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Joyce, de Tel Quel à L’Infini (III)

OBSCÉNITÉ ET THÉOLOGIE - La Trinité de Joyce, 1979-1980

D 15 avril 2007     A par Albert Gauvin - C 0 messages Version imprimable de cet article Version imprimable    ................... PARTAGER . facebook



En octobre 1978, à New York, Philippe Sollers s’entretient avec David Hayman.
Paradis est commencé depuis cinq ans.
Sollers, après avoir rappelé que « la plus grande proximité avec Joyce se situe entre 1971-72 et 1975 », dit à son interlocuteur que, désormais, son « petit vaisseau spatial », son « micro-processeur », son « ordinateur », se développe de manière autonome. Joyce ne s’éloigne pas mais il apparaît comme « le premier monument d’une nouvelle ère », « un de ces premiers chrétiens énigmatiques du Ier siècle » et Sollers se sent, par rapport à Joyce, comme « deux saints auraient pu se sentir en correspondance entre le Ier et le IIIe siècle », « dans la spirale qui repasse par le même point décalé, qui recommence une autre boucle, et [...] c’est Joyce qui, vraiment, marque avec, alors, une extraordinaire lucidité le tour, le tournant. »

Plus loin, la comparaison de Joyce avec Moïse (mais aussi le Christ) s’impose. Exil, sortie d’Egypte, Bible : le mérite de Joyce est d’avoir trouvé une « langue de la loi écrite dans la langue des hors-la-loi » (Ulysse).
Affirmation de l’instance symbolique paternelle contre culte maternel.

L’année suivante, après avoir délaissé pendant quelques années les « effets tactiques et stratégiques d’un discours sur Joyce » (c’est ce qu’il dit à David Hayman) et alors que l’écriture du premier volume de Paradis est entrée dans sa phase finale, Sollers publie — Tel Quel 81 (automne 1979) — deux articles de Jean Louis Houdebine : La signature de Joyce et Joyce et Jung. Il accorde également à Houdebine [1] deux importants entretiens et lui confie le soin de préparer un nouveau dossier James Joyce.

Ce dossier, intitulé : « JOYCE / OBSCÉNITÉ ET THÉOLOGIE » sera publié dans le numéro 83 de Tel Quel (février 1980). Il marque à l’évidence un moment-clé dans l’histoire de la revue, dans l’approche de James Joyce et dans l’affirmation de son rôle essentiel dans cette histoire [2].

Au sommaire :
Philippe Sollers, Paradis p.3
Socrate en passant p.12
JAMES JOYCE : OBSCÉNITÉ ET THÉOLOGIE, dossier établi par Jean-Louis Houdebine p.23
James Joyce, L’influence universelle de la Renaissance p.25
Lettres à Nora p.29
Lettres à Martha Fleischmann p. 32
Jean-Louis Houdebine / Philippe Sollers, La Trinité de Joyce, I et II p.36
David Hayman, Stephen on the rocks p.89

Les lettres à Nora (compagne de Joyce), longtemps restées secrètes, sont particulièrement savoureuses (on pense à certaines lettres de Mozart à Constance, sa femme [3]). Exemple, dans celle datée du 9 décembre 1909 :
« [...] Les deux parties de ton corps qui font des choses sales sont pour moi les plus charmantes. Je préfère ton cul, chérie, à tes nichons parce qu’il fait une chose tellement sale. J’aime ton con non pas tant parce que c’est la partie que je baise que parce que qu’il fait une autre chose sale. Je pourrais rester couché en me paluchant toute la journée rien qu’à regarder le mot divin que tu as écrit et la chose que tu as dit que tu me ferais avec ta langue. Je voudrais pouvoir entendre tes lèvres bredouiller ces mots orduriers divinement excitants, voir ta bouche faire des sons et des bruits sales, sentir ton corps se tordre sous moi, entendre et sentir les gras sales pets fillettes qui jaillissent pop pop de ton joli nu popotin fillette et foutre foutre foutre foutre à jamais le con de mon vilain brûlant petit oiseau fouteur [...] »
C’est signé « Jim ». (Pour lire les lettres dans leur intégralité, voir article).

La Trinité de Joyce, prolongement de Joyce et Cie (Tel Quel 64, hiver 1975. cf. Joyce, de Tel Quel à L’infini II ), est constituée des deux très longs entretiens réalisés avec Sollers, les 31 août et 20 octobre 1979. Le premier entretien revient longuement sur Ulysse ( « il faut piétiner un peu dans Ulysse » dit Sollers « car je crois que personne n’a vraiment pris au sérieux ces histoires de personnages. Qui est Bloom, qui est Molly, qui est Stephen, qui est Mulligan ? » ) ; le second revient sur les lettres à Nora puis approfondit l’analyse commencée quelques années plus tôt à partir de Finnegans Wake [4] et, notamment, le fameux HCE.

oOo

LA TRINITE DE JOYCE, extraits

Des 52 pages de ces entretiens — auxquels on ne peut que renvoyer — nous ne citerons que celles où Sollers, dans son interprétation de Joyce, revient sur le H.C.E. Le Père, le Fils, le Saint-Esprit, la voix, le don des langues, «  l’élangues ». Pourquoi ? Parce qu’on est déjà dans Paradis [5].

La question du H.C.E.

[...] Si mon hypothèse est exacte, à savoir qu’il s’agit chez Joyce (et la question de savoir si c’est conscient ou pas est très compliquée...), à savoir, donc, que H.C.E. est la contraction de Hic est... , vous voyez, ce geste très anaphorique, qui consiste à désigner ce Ceci comme étant le vrai Ceci, c’est-à-dire entendre une voix qui s’impose sur le fait qu’il n’y a quelque chose qu’au moment où cette voix le dit, alors évidemment on est dans une dimension formidable ; et elle est tellement théologique que ce Hic est, si on reprend les Evangiles, se produit deux fois, et dans deux occasions très différentes l’une de l’autre. Là, il faut se souvenir que saint Thomas dit admirablement que la seule façon qu’a le Père de se manifester, c’est la voix ; il ne peut pas prendre une autre forme de manifestation que la voix. Le Fils, je vous l’ai dit, c’est ce qui prend corps, pour autant qu’il y a de l’humanité ; y en a un. Alors, on a beau se faire des tas d’histoire sur le fait du pourquoi ce serait un plutôt que une... ; la question de l’une, et de la lune, est réglée elle aussi sur le mode définitif, à savoir que c’est pour autant que cet un sortant de l’une devient ce qui fait père pour elle, que la question est réglée.

[...] Il y a donc ce problème de la voix. Le Saint-Esprit, lui, il est là de temps en temps, sous forme de colombe, ou alors sous un forme encore plus intéressante, celle des langues de feu ; ou alors, sous une forme encore plus intéressante, parce qu’elle est tout à fait abstraite, qui est celle de l’effusion. Mais le Père, qui est quand même le problème des problèmes, il ne peut se manifester que sous forme de voix ; de voix toute seule, comme ça. Le " Hic est ", le Père l’emploie deux fois ; la première fois, dans le baptême du Christ, " Hic est Filius meus dilectus ", la seconde au moment de la Transfiguration, où le Christ apparaît d’une blancheur éclatante, éblouissante, entre Moïse et Elie ; et, à ce moment-là, le Père se fait entendre, il fait entendre sa voix ; vous avez les trois apôtres qui sont là, un peu épatés par le phénomène, dont on dirait aujourd’hui qu’ils sont censés l’avoir vu [...]

"Hic est Filius meus", dit le Père. Il n’apparaît absolument pas, sinon sous la forme d’une voix. Le second "Hic est" est très différent. C’est le Fils qui le prononce, au moment de la Cène, de la fondation de l’Eucharistie, avec ce problème très important de la Transsubstantiation ; "Hic est sanguis meus", "Hoc est corpus meum" ; c’est-à-dire qu’il dit que son corps ce n’est pas son corps, c’est du pain et du vin. Vous voyez donc que dans la généalogie du "Hic est", on a une voix qui parle d’un corps, et ce corps qui dit que son corps c’est des substances toutes simples, les plus simples possibles, qui sont sous la main, et qui sont proposées aux autres corps comme éventuels de se faire à l’idée qu’ils auraient un corps, pour autant qu’il est désigné comme étant le seul corps possible, réel, par une voix.

H.C.E. Dernière partie de Finnegans Wake : " A h and from the c louds e merges, h oldind a c hart e xpanded. " Dieu le Père, par deux H.C.E. bien symétriques, émerge des nuages, tenant à la main une charte, une carte. Au début de cette affaire, dans l’exposition des trois grands "Sanctus", "Sandhyas ! Sandhyas ! Sandhyas ! " — ce qui prouve bien que depuis Ulysse Joyce poursuit toujours la même affaire, mais cette fois-ci il est complètement dedans, il ne la présente pas comme une représentation, il la représente comme un évènement de la voix en elle-même —, vous pouvez tout retrouver : l’appel, la résurrection (" Array ! Surrection !), l’oralité, et que tout doit se rallier vers ce Haut, "O rally !", la plénitude, la parousie, les semences, les oiseaux, le Phénix, et tout cela est en train de remonter exclamativement vers la voix qui est donc à la source.
Cette voix est à la source et, au dessous d’elle, il y a des choses qui se cyclent : c’est le courant des générations et des histoires dans le temps, depuis qu’il y des corps qui parlent. L’ambition de Joyce, et je vous dis que là-dessus il hésite, il ne sait pas si cette voix est dans le cycle, ou si c’est les cycles qui rentrent dans cette voix... En tout cas, on ne comprend rien à mon avis à Finnegans Wake si on ne pose pas la question plutôt dans ces termes-là, ou dans d’autres équivalents. Hic est, H.C.E., Hic est Filius meus, c’est quand même ça le fond de l’affaire : c’est de la voix qui s’indique le corps comme étant son fils, c’est de la voix au masculin en train de passer par de l’une pour en faire sortir, sans quoi ça ne sortirait jamais, quelque chose comme un corps qui serait son fils. Il faudrait dire "le" voix, au masculin.

C’est le contraire du geste très révélateur du païen de service, qui est là comme à toutes les époques, dans tous les cycles ; je vous parlais l’autre jour de Mulligan, dans Ulysse, mais ça peut être n’importe qui à chaque instant... Donc le païen, Pilate, qui est devant cette foule plutôt excitée, le païen de service, c’est-à-dire l’immémorial lui-même, ne comprenant pas en quoi tout cela est si important ; parce que lui, encore une fois, il est le païen : il doute, et il a tendance à se lever les mains, en bon obsessionnel ; c’est sa compulsion : il se lave tout le temps les mains, le païen ; en quoi sa sexualité est bizarre ; parce qu’il passe son temps à se laver les mains, ça veut dire en même temps — et c’est même très curieux — que sa femme (ou ce qui fait femme par rapport à lui) a des rêves, elle a des pressentiments, elle n’arrête pas de venir lui dire : écoute, tu ne devrais pas sortir aujourd’hui, les augures, enfin... etc. Autrement dit, le païen est beaucoup sous influence de femme, bien entendu, d’une femme qui est là ; ce qui l’oblige à se laver les mains, et à douter, dans le scepticisme le plus contraint ; parce que lui, il est dans cette affaire du père mort, qu’il est bien obligé de maintenir à sa place ; ce qui l’occupe évidemment, ça n’est pas la question d’un Dieu vivant qui jouerait de temps en temps le rôle de la fonction paternelle ; pas ça du tout ; il est dans les mânes : c’est vraiment le père-mânent !
Qu’est-ce qu’il dit, le païen de service ? Il dit : " Ecce homo. " C’est tout ce qu’il trouve à dire. Et c’est très bien : c’est exactement ce qu’il nous faut ; parce que dans le "Hic est" il n’est pas question d’homo ; le Fils de l’homme, dit le Christ de temps en temps ; mais enfin, ce n’est pas pour ça qu’il est un homme, il est "fait homme", factus est. Le païen, lui, dit : voilà l’homme. Hic est / Ecce homo . Et ça ne fait pas un pli : qui est-ce qui saute là-dessus pour en faire un titre ? L’Antéchrist lui-même, Nietzsche, et ça fait un livre superbe, "Pourquoi je suis si sage", etc. Il l’appelle Ecce homo, se pilatisant par là-même.

Joyce est du côté du Hic est. Il a beau faire, impressionné par l’ambiance qui est toute à la païenneté, quelque chose en lui ne peut pas s’y faire, à la païenneté ambiante. Bien sûr qu’il est malin, et qu’il sait qu’il faut paraître grec et latin ; bien sûr qu’il ne va pas dire du mal de la Renaissance, sauf entre les lignes et par une ironie bien choisie ; bien sûr qu’il va prendre ses précautions. Mais rien à faire...[...]

Ce qui m’intéresse le plus, c’est ce qui se passe après la Résurrection, sur quoi habituellement on insiste assez peu, puisque ce j’appellerai maintenant la religion a bien du mal à proposer autre chose qu’un repliement par rapport à la Passion. Or ce qui se passe après la Résurrection, c’est énormément de choses, et le statut du corps qui se manifeste après la Résurrection est tout à fait bizarre. Vous avez cette histoire de pèlerins d’Emmaüs, qui a donné beaucoup de tableaux. Il y a donc ce voyageur qui explique l’Ecriture aux deux autres, qui ne le reconnaissent pas ; ils le reconnaissent simplement au moment de la fraction du pain. En général, dans les apparitions du Christ, il n’est pas reconnu ; par les pêcheurs, par les pèlerins d’Emmaüs, et juste après la Résurrection, par Marie-Madeleine, qui le prend pour le jardinier, etc. C’est donc le statut d’un corps un peu spécial, qui ne se fait reconnaître qu’au moment où il parle, ou lorsqu’il rompt, casse, la nourriture. Une autre apparition très intéressante, c’est cette fois au milieu des disciples, avec cette précaution très révélatrice de montrer qu’il s’agit bel et bien d’un vrai corps : c’est saint Thomas, les doigts dans les plaies, etc., et là aussi le fait qu’il leur demande à manger. L’accent est mis sur la nourriture, sur l’oralité, sur le fait que ça ne peut se passer qu’avec un vrai corps, qui mange, qui se mange ; et donc toujours cette insistance sur la voix, car la voix c’est en quelque sorte l’anti-matière de cette affaire, le côté "proton", pourquoi pas...[...]

Donc ce qui m’intéresse, c’est ce qui se passe après la Résurrection, la Pentecôte et le don des langues, le parler dans toutes les langues. C’est pour cette raison qu’il faut lire les Actes des apôtres, qui sont très méconnus (Cf. extraits de Paradis)... [...]

Il y a donc ces histoires d’effusion, d’effusion en souffle. De même qu’il n’y a pas de mot en hébreu pour dire "corps", mais un mot pour dire "chair, "basar", sacré bazar ; de même qu’on dit que le Verbe s’est fait chair , on ne dit pas qu’il s’est fait corps ; de même, donc, qu’il arrive des choses entre le Verbe et la Chair, et que celui qui y vient en tant que corps éprouve le besoin immédiat de dire que son corps n’est pas un corps bien que ce soit un vrai corps, mais quelque chose de l’ordre de la transformation des substances, — de même Esprit, ça n’est pas "esprit" ; c’est souffle, ruah, rrrôah !, c’est la ruade de quelque chose qui prend aussi bien la forme des langues, au pluriel, quelque chose qui passe à travers les langues, qui fait effet dans les langues ( l’élangues  [6]) ; il souffle dans les langues, c’est comme ça que ça leur arrive ; en tout cas, c’est ce qu’ils disent, moi je suis le texte... Et bien entendu, c’est comme ça que ça lui arrive, à Joyce, tout à coup, sur le papier...


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Tel Quel 83, p.35

[1On ne dira jamais assez l’importance du travail de J.L. Houdebine sur Joyce à cette époque.

Documents sur Joyce L’Examen publiés dans la revue Documents sur n°4-5 de juin 1979.

Plusieurs essais rassemblés en 1984 dans Excès de langages (Coll. L’Infini, Denoël) dans le chapitre III intitulé A propos de Joyce :
1. Dossier politique : l’art joycien face aux idéologies
Jdanov ou Joyce
Jung, Joyce et Picasso [Joyce et Jung paru d’abord dans Tel Quel 81 (septembre 1979)]
Paris, 1929 : Joyce, l’Examen
A propos des deux "letters of protest" de 1929
2. Joyce Tel Quel
3. La signature de Joyce [paru également dans Tel Quel 81 (septembre 1979)]
4. Littérature et expérience catholique [paru initialement sous le titre De nouveau sur Joyce : "Littérature" et "Religion" dans Tel Quel 89 (septembre 1981)]
5. La seconde naissance de James Joyce

A noter que le livre s’ouvre sur plusieurs essais sur Hölderlin (le premier — version remaniée d’un texte paru dans Tel Quel 67 en hommage à Sollers — s’appuie sur deux passages de Lois et H et une traduction de Andenken) et se termine par une étude sur Paradis : Le souffle hyperbolique de Philippe Sollers.

[2La photo de la couverture du Tel Quel 83 — et donc celle de Joyce qui y figure — sera significativement reprise en couverture du numéro de L’Infini 48-49 qui sortira en avril 1995 en même temps que l’ Histoire de Tel Quel de Philippe Forest. Manière de nous dire : de Tel Quel à L’Infini, c’est bien Joyce qui fait le lien

[3Sollers cite des extraits de ces lettres (écrites en 1789) dans Mystérieux Mozart :
« Comment peux-tu supposer que je t’ai oubliée ? Pour cette seule pensée, tu recevras dès la première nuit une solide fessée sur ton charmant petit cul fait pour recevoir des baisers. »
et : « Le 1er juin je dormirai à Prague, et le 4 — le 4 ? — auprès de ma petite femme chérie. Prépare bien proprement ton si joli petit nid chéri, car mon petit coquin le mérite en vérité ; il s’est fort bien conduit et ne souhaite rien d’autre que posséder ton ravissant [...] Imagine le garnement qui, pendant que j’écris cela, se faufile sur la table et me questionne, et moi, franchement, je lui donne une sèche pichenette — mais le gars n’est que [...] Et maintenant le chenapan brûle encore plus et ne se laisse pas dompter. » (c’est le second mari de Constance, Nissen, qui a censuré la lettre.)

[4Philippe Lavergne publiera une nouvelle traduction complète du roman en 1982. Il l’a présentée dans le numéro 62 d’art press (sept. 1982), numéro où l’on trouve également un entretien avec David Hayman par Patrick Amine.

[5Note du 15 mars 2010. L’intégralité des entretiens avec Jean-Louis Houdebine se trouve désormais dans Discours Parfait, Gallimard, 2010.

[6"L’élangues" : cf Sollers, Joyce et Cie, Tel Quel 64, repris dans Théorie des exceptions (folio). Sur "l’élangues" et le "sujet de l’écriture" et "lalangue" et le "sujet de l’inconscient" (Lacan), voir Jean-Louis Houdebine : Excès de langages, Denoël, p. 190.

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