Sur et autour de Sollers
vous etes ici : Accueil » NOTES » Le numéro 3 de la revue Ligne de risque est paru par : PileFace.com
  • > NOTES

Le numéro 3 de la revue Ligne de risque est paru

D 24 mars 2022     C 1 messages Version imprimable de cette Brève Version imprimable   

Le numéro 3 de la revue Ligne de risque (nouvelle série) est paru.

Vous pouvez le commander ici.

Éditorial

François Meyronnis, Sandrick Le Maguer & Julien Battesti

Extraits :

« Le monde est malade, beaucoup plus malade qu’on ne croit,
et c’est d’abord ce qu’il faudrait reconnaître, afin de le prendre en pitié. »
Georges Bernanos

Sans doute l’apparition du virus couronné a-t-elle levé le voile sur l’époque. Qu’un événement considérable soit venu vers nous, impossible de le nier. Et aussi qu’il est indissociable de notre entrée dans l’âge planétaire. Mais cet événement, seul un imbécile à la conscience embrumée le réduirait à un problème de santé publique. À sa décharge, il est vrai que tous les moyens d’ahurissement ont mis en exergue cet aspect, et cela sans relâche, avec une insistance qui eût étonné même le dictateur albanais Enver Hodja, pourtant l’une des pires crevures staliniennes, et aussi peu effarouché que possible en matière de propagande abêtissante. À croire que notre temps a fait des progrès dans cette sinistre discipline ; qu’on endoctrine toujours, mais avec des biais plus insidieux ; en étiolant les populations par en dessous à l’aide des nouvelles techniques d’emprise.

[...] Mais ne nous laissons pas obnubiler par les chiens de manchon du nihilisme rampant. Voyons plus large. La crise prétendument « sanitaire » a fait apparaître le point où nous en étions rendus. Il n’y a plus de monde. Notre planète est vouée à la fois à l’errance la plus complète et au contrôle cybernétique qui porte l’errance à son comble. À cet égard, la mise en spectacle d’une Terre en train de lutter contre le virus couronné n’est rien d’autre qu’une marche vers l’immonde. En ce sens, la remarque de l’oligarque Klaus Schwab est juste. Le virus a bel et bien été « un point d’inflexion fondamentale dans notre trajectoire mondiale ». Et l’un des traits de cette époque terminale, c’est la manière dont le monde factice des réseaux se superpose de plus en plus au monde réel, jusqu’à l’ingurgiter ; de telle sorte que la réalité tende à devenir, par un renversement paradoxal, une simple province de la virtualité.

LIRE ARTICLE...

A.G.