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NAUFRAGE par Michaël Ferrier

D 29 avril 2020     A par Viktor Kirtov - Michaël Ferrier - C 0 messages Version imprimable de cet article Version imprimable    ................... PARTAGER . facebook


La Tribune libre accueille aujourd’hui, avec plaisir, Michaël Ferrier :


Bonjour Viktor, Pour information, ci-joint mon texte sur le virus qui vient de paraître dans la collection Tracts de Gallimard. Il s’intitule Naufrage : le titre dit tout !
C’est un court texte, dans le style de cette petite collection, qui se propose de réagir à chaud sur un sujet de crise et dans un format bref. Assez casse-gueule comme exercice… Plutôt qu’un de ces journaux de confinement qui, sauf exception, m’agacent un peu (j’espère qu’ils/elles ne vont pas nous faire en plus des journaux de déconfinement !), il m’a semblé intéressant d’en retourner à l’aube de la mondialisation marchande, et de prendre le sujet sous un angle à la fois historique et littéraire. Vogue la galère !
Je prépare un autre texte, un peu plus long et qui sera centré plus précisément sur le Japon : si cela vous intéresse, vous l’enverrai aussi.
J’espère que vous allez aussi bien que possible dans le désastre ambiant, et vous souhaite bon courage !
Michaël

Michaël Ferrier écrit de Tokyo. Le recul de la distance et il s’y connaît en matière de désastre : on lui doit notamment Fukushima – récit d’un désastre (L’Infini, 2012, Folio n° 5549).
Là, son texte s’appuie sur le récit d’un naufrage, plus ancien encore, datant de l’année 1561, mais les leçons humaines que l’on peut en tirer restent universelles par-delà le temps et l’espace :

« Après des tourmentes des épreuves et
des mésaventures innombrables », le 27 avril 1561, après
avoir marché plus de six cents lieues, bu de l’eau croupie
et mangé du singe, les survivants arrivent au port de Banda,
aux îles Moluques, sans vêtements sur la peau et couverts
de blessures. Récupérés par une escadre portugaise, ils sont
reçus comme des revenants de l’autre monde. Le capitaine
a alors cette phrase troublante : « Mieux vaut posséder
moins sur la terre que de traverser la mer pour des biens si
transitoires et de si peu de durée. »

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L’intégrale ICI (pdf)
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Nota : le texte est disponible en ligne gratuitement pendant toute la durée de confinement sur le site de Gallimard

À propos de l’auteur

Michaël Ferrier vit à Tokyo où il enseigne la littérature. Il est l’auteur de plusieurs essais et romans, dont Tokyo – Petits portraits de l’aube, Prix littéraire de l’Asie (L’Infini, 2004), Sympathie pour le fantôme (L’Infini, 2010), Fukushima – récit d’un désastre (L’Infini, 2012, Folio n° 5549), Mémoires d’outre-mer.
Il anime le site Tokyo-Time-Table
Sur Fukushima et "Le temps japonais" voir aussi ICI

Plus sur Michaël Ferrier Ici (pdf)

Michaêl Ferrier sur pileface

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