puritanisme religieux, écrivons-nous dans l’édito, est littéralement supplanté par celui de nos sociétés et de nos idéologies “laïques””. Une loi était en discussion qui visait à assimiler à du racisme toute représentation publique “obscène” d’un corps de femme. Le projet de loi fut rejeté.
En 2020, comme on sait, ceux et celles qui voudraient épurer nos musées n’ont pas débandé.

Ne pouvant disposer d’un bon document photographique, nous “repiquons” la reproduction du tableau dans le catalogue de l’exposition Marcel Duchamp au Centre Pompidou en 1977 (commissaire Jean Clair). Pour atténuer l’effet de choc de l’image, Roger Tallon, qui met en page notre journal, dote le tableau d’un cadre en forme d’écran de télévision (normal, c’est lui qui a aussi conçu le Téléavia portable, presque aussi mythique que le tableau de Courbet).
La reproduction en couverture d’artpress, mais aussi dans le catalogue Duchamp, est assez moche. J’ai toujours soupçonné Jean Clair d’avoir utilisé la photographie non de l’original, difficile à se procurer, mais d’une copie non commerciale exécutée par un ami à lui, excellent peintre réaliste.

Notre numéro est censuré en Belgique, les exemplaires y sont pilonnés.
Octobre 1982, nous répondons à Maria Antonietta Macciocchi, dont nous avions défendu les ouvrages, notamment son Pour Gramsci, qui nous a violemment attaqués dans une revue, nous accusant d’avoir transformé artpress en magazine “pornographique”. Cette figure importante de la Gauche italienne commet une bévue en nous reprochant ce “sexe obscène de femme photographié“. A-t-elle été abusée par le cadre tallonien ? Toujours est-il que nous avions trouvé plus ignorant que nous.

Dans les mois qui suivent, nous ne manquons jamais de reproduire, ne serait-ce qu’en petit format, notre couverture du numéro 59, dans l’espoir que Maria Antonietta Macciocchi, ou n’importe quelle féministe qui partagerait son opinion, tombe dessus.
Décembre 1982, à l’invitation de Dominique Païni qui le dirige, nous fêtons le 10e anniversaire de la revue au Studio 43, rue du Faubourg Montmartre. À cette occasion, nous diffusons en public une interview vidéo de Philippe Sollers par Jean-Paul Fargier, au cours de laquelle Sollers présente la couverture du numéro 59. Alain Cuny est présent. C’est lui qui nous apprend quelques instants plus tard, comme nous prenons un verre au café du coin, qu’il a vu le tableau chez Jacques Lacan où il doit toujours se trouver, caché derrière une métaphore dessinée par André Masson.
Nos aventures avec ce tableau ne faisaient que commencer.
En 1995, il est entré par dation au musée d’Orsay.

Catherine Millet, artpress, 10 septembre 2020.


Couverture artpress n°59, mai 1982 :
Gustave Courbet, l’Origine du monde (revue par Roger Tallon), 1866.

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LIRE SUR PILEFACE :
L’origine du délire (sur L’Origine du monde de Courbet)
Le trou de la Vierge

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J. Henric et C. Millet devant L’Origine du monde.

NUMÉRO DOUBLE

ALAIN FLEISCHER INTERVIEW
GILLES BARBIER WINSHLUSS ENTRETIEN
MARTIN BARRÉ AU CENTRE POMPIDOU
H. DUPRAT ED KIENHOLZ BRECHT EVENS
ÊTRE ARTISTE EN 2020 : TÉMOIGNAGES
TRANSMISSION STATUT RESSOURCES
MUSÉE DE L’ORANGERIE : LE RENOUVEAU
É. LAURRENT R. BOLAÑO A. LEUPIN

Numéro accompagné du catalogue d’Après l’école – Biennale artpress des jeunes artistes – Saint-Étienne 2020, Musée d’art moderne et contemporain de Saint-Étienne Métropole et Cité du design, 3 octobre – 21 novembre 2020.

AU SOMMAIRE DU NUMÉRO


[1Je confesse — mais je lui pardonne — que je trouve Henric sévère avec le pape François, « écolo », dont j’ai lu in situ, à Rome, le 28 juin 2015, l’encyclique « Laudato Si’ ». Quant au mot « planète », voir Désir.

[2Traduit de l’italien par Marilène Raiola, Seuil, 1997 ; rééd. dans Homo sacer. L’intégrale, Seuil, 2016.

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1 Messages

  • Anwen | 15 septembre 2020 - 15:57 1

    « N’ayez pas peur », la fin d’un monde n’est que le retour à la raison primitive.
    La « résurrection » espérée doit faire cesser la domination de l’homme perverti et ses réseaux. C’est en ce sens qu’on annonce « la fin du monde » ; on entend par là un changement de régime social.
    Aussi, comme dit René Guénon, Il ne faut pas se dissimuler la gravité de la situation ; il convient de l’envisager telle qu’elle est, sans aucun « optimisme », mais aussi sans aucun « pessimisme », puisque la fin de l’ancien monde sera aussi le commencement d’un monde nouveau.
    Sois comme la fleur, épanouis-toi librement et laisse les Abeilles dévaliser ton cœur !

    Voir en ligne : Les Abeilles