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Etape à Vézelay ce 23 juillet. Je m’aperçois que j’y passe tous les dix ans. Les volets de la maison qu’habita Bataille pendant la guerre ont été repeints, mais les lieux sont déserts. Derrière la basilique, le petit cimetière. Je n’y retrouve pas la tombe de Bataille. Un habitué du lieu, carte en mains, me la désigne et me dit, en souriant : "elle n’a pas bougé !" Effectivement, mais, au fil du temps, le nom de Georges Bataille y est de moins en moins lisible, comme promis à l’effacement. Dans dix ans, il aura disparu. Je photographie la tombe. Je me retourne et découvre que, presque en face, se trouve une tombe au nom de... Breton ! La réconciliation posthume ! C’est évidemment un homonyme. Le dernier Breton (Albert) à y figurer est mort en 2007. La basilique est belle, mais austère. J’y ai retrouvé le chapiteau (il y en a 138) où figure celle que j’ai appelée "Madame Edwarda". Il est sur le deuxième pilier à droite, en entrant dans la nef. La sculpture représente la luxure (à gauche) et le désespoir. "Madame Edwarda, nue, tirait la langue" écrit Bataille.
Ici vécut Georges Bataille. — La basilique. Zoom : cliquez l’image.
La tombe de Georges Bataille. — La tombe de "Breton". Zoom : cliquez l’image.
La luxure et le désespoir. Zoom : cliquez l’image.
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1. Bataille, le coupable, à Vézelay, 24 août 2017, 17:33, par A.G.
Etape à Vézelay ce 23 juillet. Je m’aperçois que j’y passe tous les dix ans.
Les volets de la maison qu’habita Bataille pendant la guerre ont été repeints, mais les lieux sont déserts.
Derrière la basilique, le petit cimetière. Je n’y retrouve pas la tombe de Bataille. Un habitué du lieu, carte en mains, me la désigne et me dit, en souriant : "elle n’a pas bougé !" Effectivement, mais, au fil du temps, le nom de Georges Bataille y est de moins en moins lisible, comme promis à l’effacement. Dans dix ans, il aura disparu. Je photographie la tombe. Je me retourne et découvre que, presque en face, se trouve une tombe au nom de... Breton ! La réconciliation posthume ! C’est évidemment un homonyme. Le dernier Breton (Albert) à y figurer est mort en 2007.
La basilique est belle, mais austère. J’y ai retrouvé le chapiteau (il y en a 138) où figure celle que j’ai appelée "Madame Edwarda". Il est sur le deuxième pilier à droite, en entrant dans la nef. La sculpture représente la luxure (à gauche) et le désespoir. "Madame Edwarda, nue, tirait la langue" écrit Bataille.
Ici vécut Georges Bataille. — La basilique.
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La tombe de Georges Bataille. — La tombe de "Breton".
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La luxure et le désespoir.
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