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Carpeaux (1827-1875), un sculpteur pour l’Empire

D 23 septembre 2014     C 0 messages Version imprimable de cette Brève Version imprimable   

Il ne vous reste que quelques jours pour voir l’exposition « Carpeaux (1827-1875), un sculpteur pour l’Empire » au musée d’Orsay.

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Jean-Baptiste Carpeaux, Ugolin, dit aussi Ugolin et ses fils, 1863. Bronze.

Jean-Baptiste Carpeaux, fils d’un maçon et d’une dentellière de Valenciennes, se construit un destin d’exception étroitement lié à la "fête impériale" du règne de Napoléon III.
Celui qui tranchait vivement dans le milieu artistique de son temps constitue également l’une des plus parfaites incarnations de l’idée romantique de l’artiste maudit : par la brièveté et la fulgurance de sa carrière, concentrée sur une quinzaine d’années, par la violence et la passion d’un labeur sans relâche sur les sujets qu’il choisit ou qui lui sont commandés (le pavillon de Flore du Louvre, La Danse pour l’opéra de Charles Garnier).

Le sculpteur du sourire et le peintre du mouvement, le portraitiste remarquable, le dessinateur familier de la cour des Tuileries, l’observateur attentif de la vérité de la rue, est aussi un admirateur sensible de Michel-Ange qui s’abîme sans cesse dans une sombre mélancolie, brossant à grands traits, dès ses débuts, la tragédie anthropophage d’Ugolin, et, plus tard, les fulgurances fantomatiques d’un sentiment religieux empreint d’inquiétude, la violence de scènes de naufrages ou des autoportraits douloureux.
Première rétrospective depuis 1975 consacrée à Carpeaux, sculpteur, peintre et dessinateur, cette exposition se propose d’explorer l’oeuvre contrasté d’une figure majeure de la sculpture française de la seconde moitié du XIXe siècle, qui selon Alexandre Dumas, faisait "plus vivant que la vie".

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