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Ph. Sollers : Beigbeder aime bien foutre le bordel

suivi de "Allez-y Guyonne"

D 7 octobre 2011     A par Viktor Kirtov - C 1 messages Version imprimable de cet article Version imprimable    ................... PARTAGER . facebook


Premier Bilan après l’apocalypse de Beigbeder commence par un préambule ou il prend les habits de Don Quichotte, devenu cavalier de l’apocalypse combattant le livre numérique sur écran. Il pourfend de son épée ces ennemis virtuels maléfiques. Dans un mouvement de main magnifique, son épée d-écrit dans l’air de grands cercles évanescents qui s’effacent en même temps qu’ils s’écrivent. Beigbeder-Donquichote pleure la mort annoncée de la lecture, et du codex de Gutenberg.

Prétexte à nous livrer une nouvelle liste de livres, un choix « subjectif, injuste, bancal, intime », qu’il assume comme tel, les cent livres qu’il emporte avec lui sur son grand destrier, les livres capables de voyager, avec lui, dans le ciel et le temps - aussi longtemps que les échos de lumière qui nous viennent du Big Bang.
Chaque livre retenu y est commenté. Laissez tomber les visions apocalytiques préliminaires, mais lisez-les commentaires de Beigbeder. Même si la liste est partiale ou bancale, les plus réticents comme Catherine Millet qui commençaient par crier « c’est n’importe quoi ! », se laissent séduire par Beig et l’exercice. Voyagez dans les livres ! Et là, vous en avez 100 pour le prix d’1 ! comme le dit la manchette du livre...

Alors qu’ Amazon lance sa liseuse numérique "Kindle" en France, à 99 ?, pied de nez involontaire à l’auteur de "99 francs", et réponse sans sommation à son baroud d’honneur en faveur du livre papier.

Le Nouvel Observateur a demandé à cinq écrivains ce qu’ils pensaient de son classement. Philippe Sollers a répondu :

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Philippe Sollers : « Beigbeder aime bien foutre le bordel »


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Dieu existe, Frédéric Beigbeder l’a rencontré : Bret Easton Ellis, le plus grand romancier de tous les temps, plus fort que Proust, Céline, Joyce, Sartre, Houellebecq, Littell, et, bien entendu, Beigbeder lui-même. Devant ce géant, qui a libéré une nouvelle génération géniale, tout le monde doit être couché. Après « American Psycho », que faire ? Rien, c’est fini. A quoi bon aligner ensuite, avec talent, une centaine de noms superflus ?

Mais Beigbeder aime bien foutre le bordel. Dans son bazar encombré, on ne s’étonnera donc qu’à peine de trouver en 3e position le pâle « Paludes » de Gide, alors que Philip Roth est 37e (et pas pour son meilleur livre). Ça s’appelle brouiller les cartes pour faire ressortir sa propre supériorité.

On me trouve ainsi à la 60e place, merci, mais un attardé dans mon genre appréciera, avec le sourire, de voir Paul- Jean Toulet 6e, alors que Georges Bataille est 64e, Cocteau 54e et Hemingway 91e. Les absents qui en disent long, bien qu’ils soient morts, sont Céline et sa Correspondance, tout Morand, et, plus gênants, sans doute pour l’auteur, Muray, Berthet, Debord, peu appréciés aux Etats-Unis d’Amérique.

Ajoutons l’oubli scandaleux d’un volume que j’ai publié [1] : « Nouvelles sous ecstasy », de Frédéric Beigbeder, de loin son meilleur livre.

PH. S.
Le Nouvel Observateur 15-09-11

Dernier livre paru :
Discours parfait (Gallimard)


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Allez y Guyonne

La rentrée de Philippe Sollers

Par Guyonne de Montjou

France Inter samedi 1er oct 2011

le samedi de 13h20 à 13h30

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Rue Gaston Gallimard, 7ème arrondissement
- Allez-y Guyonne !

Est-ce que vous êtes à l’aise Philippe Sollers dans cette rentrée littéraire ?

Très à l’aise, d’autant plus que je ne rentre jamais dans ce qu’on appelle la rentrée littéraire. Je suis tout à fait absent, dehors, tout en étant tout à fait dedans, comme un poisson dans l’eau, à travers tout un torrent de poissons qui font semblant d’être littéraires [...],vous vous rendez compte, un pays qui publie 647 romans, dont seuls 4 ou 5 ou 6 - allez soyons généreux - 7 ,8 vont surgir, ... tous ces poissons qui vont pourrir, tous ces livres qui vont aller au pilon...
[...]

Quel chemin arrive à se frayer, quand même, la vraie littérature  ?

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Le livre sur Amazon

Mais la vraie littérature, elle est absolument increvable, contrairement à ce que vient de vous dire ce charmant Frédéric Beigbeder : l’Apocalypse, c’est affreux, le livre papier va disparaître... mais d’où lui est venu l’idée que les gens lisaient ? Mais les gens qui lisent, qui lisent vraiment, mais c’est très rare ! Depuis toujours. Il n’y a rien de nouveau...voilà.

Il y a une marchandisation énorme en cours, [mais le vrai enjeu c’est] le fait de pouvoir simplement lire en comprenant ce qu’on lit, c’est-à-dire en l’entendant et, surtout, en s’en souvenant...
J’ai créé un mot, parce que je le crois tout à fait adéquat, c’est le verbe « oublire » parce que ’importe quel psychanalyste vous dira qu’il a affaire à des patients - ou des patientes - qui ne peuvent se concentrer sur une page, et qui oublient ce qu’ils ont lu, dans la minute ou la demi-heure qui suit. Ils lisent mais, en fait, ils oublisent.

C’est pour ça que la question va devenir de plus en plus la poésie, ...c’est-à-dire le fait d’apprendre par c ?ur... Qui n’est pas capable de mémoriser des poèmes est désormais perdu.

Et les gens qui font semblant d’avoir lu sont les plus dangereux.

On peut les interroger, on voit très bien qu’ils ont rien lu, du tout. Ils font semblant :

- Ah oui, bien sûr... Proust...! Baudelaire...!

- ...Alors faîtes-moi plaisir dîtes-moi seulement trois vers de Baudelaire... Trois, c’est pas beaucoup quand même, ou trois vers de La Fontaine... dîtes moi trois vers.

Mais le vert paradis des amours enfantines,
Les courses, les chansons, les baisers, les bouquets,
Les violons vibrant derrière les collines,
Avec les brocs de vin, le soir, dans les bosquets
 [2]

Ah, vous avez entendu,
Là, votre corps est convoqué

A votre avis, Philippe Sollers, quel est le rôle du corps dans la littérature ?

Je vous lis le début de tous mes livres - on ne va pas y passer trois heures - et vous allez voir que paf-paf-paf. tout cela est disposé d’une certaine façon rythmique, musicale ...où tous les sens ont besoin d’être convoqués[...]

Si vous avez un corps qui est sensible au langage, ...vous lisez !

Mais si vous avez perdu dans la publication et le bavardage sociétal, alors vous lisez rien, et puis, vous n’auriez jamais lu à n’importe quelle époque.
Il y a très peu d’êtres humains qui font attention à leurs cinq sens à la fois.
C’est ça qui est exproprié.
Mais après tout les être humains ne demandent peut-être pas mieux que d’être expropriés de leur propre corps.

Leur corps les gêne. Ils ne savent pas très bien en jouer. Il sont même effrayés à l’idée d’avoir joué ça... D’où les problèmes de la sexualité ...et patati, et patata... C’est pour ça que la littérature est un vice, c’est-à-dire que le vice ça consiste à savoir jouer de soi-même avec des mots et des phrases et la musique que ça entraîne. C’est très rare.
Mais peut-être que les êtres humains possédant un corps ont été, de tout temps, très rares.

Si on rentre dans le fond de la thématique, au-delà de l’activité de lire,
l’amour qui après tout est la seule aventure Est-ce que finalement la littérature ne sera pas toujours sauvée grâce au fait qu’on a besoin d’exprimer toujours, l’amour, le sentiment amoureux ?

L’amour a très mauvaise réputation, en général pour des raisons simples,
c’est la plupart du temps un ratage qui entraîne de la violence.
Le grand obstacle à l’amour, c’est la sérénade et la bouillie romantique.
L’amour c’est absolument puni ou punissable...

...Oui, la société, c’est-à-dire le dieu aujourd’hui, c’est-à-dire le diable à horreur de l’amour. C’est quelque chose qui est tout à fait réfractaire aux ensembles sociaux. On vous vend sans arrêt de l’amour [...]

... ça singularise à mort !

L’affaire DSK ?

Magnifique ! [...]
... l’argent énorme, énorme et le sexe, ... vous êtes dans l’actualité brûlante de l’époque.

(je dois décrire vos gestes, l’argent énorme : vous étendez vos bras - et le sexe : tout petit)

Strauss Khan, le pouvoir, l’argent, le sexe [...]

Il n’a pas été efféminisé par le FMI... le Fond de Masturbation de Manipulation International, si vous voulez...

C’est un cocktail absolument Molotov... [...] C’est une histoire de tous les diables, c’est admirable, c’est fascinant... et ça va irradier tout ce qui est de gauche, de droite - de droite, de gauche.

Est-ce que vous croyez que notre époque est trop réveillée, elle est comme frénétique devant ces chaînes d’information en continu, ces news, ces breaking news..?

Moi, j’aime beaucoup ça !
D’un côté j’écris et je fais silence et de l’autre j’allume ma BFM-TV [3], mon Aie-télé...
[...] une rafale LCI toutes les vingt minutes. [...] il s’agit de savoir qui sait s’en servir ou est qui absolument gavé et hypnotisé. Moi, je suis très pour que ça défile comme ça, tout le temps. Ca se néantise tout à fait, presque sur le champ.

Vous avez un autre rapport au temps qui est en train de se mettre en ?uvre [...]
On ne vit pas une époque agitée, mais une époque à forte connotation hypnotique, autrement dit, vous êtes dans l’hallucination permanente. C’est très intéressant. Le retour en arrière est de toute façon impossible. [...]
Donc vous pouvez vous asseoir sur la rive, ce que je fais, comme un sage Chinois, qui regarde, le fleuve... voilà !

Vous disiez « Il faut savoir s’en servir » Est-ce qu’il y a une clé pour maintenir ces deux pôles : S’asseoir sur la rive et monter sur le bateau ?

Moi, je ne voudrais pas vivre à une autre époque, c’est tout à fait intéressant.
En même temps que vous avez la dévastation, vous avez quelque chose qui surgit comme une éclaircie...
C’est le titre de mon prochain roman ! [L’éclaircie]

...C’est le vers fameux de Hölderlin, qu’Heidegger répète souvent : « Là où croît le péril, croît aussi ce qui sauve ». [...]
Le péril n’a jamais été plus grand, la dévastation plus impressionnante...
Mais vous avez là quelque chose qui est comme une sorte de salut qui vous est adressé à vous, à vous seul. [...] ça n’est pas dans l’être ensemble, c’est dans l’être, et tous ceux qui disent le contraire mentent.


LA VERSION AUDIO DE L’INTERVIEW

*

LE COMMENTAIRE

Outre que dans cette brève interview, Sollers révèle le titre de son prochain roman : L’éclaircie, on y trouve quelques éléments familiers de sa rhétorique :

1. L’affirmation des contraires :

« je ne rentre jamais dans ce qu’on appelle la rentrée littéraire. Je suis tout à fait absent, dehors, tout en étant tout à fait dedans »

Tout existe et son contraire : reflet de pensée chinoise, chère à Sollers, (aussi celle de la pensée maçonnique). Il faudrait plutôt dire « coexiste »...

2. L’art du contre-pied :

- «  Est-ce que vous croyez que notre époque est trop frénétique...?
_
- On ne vit pas une époque agitée, mais une époque à forte connotation hypnotique »

3. L’antiphrase hyperbolique

A propos de DSK :

« C’est un cocktail absolument Molotov... [...] C’est une histoire de tous les diables, c’est admirable, c’est fascinant... »

4. L’antiphrase, l’humour et l’ironie qui consistent à faire semblant d’adhérer à une idée à laquelle il n’adhère pas, avant de la retourner.

- «  ...ces chaînes d’information en continu, ces news, ces breaking news..?


-  Moi, j’aime beaucoup ça !
[...] une rafale LCI toutes les vingt minutes. [...] il s’agit de savoir qui sait s’en servir ou qui est absolument gavé et hypnotisé. Moi, je suis très pour que ça défile comme ça, tout le temps. Ca se néantise tout à fait, presque sur le champ.
 »

ce qui n’interdit pas d’enchaîner sur une ouverture à la réflexion :
« Vous avez un autre rapport au temps qui est en train de se mettre en ?uvre... »

L’affirmation massue
(Autre spécialité sollersienne). Pas de place au doute, pas de ratiocinage... [4]

« ... tous ceux qui disent le contraire mentent. »

5. Saupoudrez de quelques formules plus ou moins à contre-courant... ou inattendues

« La vraie littérature, elle est absolument increvable »

« Les gens qui font semblant d’avoir lu sont les plus dangereux. »

« Qui n’est pas capable de mémoriser des poèmes est désormais perdu. »

« Si vous avez un corps sensible au langage alors vous lisez ! »

« Il y a très peu d’êtres humains attentifs à leurs cinq sens à la fois. »

« Le grand obstacle à l’amour, c’est la sérénade et la bouillie romantique »

« L’amour c’est absolument puni ou punissable... »
...

Servez chaud, en direct,
Allons y Guyonne !

D’autres points de vue


DAVID FOENKINOS

C’est sûr que c’est un classement très intime et personnel. Forcément, je trouve qu’il y a de grands oubliés. Je dirais, pour n’en citer que quelques-uns : Romain Gary, Milan Kundera ou encore Albert Cohen. Pour paraître intello, je devrais aussi m’insurger contre l’intolérable oubli de Gombrowicz ! Mais ce qui me surprend encore plus, ce sont les absences de Céline et Nabokov. Quoi « Lolita » n’est pas dans le top 100 de Beigbeder ? Est-il passé aux femmes mûres ? Faut croire qu’un Matzneff lui suffisait.

En revanche, il y a de nombreux auteurs dont nous partageons le goût, mais je n’aurais pas choisi les mêmes livres. J’aurais pris « Anissa Corto » pour Moix, « Un roman russe » pour Carrère, ou « la Panoplie littéraire » pour Frank. Et surtout pas « Plateforme » pour Houellebecq. C’est un auteur que je vénère, mais il a choisi le seul livre que je trouve un peu en dessous des autres.

Par contre, complètement d’accord pour Philip Roth dont « Un homme » est mon livre préféré. Je préfère Roth quand il parle des femmes, de la vieillesse, plutôt que dans son ambition de raconter l’Amérique. Pour le reste, j’adore l’idée de faire un top de ses goûts (comme le personnage de « High Fidelity ») et ça me donne envie de découvrir plein de textes que je ne connais pas. Ou disons plutôt : je me rends compte de mon inculture !

D. F.

Dernier livre paru :
« les Souvenirs » (Gallimard).

Crédit : Le Nouvel Observateur 15-09-11

*


CATHERINE MILLET

Au fur et à mesure de la lecture de cette liste, mon premier réflexe a été de me dire : « C’est n’importe quoi. » J’ai vite rétabli : cette liste n’est précisément pas n’importe quoi mais un subtil équilibre entre références historiques garantes de l’esprit moderne, goût réel du sélectionneur qui a plus de profondeur que l’image du frivole qu’il donne de lui, options réacs qui correspondent sans doute à l’orientation de sa pensée, insistantes pour la provoc, amitiés nécessaires et copinage occasionnel.

Tout au plus peut-on dire qu’on partage tel ou tel choix, pour ma part Ballard, Bataille, Colette, Hemingway, Houellebecq, Kerouac, Miller, Murakami, Sollers, fermer les yeux devant ceux qui carrément vous paraissent surfaits (Littell), ou malodorants (Nabe) et s’amuser à dresser sa propre liste.

Évidemment, je trouve un peu énorme l’absence d’Aragon, Artaud, Bernanos, Céline, Claudel, Gary, Genet, Gombrowicz, Joyce, D. H. Lawrence, Leiris, Musil, Nabokov, Pasolini, Proust, Woolf, et du Nouveau Roman dans son ensemble. Et je regrette parmi les contemporains, celles de Bolaño, Guibert, Guyotat, Kundera, Quignard, pour une plus jeune génération, Vila-Matas, Angot, Fleischer, Forest... Mais la confrontation de listes n’aurait d’intérêt qu’à condition d’isoler quelques oeuvres et d’engager à leur propos un vrai débat. Donc ça sera pour une autre fois.

En fait, ce panthéon n’aura vraiment de l’intérêt que pour des historiens qui, si les propres livres de Frédéric Beigbeder ont la fortune de rejoindre le meilleur des oeuvres qu’il cite, la décortiqueront à loisir afin de mieux éclairer et sa personnalité dont on se souciera alors, et son ?uvre.

C. M.

Dernier livre paru :
Jour de souffrance (Points Seuil)

Crédit : Le Nouvel Observateur 15-09-11


Beigbeder et Sollers

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Le livre sur Amazon

Sollers nous l’a dit, il a publié Nouvelles sous extasy de Beigbeder, dans sa collection l’Infini, en 1999. Le livre est maintenant disponible en poche. Dans ce roman, l’on y retrouve Philippe Sollers « pendu par les pieds à la cloche de l’église de Saint-Germain des-Prés ». Ruade générationnelle, coup de pied de l’âne, pied de nez ? Il faut bien tuer le père, non !

Dans le préambule de son Bilan après apocalypse, intitulé Making of [5] Beigbeder salue la « guerre du goût » de Sollers qu’il a inscrite dans le papier avec son livre éponyme. La parole à Beigbeder :

« Les livres sont des tigres de papier, aux dents de carton, des fauves fatigués, sur le point de se laisser dévorer. Pourquoi s’obstiner à lire sur un objet pareil ? Des feuilles fragiles, inflammables, reliées, imprimées, sans batterie électrique ? Tu es obsolète, ô vieux livre bientôt jauni, nid à poussière, cauchemar de déménageur, ralentisseur de temps, usine à silence. Tu as perdu la guerre du goût... » (1) avec ce renvoi : 1. « L’expression est de Philippe Sollers, qui écrivit en 1994 : "J’emploie le mot guerre parce que c’est la guerre, et que ne pas le reconnaître relève, au mieux, de la niaiserie ; au pire, du cynisme manipulateur." (Note de l’auteur.) »

Beigbeder mène avec ce livre sa propre guerre du goût.

*


SUR PILEFACE

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Beibeder interviewe Sollers à La Closerie des Lilas, mars 2000

Sollers se démasque à la Closerie des Lilas. Une interview de Frédéric Beigbeder
c’est ici.

Ludivine comédie
c’est ici.

Beigbeder sur Sollers à propos de « Window On The World »
c’est ici.

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Beigbeder et Sollers, avril 2008

L’écrit est insubmersible
c’est ici.

Le livre est mort, vive le livre
la chronique De Frédéric Beigbeder

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[1dans la collection L’Infini

[2Les Fleurs du mal (1857)

[3Intonation facétieuse

[4« ... point d’arguments dubitatifs ! de ratiocinages perfides ! » (Céline, Mort à crédit).

[5« Making of » que Laurent Ruquier prononce avec liaison à la française : « Makin Gof »...

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