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Philippe Muray, « Ultima Necat. Journal Intime »

D 24 février 2016     C 0 messages Version imprimable de cette Brève Version imprimable   

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Nécessité de tenir mon Journal : dire le plus crûment possible tout ce que je pense être vrai et qui ne peut en aucune façon être avoué publiquement. Il y a des choses dont l’aveu vous condamne à jamais. Ça s’est passé à toutes les époques, mais plus encore dans notre société cordicole d’aujourd’hui. Donc, Journal. Cette activité « archaïque » justifiée par ce qu’il y a de plus moderne ou post-moderne dans l’ambiance de maintenant : l’impératif de Vertu totale dont les médias surveillent quotidiennement l’application.
Philippe Muray
30 octobre 1988

Tome 2. Publié aux éditions Les Belles Lettres, 2015, 619 pages.

« […] On lit aussi un journal intime pour sa valeur historique, contextuelle, voire même pour son aspect racoleur. On entend dans ces pages le bruissement extérieur du monde […] Par l’écriture et les précisions factuelles, on découvre un certain milieu intellectuel, littéraire et parisien de ces années 78-85. La présence à la fois amicale et conflictuelle de Philippe Sollers est primordiale. »
L’intégrale de cette critique, ICI…

Stalker un anti Sollers notoire relève pour sa part quelques éructations de Philippe Muray qui qualifie Sollers de « Méphistophilippe » (21 février 1983, p. 252), à la « bêtise insolente » (19 février 1983, p. 251), qu’il surnomme « le directeur de la Compagnie » celui qui a « mis au point la fidélité flexible, l’esclavage ondoyant, ma mobilité adhésive, l’orthodoxie à l’état gazeux, la soumission intégrale mais en zigzags obligatoires » (31 décembre 1983, p. 397). Plus quelques horreurs en bonus !

« Philippe Muray, génial et inacceptable » titre L’Obs du sous la signature de Jacques Drillon, le 30/04/2015 :


Le journal intime de Philippe Muray (tome 1), paru en janvier 2015r, n’est pas à mettre entre toutes les mains. Il n’est à mettre en aucune main. Il brûle tout ce qu’il touche.

Commencé en 1978 (le philosophe a 33 ans), il se poursuit jusqu’en 1985 dans ce premier volume, lequel sera suivi d’un deuxième en octobre et de quatre autres. C’est un livre génial, car si l’on peut parler de génies c’est aussi à Muray qu’on peut penser, mais c’est un livre inacceptable.

Il n’irradie pas l’aveuglante lumière de ses essais, cette brillance de l’exactitude absolue ; il est le livre qu’il n’aurait pas osé faire paraître, sous peine de se faire lapider en place publique – bien qu’il en ait manifestement prévu la publication.
L’article intégral, ICI…

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Ses rapports avec Philippe Sollers sont aussi abordés sur pileface ICI, avec un extrait du journal

V. K.

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