Philippe Sollers
CÉLINE
Céline lu par Sollers
« Tout ce qui ne chante pas, pour moi, c’est de la merde. Qui ne danse pas fait l ?aveu tout bas de quelque disgrâce. » L’auteur de Voyage au bout de la nuit, publié en 1932 et vainqueur du prix Renaudot, a exposé l’absurdité du monde et sa folie dans cet ouvrage, et prôné l’unique mode de résistance envisageable selon lui : la lâcheté. Sollers se situe par rapport à Céline. Son premier article, paru dans L’Herne, date de 1963. Depuis, son admiration pour Louis-Ferdinand Céline n’a pas varié ; une telle constance est rare dans les milieux littéraires de Tel Quel et L’Infini. Dans ces articles, critiques et préfaces, Sollers souligne l’aspect comique des romans de Louis-Ferdinand Céline et adopte une position originale : pour Sollers, le meilleur Céline est celui de la trilogie allemande, c’est-à-dire la part la moins lue de son oeuvre.
Parution le 14 octobre 2009.
Editions L’Archipel/ECRITURE
120 pages env. - 14,95€