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Georges Bataille, Courts écrits sur l’art

D 29 décembre 2017     C 1 messages Version imprimable de cette Brève Version imprimable   

Les Éditions Lignes poursuivent la réédition de textes de Georges Bataille, les arrachant au tombeau des Oeuvres complètes où ils étaient ensevelis.

Georges Bataille
COURTS ÉCRITS SUR L’ART
Préface de Georges Didi-Huberman

Parution le 14 novembre 2017.
Éditions Lignes.

Ici réunis pour la première fois, ces textes témoignent du constant souci de Georges Bataille de « voir » auquel l’art invite, certes, mais auquel Georges Bataille a toujours en toute matière invité, et dont il n’est pas loin de faire une condition supplémentaire de la pensée.

Les livres de Bataille sur l’art, peu nombreux, sont connus : son Manet, essentiel, son Lascaux ou la naissance de l’art ; et aussi, quoique différemment, ses Larmes d’Éros qui ne constituent certes pas à proprement parler un livre sur l’art, mais que l’art illustre surabondamment (qui fait à l’art une part non pas illustrative mais presque conceptuelle).

On connaît beaucoup moins, par contre, pour ne pas dire du tout, ses « courts » écrits sur l’art, nombreux ceux-ci (il convient de préciser : les arts de la photographie, de la peinture – Van Gogh, Picasso et Goya, mais aussi Masson, Klee, Ernst, etc., du cinéma – Bunuel et Dali, Eisenstein) ; des articles pour la plupart, publiés avant guerre dans la maintenant prestigieuse, mais à l’époque hétérodoxe ou frénétique revue Documents (quelques articles définitifs, entre autres : « Œil », « Le gros orteil », « Métamorphose », « Le jeu lugubre », « Informe », « Les écarts de la nature ») ; après guerre, en partie dans la revue Critique. Des préfaces plus rarement.

Ici rassemblés pour la première fois, ces textes témoignent du constant souci de Bataille de « voir » auquel l’art invite certes, mais auquel Bataille a toujours, en toute matière invité, auquel il enjoint, et dont il n’est pas loin de faire une condition supplémentaire de la pensée.

Dans certains de ces textes, il est question de l’art pour lui-même, de la question qu’en tant que tel l’art pose. Dans d’autres, de la pensée, en tant que l’art pense et se pense.

Textes de Bataille réédités aux Éditions Lignes

LIRE : Georges Bataille, le jocond
Manet (extraits)
Lascaux ou la naissance de l’art (extraits)
Georges Didi-Huberman, La Ressemblance informe