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Marc Lambron fait mouche...

D 9 février 2012     A par Viktor Kirtov - C 2 messages Version imprimable de cet article Version imprimable    ................... PARTAGER . facebook


Marc Lambron « fait mouche » dans sa critique de L’Eclaircie. La couverture médiatique de ce livre est absolument énorme, et ne pensais pas ajouter de nouvelles critiques, mais lisez Marc Lambron, non seulement pour L’Eclaircie mais pour lui ! Il le vaut bien !

Comme ses livres, l’homme est « brillant et subtil » [1] De la race de ces beaux esprits aux talents multiples, de ces grands commis de l’Etat (il officie comme Conseiller d’Etat), qui un temps préféraient la diplomatie, et nous ont donné la génération des ambassadeurs-écrivains qui surfaient avec agilité sur les fil des deux versants. (Ce qui n’a pas bien réussi au dernier en date l’écrivain-médecin Jean-Christophe Rufin, Ambassadeur de France à Dakar, mais il ne venait pas du sérail. Corps étranger aux Affaires Etrangères, la greffe n’a pas pris ).

Marc Lambron, lui, a suivi le cursus adéquat, collectionnant les laisser-passer : Normale Sup, Sciences Po, ENA et accessoirement agrégation de lettres... Il partage son temps entre le Conseil d’Etat, la critique littéraire (Le Point), la chronique (Le Figaro Madame), l’écriture (voir Bibliographie ci-dessous). Accessoirement, passionné de rock et devenu - il ne pouvait faire moins - expert en la matière...
Elu des dieux : tête bien faîte, multifocale !


Crédit Le Point, 9 fév. 2012 - ZOOM, cliquer l’image
En guerre

La suppression du concours de culture générale à Sciences po indigne Philippe Sollers : « On écrase tout ce qui peut singulariser l’individu  », a-t-il confié à Pascale Clark sur France Inter, dénonçant « un nivellement par le bas » et la volonté non dite de « former des esclaves qui ne disent rien et appliquent, scotchés à leur ordinateur, la mise en coupe technique de l’humanité qui est en cours d’une façon mondiale ».

Un roman de Philippe Sollers, c’est toujours un entrelacement de chronique, de satire, de poème. « L’éclaircie » ne déroge pas à la règle. L’argument-prétexte ? Un homme se souvient de son enfance bordelaise, de sa s ?ur, prénommée Anne, avec laquelle il a un jour échangé un baiser profond à Venise, au bord de l’inceste. A Paris, lors de l’arrivée du manuscrit de « L’histoire de ma vie », de Giacomo Casanova, le narrateur rencontre Lucie, une grande bourgeoise intelligente, à laquelle le lie bientôt un amour secret, sous l’égide de la devise de Casanova, « Sequere deum » (Suivre le dieu). Lors de leurs séances de fin d’après-midi dans un studio du 7e arrondissement, ils évoquent l’air du temps, l’affaire Bettencourt et le souvenir de François Mitterrand, « l’ultime pharaon de la pyramide hexagonale  ».

Sur l’écran du réglage social, les deux amants voient passer des individus déprimés ou conformistes : « Rock, cuir, albums, drogue, visages décavés, trash, gore, images virtuelles, cinéma, slogans pseudo-libertaires. » L’ironie sur les lamentos sexuels de l’époque s’accompagne du souvenir bénéfique de femmes aimées : « Plus la surveillance technique augmente, plus les possibilités de liberté s’accroissent pour les systèmes nerveux éprouvés, » En filigrane, l’ancien maoïste bordelais regarde les Chinois faire main basse sur les chais du Médoc. Le cavalier de la NRF se moque des tablettes, seul le papier fait foi. Et surtout - c’est le c ?ur du livre -la tristesse de l’époque, celle de la « classe moyenne universelle  », est comme jugée par la peinture de deux géants, Manet et Picasso.

Acuité musicale. Le titre du livre renvoie à « l’intime, l’instant, l’éclaircie, la rencontre », c’est-à-dire cette trouée dans le temps que déclenche la contemplation de tableaux essentiels, tels« L’Olympia » ou« Guernica ». Si Picasso voyait l’intelligence dans chacun des coups de pinceau de Manet, c’est que le XVIIIe siècle français, dit Sollers, s’est approfondi et épanoui dans les noirs profonds du peintre du« Déjeuner sur l’herbe ». Puisque les tableaux effacent ceux qui ne les voient pas, ils portent à une prière exultante ceux qui savent les regarder. Sollers est un écrivain de l’affirmation, il y a un« oui » sollersien, comme une cantate de l’être-là : « J’évite autant que possible la mort. » Et aussi : « On arrive, ou pas, à jouer jusqu’au bout son enfance. »

« L’éclaircie » est un très beau livre. Sollers opacifie ses noirs, les travaille en profondeur, leur fait rendre leur charge de lumière. Sans cesse, il transforme le risque de forfanterie en acuité musicale. En dialogue-fusion avec la peinture de Manet et de Picasso, il parle merveilleusement de ce dernier et de ses compagnes, y compris les négatives - Olga, Dora, Françoise. Le souvenir des bordels du Barrio Chino, les femmes secrètes aux yeux sombres, l’éblouissement du trait juste, Sollers a pu les connaître en première personne. « Tout ce qui est atteint est détruit », disait Montherlant. Philippe Sollers, curieuse solitude, est assis sur une ?uvre et écrit pourtant dans le claquement nerveux d’un élan natif. Moiré, ensoleillé, tranchant, polyphonique, son style fait mouche à la chute de phrase : c’est un bonheur ponctué. Et c’est dans ce sentiment, exact et profus, qu’on aura eu la chance de le lire.

« L’éclaircie », de Philippe Sollers (Gallimard, 236 p.).

Image pdf du magazine

Crédit : Le Point, 9 février 2012

Ph. Sollers : Journal du mois, nov. 2006)


LAMBRON

Il faut lire le petit livre brillant et subtil de Marc Lambron, Mignonne, allons voir...  [2], pour comprendre en profondeur le phénomène Ségo. On n’a jamais mieux analysé, selon moi, la pseudo-énigme Mitterrand (Vichy compris), le blocage de « trois gauches exténuées, la marxiste, la libertaire et la socialiste  », le spectre encore glaçant de Moscou, le fantôme de Trotski, l’inconscient de gauche de la droite (Chirac), l’inconscient de droite de la gauche (l’Ordre), la méritocratie de l’ENA, bref les caves de la République. Vous êtes perdus ? Vous redoutez la montée de Le Pen ? Vous trouvez que Sarkozy a plutôt mauvais genre ? La solution est là : une vierge guerrière qui est aussi une mère miraculeuse, un recommencement sans passé gênant, sans culpabilité, sans repentance. Lambron parle drôlement des « orphelins de la faucille et du marteau », du coup d’Etat générationnel que représente Royal (mais aussi Sarkozy), et surtout du fait capital que Ségo «  joue secrètement sur le clavier religieux d’une France en mal de croyances  ». Mitterrand, dit Lambron, était un « misanthrope relativiste, abbé frôleur, connaisseur du Malin ». Ségolène avale ce diable et l’exorcise, de même qu’elle dissipe le long brouillard diffusé par l’axe Vichy-Moscou. Son régionalisme a un côté américain soft, sa maternance écologique peut retrouver bientôt Hillary Clinton (pendant que le sinistre Rumsfeld, celui qui parlait de « la vieille Europe », se retrouve viré à cause du désastre en Irak), son désir de « bonne famille » est un désir immémorial d’avenir. Sur le plan subliminal (plus important qu’on ne croit), le nom de Royal était déjà un atout maître. Mais (Lambron aurait pu le souligner), dans Ségolène vous pouvez aussi entendre Gaule, et aussi de Gaulle. Ségaullène Royal, qui dit mieux ? Sur le fond, je suis d’accord : « Toute personne sensible aux charmes de l’anarchie ne peut qu’observer le processus avec intérêt.  » Ceux qui sont contre Ségo ne sont donc pas anarchistes ? C’est à craindre. Vous croyez lire ici un paradoxe, mais ce n’en est pas un.

Philippe Sollers
Journal du mois de novembre 2006

Marc Lambron sur pileface

Cet Hermès bordelais...
8 mai 2006 - Extraits du dernier roman de Marc Lambron, récemment publié chez Grasset, Une saison sur la terre. L’auteur y évoque sa découverte,...

Avec un grand rire de vizir - Une saison sur terre
8 avr. 2006 - Le message de tous les livres de Marc Lambron est, selon une de ses amies : " Rien ne vaut que l’on meure." "Peut-être est-ce vrai", dit-il vers ...

Marc Lambron, ex-fan des 70’s (pdf)
6 avr. 2006 - lus on lit Marc Lambron - voici son neuvième livre -, plus on comprend pourquoi il est un mal-aimé de l’institution littéraire, pourquoi, à chaque ...

Un an déjà ! — Eh bien, dansez maintenant...
24 avril 2008 : « Le 6 mai 2007, élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République française. Nous sommes dans l’année chinoise du Cochon. »

Barthes, carnets secrets.
29 janvier 2009 - Sur les « Carnets du voyage en Chine »

Bibliographie Marc Lambron

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Marc Lambron (Crédit Le Figaro)

- Théorie du chiffon : sotie, Grasset, 2010
- Eh bien, dansez maintenant !, 2008
- Mignonne, allons voir si la rose..., Grasset, 2006
- Une saison sur la terre, Grasset, 2006, Prix Maurice Genevoix
- Les Menteurs, Grasset, 2004
- Étrangers dans la nuit, Grasset, 2001
- Carnet de bal : chroniques 2, Grasset, 2002
- 1941, Grasset, 1997
- L’ ?il du silence, Flammarion, Prix Femina, 1993
- Carnet de bal, Gallimard, 1992
- La Nuit des masques, Flammarion, Prix Colette, 1990
- L’Impromptu de Madrid, Flammarion, Prix des Deux Magots, 1988

Avais pris beaucoup de plaisir à lire Une saison sur la terre, pour ses qualités d’écriture et le panoramique sur ses années de jeunesse - étudiant en 1974 - celles qui nous marquent tous et nous façonnent. Ces années qui se poursuivent dans le livre, jusqu’en 2004. Avec son talent propre, je dirais que ce livre est à Marc Lambron ce que sont Les Années à Annie Ernaux.


[1Philippe Sollers, Journal du mois de novembre 2006, à propos de son livre « Mignonne allons voir... »

[2Grasset

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2 Messages

  • Viktor Kirtov | 15 février 2022 - 10:23 1

    Suite de notre florilège de La Règle du Jeu. Comment l’un de nos académiciens français les plus libres pratique-t-il ce vice impuni qu’est la lecture ? L’auteur de L’Oeil du silence s’est confié en répondant à notre questionnaire.

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    Marc Lambron dans la bibliothèque de l’Académie Française, décembre 2016.
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    À quel moment de la journée, de la semaine, de l’année, de la vie lisez-vous le plus volontiers ?

    Je peux lire à tout moment, un privilège de lecture s’évaluant par contraste avec le temps que je pourrais perdre ailleurs. Une partie de golf – mais je n’y joue pas –, une série télévisée chronophage, mais j’en consomme peu, ou un dîner rasoir, j’essaie contre ma réputation de les éviter.

    Y a-t-il des livres dont vous puissiez dire qu’ils ont changé votre vie ? Dans ce cas, pourquoi ?

    Proust évidemment. Et à l’adolescence des livres, tous anglo-saxons, qui me donnaient un fort sentiment d’inédit par rapport à la note française. Le Tour d’écrou de Henry James, pour l’indécidabilité angoissante. Des nouvelles de Lovecraft, pour le sentiment de perdre pied dans une inquiétante étrangeté. Le Festin nu de William Burroughs, pour l’effet cisaillant du cut-up dans des nuits fauves. Grande impression aussi à la première lecture du Kaputt de Malaparte, si étrangement occulté eu égard à ses fulgurances.

    Y a-t-il un grand classique – ou plusieurs – dans lequel vous n’avez jamais eu le goût d’entrer ?

    Il n’y a pas de quoi se vanter, mais je n’ai pas lu une ligne de Dostoïevski, sans doute par crainte d’une surdose de staretz. Et je n’ai pas encore ouvert Musil, le ferai-je un jour ?

    Vous est-il arrivé d’aimer des mauvais livres ? Si oui, pourquoi ?

    J’essaie d’éviter depuis longtemps les mauvais livres, sans doute sous l’urgence du temps compté. Lecture sans doute de quelques polars du genre pulp, mais sans m’y attarder. Je ne suis pas assez masochiste, non plus qu’ami de la dérision, pour avoir la forfanterie de cultiver le goût du kitsch.

    La Règle du jeu N°75, 12 février 2022, pages 266 et 267.


  • V. Kirtov | 27 juin 2014 - 18:49 2

    Marc Lambron le Lyonnais, salué par les siens

    L’écrivain et critique littéraire né à Lyon a été élu jeudi à l’Académie française. Marc Lambron est notamment l’auteur de nombreux romans dont "1941", "Étrangers dans la nuit", "Les menteurs", "Une saison sur la terre", "Carnet de bal" ou encore "Tu n’as pas tellement changé" paru en février dernier.
    Dans un communiqué, Gérard Collomb a tenu à réagir à cette annonce de l’institution du Quai de Conti. "Je tiens à saluer avec chaleur et amitié l’élection de Marc Lambron à l’Académie Française. L’auteur des Menteurs, d’Étrangers dans la Nuit, d’Une saison sur Terre est également connu par ses chroniques régulières au Point et à Madame Figaro, où il révèle son style brillant, son humour et parfois sa mélancolie. Son dernier livre paru en 2014 "Tu n’as pas tellement changé" en hommage à son frère m’a particulièrement touché. Comme souvent dans ses écrits, il cite Lyon, ville à laquelle il reste très attaché, comme en témoigne sa préface de Lyon L’humaniste paru en 2004 aux éditions Autrement.
    Cet ambassadeur Only Lyon, ancien élève du lycée du Par cet agrégé de lettres classiques, revient souvent en terre lyonnaise. Nous avons pu partager quelques moments lors de la dernière édition des Nuits sonores ou de la fête des Lumières. Il est intarissable sur la cité, ses mystères, sa beauté. "Ce qu’il y a de plus romanesque à Lyon, c’est la lumière de certains matins. Les corbeaux celtes qui survolent le Confluent, les deux fleuves ombragés de saulaies vous rappellent que c’est le temps qui gagne à la fin". Au nom de tous les amoureux des lettres et des Lyonnais, je tiens à le féliciter et à saluer cette élection".

    Crédit : http://www.mlyon.fr/

    Marc Lambron en cinq livres pour en savoir plus sur le nouvel élu sous la Coupole

    Carnet de bal , Grasset, 2011

    Marc Lambron est un écrivain-journaliste dont les chroniques (entre autres pour le Figaro Magazine e tMadame Figaro) ont été publiées à trois reprises en 1992, 2002 et 2011. Le dernier recueil présente une galerie de portraits où l’on croise Nicole Kidman, « la femme aux profils multiples », Demi Moore en « Phèdre américaine » ou encore Michael Jackson, « un personnage deTim Burton au pays de Lolita. » Dans ce tourbillon de rencontres, Marc Lambron fait preuve de bienveillance pour le monde des paillettes : « Ces gens, Iggy Pop, Michel Houellebecq, Kate Moss, Frédéric Beigbeder, je les regarde un peu comme des amis de la famille, des cousins inattendus que l’on n’aurait pas imaginé fréquenter quand on étudiait au lycée les lettres de Cicéron ouL’Éducation sentimentalede Flaubert. »

    *

    Tu n’as pas tellement changé, Grasset, 2013

    Ce récit autobiographique raconte la disparition du frère de l’auteur, Philippe. Écrit juste après la mort de celui-ci, en 1995, il sera publié des années plus tard. Le texte raconte la maladie, alors que le jeune homme de trente-trois ans va être emporté par le sida, puis la désagrégation du corps, la mort et l’expérience du deuil. Marc Lambron retrace la « rencontre » des deux frères qui, assez distants l’un de l’autre en grandissant, se rapprochent après la découverte de la maladie, en 1987.

    *

    L’Impromptu de Madrid, Flammarion, 1988 (réédition : 2005)

    Le premier roman de Marc Lambron raconte, à la première personne, l’histoire d’amour d’un jeune diplomate français à Madrid pendant la Movida, quelques années après la mort de Franco. Une intrigue amoureuse ne tarde pas à lier le jeune diplomate et une femme espagnole, Anabel. Marc Lambron avoue avoir lui-même vécu à Madrid, en 1983, alors qu’il effectuait un stage à l’ambassade de France. Son personnage expérimente, comme lui, les nuits festives et libérées de l’Espagne postfranquiste. Une « Iliade de poche » selon l’auteur, qui raconte « la prise d’une ville » et la passion flamboyante, destructrice, des deux amants.

    *

    L’Œil du silence , Flammarion, 1993

    Récit biographique,L’Œil du silenceraconte la vie de Lee Miller, modèle du magazine Vogue devenue photographe, l’une des deux femmes accréditées par l’US Army pour couvrir la Libération de Paris et de l’Alsace. Le récit de Marc Lambron saute d’un épisode à l’autre de sa vie. Mannequin dans les années 20, amie de Man Ray et interprète de Cocteau, on la retrouve mariée à un riche égyptien au Caire, puis photographe de guerre... Fasciné par la destinée de Lee Miller, Marc Lambron fait le récit de sa vie à travers les yeux d’un homme amoureux de cette femme insaisissable. L’Œil du silence a obtenu le prix Femina en 1993.

    *

    Une saison sur la Terre , Grasset, 2006

    Hommage le plus explicite de Marc Lambron au rock’n’roll, qui le fascine depuis toujours,Une Saison sur la Terreest de nouveau d’inspiration autobiographique. Ce récit présente le télescopage de deux époques : en 1974, Marc Lambron est élève en khâgne au lycée du Parc, à Lyon. Il délaisse ses versions latines pour aller écouter les Rolling Stones dans les boîtes de nuit et est possédé par le souvenir d’une femme, Marianne. En 2004, lors d’une session d’enregistrement dans les mythiques studios d’Abbey Road à Londres, l’auteur voit réapparaître les héros musiciens de sa jeunesse, puis il recroise Marianne

    Crédit : Le Figaro

    *

    Notre plus jeune académicien

    Quelques semaines après l’élection du philosophe Alain Finkielkraut, c’est au tour de Marc Lambron de rejoindre l’illustre cénacle du Quai Conti. Élu jeudi 26 juin au fauteuil 38, au 3e tour de scrutin par 13 voix, il succède au Nobel de médecine François Jacob, décédé en avril 2013.

    À 57 ans, Marc Lambron devient ainsi le plus jeune académicien, juste devant Dany Laferrière (61 ans, élu en décembre) et Jean-Christophe Rufin (62 ans, élu en 2008).

    Crédit : Sabine Audrerie (avec AFP)/ La Croix

    *

    GIF VOIR AUSSI :

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    Avec un grand rire de Vizir

    Marc Lambron : Un an déjà !