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Godard le regard (dernier entretien)

D 14 août 2021     A par Albert Gauvin - C 0 messages Version imprimable de cet article Version imprimable    ................... PARTAGER . facebook



Avec Godard, on croit toujours que c’est le dernier film [1], le dernier interview. Et pourtant, à 91 ans, de sa voix hésitante, désormais si facilement reconnaissable, il nous parle encore...

Vendredi 13 août 2021. Michèle Halberstadt interviewe Jean-Luc Godard. C’est le dernier épisode de la série « Les films qui ont changé nos regards ».

« La dernière émission n’est pas un film mais un homme, c’est Jean-Luc Godard. Grincheux comme un enfant boudeur, la malice au coin des yeux, il se prête malgré tout au jeu de l’interview. »


Jean-Luc Godard, caméra au poing, dans la manifestation des étudiants à Paris, le 13 mai 1968.
Crédits : Keystone-France/Gamma-Rapho - Getty. ZOOM : cliquer sur l’image.
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« La première fois que j’ai parlé avec Jean-Luc Godard c’était au festival de Cannes en mai 1985. C’était la conférence de presse qui suivait la première projection mondiale de son film Détective.
Pourquoi Jean-Luc Godard ? Parce qu’il a réalisé le Mépris, un des plus beaux films du monde, parce que son étoile rayonne encore et toujours dans le monde du cinéma et de la culture, parce qu’il se situe quelque part entre Picasso et Lévi-Strauss. »

Sans scénario

Pendant longtemps je suis parti sans scénario, c’était un peu l’ennemi, la dictature de l’écriture et du sujet qui ne s’intéressait plus à l’objet. Les frères Lumière quand ils filmaient la sortie des usines, ils n’avaient pas de scénario.
Jean-Luc Godard

De la littérature pour écran

C’est mieux de ne pas partir d’un livre parce que sinon on fait de la littérature pour écran ou du théâtre filmé.
Jean-Luc Godard

Sons diffusés :

Extrait du film Éloge de l’amour, 2001
Musique Upland par Ketil Bjornstad et David Darling, 2000
Extrait du film Bande à part, 1964
Musique du film Bande à part, scène du Madison, Michel Legrand, 1964
Extrait du film À bout de souffle, 1960
Musique du film À bout de souffle, Martial Solal, 1960
Extrait du film Détective, 1985
Extrait du film Made in USA, 1966
Musique de Beethoven : Piano Sonata No. 9 in E Major, Op. 14 No. 1 - 2
Musique du film Pierrot le fou par Antoine Duhamel, 1965

Le Questionnaire

La 1ère séance dont vous vous souvenez : Les films de Charlie Chaplin

La dernière séance qui vous ait marqué : Sans anesthésie d’Andrzej Wajda, 1978

Votre film de chevet : Les films d’Hitchcock et Rossellini

Le film dans lequel vous aimeriez vivre : Un film de Rivette

Le classique qui vous laisse de marbre : Tous

La pépite que personne ne connaît : Lone Star de John Sayles, 1996

Votre voix de cinéma préférée : Agnes Moorehead

Votre salle de cinéma préférée : //

Votre prochaine séance : Le film du jour

Votre vœu cinéphile : Voir un film qui montre des choses que je n’ai jamais vu

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Les films qui ont changé nos regards

À propos de la série

"Un film peut-il réellement changer le monde ? Je l’ignore. Mais un film peut changer le regard que nous portons sur le monde. Cela, j’en suis convaincue. Alors j’ai cherché quels réalisateurs depuis 1945, avaient, par leurs films, influencé notre façon d’appréhender ce et ceux qui nous entourent, qui nous ont précédés, ou qui nous survivront. Quels films nous ont le mieux raconté les ravages de la guerre, de la jalousie, de l’amour, mais aussi la beauté, la solitude, l’insouciance, la passion, la gravité, la peur, l’exil ? Cette liste de dix films est subjective. Elle réunit ceux qui m’ont transformée, bouleversée, questionnée, régénérée. Je vous propose dix films qui m’ont le mieux appris à regarder le monde changer." Michèle Halberstadt

Après avoir été journaliste à Radio 7 dont elle a produit et animé l’émission culturelle, puis rédactrice en chef du magazine Première, Michèle Halberstadt co-dirige depuis 1990, la société de production et distribution de films ARP sélection. Également romancière, elle a publié neuf livres dont le dernier Née quelque part (2021) est paru en février.

La liste des films

Lundi 2 août, Le Mépris de Jean-Luc Godard, en conversation avec Patricia Mazuy
Mardi 3 août : Le Troisième Homme de Carol Reed, en conversation avec Philippe Le Guay
Mercredi 4 août : Happy Together de Wong Kar-wai, en conversation avec Jacques Audiard
Jeudi 5 août : Mauvais Sang de Leos Carax, en conversation avec Christophe Honoré
Vendredi 6 août : Vertigo d’Alfred Hitchcock, en conversation avec Alice Winocour
Lundi 9 août : La Leçon de piano de Jane Campion, en conversation avec Isabelle Huppert
Mardi 10 août : Titanic de James Cameron, en conversation avec Bruno Podalydès
Mercredi 11 août : 2001 l’odyssée de l’espace, de Stanley Kubrick, en conversation avec Nicolas Saada
Jeudi 12 août : Le Parrain, de Francis Ford Coppola, en conversation avec Arnaud Desplechin
Vendredi 13 août : entretien avec Jean-Luc Godard

Tous les Épisodes

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Sur les séries, sur la liste des dix films... une partie bonus de l’entretien avec Jean-Luc Godard

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Orange mécanique ça vaut pas Blow-up.

Que ce soit les bons ou les mauvais, je m’intéresse à tout le parcours. J’ai mon opinion. C’est ce qu’est devenu le cinéma : j’ai pas abandonné le cinéma, un certain cinéma qui est quasiment totalitaire m’a abandonné, mais ça...

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Les cinq films qui ont changé mon regard

« Les films qui ont changé nos regards », c’est donc la série qu’a proposée ces deux dernières semaines Michèle Halberstadt sur France Culture. En voyant le titre, je me suis tout de suite interrogé sur le "nos" de "nos regards". Allait-on nous proposer une improbable approche historique, objective, de l’histoire du cinéma ? Au nom d’un « nous » fantasmé qui ferait autorité ? Non. Michèle Halberstadt, dès la présentation qui ouvre la première émission consacrée au Mépris, le film de son « mentor » Jean-Luc Godard, revendique le droit à la subjectivité. Elle est née en 1955. En voyant la liste des films qu’elle a retenue, je m’aperçois qu’aucun d’entre eux n’a, au sens strict, contribué à former mon regard.

Situations

Comment ai-je découvert le cinéma ? Avec les courts métrages de Charlot. Dans les années cinquante, il y avait encore école le samedi. Le samedi après-midi, une fois sur deux, nous avions "plein air" et on jouait au foot (j’étais ailier droit), et, l’autre semaine, ciné-club. L’instituteur nous emmenait dans une salle un peu à l’écart du lycée Henri Wallon à Valenciennes, installait un projecteur 8mm (je ne crois pas que c’était du 16mm) et nous passait des « Charlot ». J’ai onze ans. Je me revois assis, hilare, à côté du projecteur, un peu en hauteur, ébloui par cet anarchiste intégral qu’est Charlot (on ignorait le vrai nom de son créateur, Charlie Chaplin). Premiers souvenirs. En écoutant l’interview de Godard de ce jour, je m’aperçois qu’il a les mêmes, mais il avait, lui, sept ou huit ans (c’était donc vers 1937-38).

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Dans les années soixante — c’était l’époque des ciné-clubs —, j’ai dû voir des centaines de films (parfois trois cent cinquante par an, le prix d’entrée dans les salles étaient alors très abordable). Tous les Godard, bien sûr, petits ou grands. Souvenir ému de Vivre sa vie — mon film préféré, aujourd’hui, du premier Godard (vous pouvez le revoir ci) — et de Bande à part (impossible de ne pas être amoureux d’Anna Karina !). Mais si je dois retenir les films qui ont bouleversé mon regard (du monde et du cinéma), j’en retiendrais cinq. C’est évidemment tout à fait subjectif. Un seul critère ici retenu avant même la compréhension : le ressenti, l’émotion. J’ai 20 ans. Je ne laisserai personne dire que ce n’est pas le plus bel âge de la vie.

Le premier est La règle du jeu de Jean Renoir. En 1965, je suis à Paris, interne au Lycée-Louis-le-Grand. L’année de prépa s’achève. Les « petits concours » sont passés. On jouit d’une grande liberté (le « surgé » s’appelle Berger : il veille, mais ne surveille guère). Avec un copain, on écume les salles du Quartier Latin (cinquante-cinq films en trois mois en étant internes). Au mois de juin, le studio Médicis, rue Champollion, ressort La règle du jeu, le film intégral, copie restaurée, copie neuve. Je suis à la première séance (à 12h ? 14h ?). Le film est de 1939, il n’a jamais été redistribué. Le choc ! A Valenciennes, il y a un ciné-club : je suggère qu’on le programme rapidement (c’est alors possible grâce à la FFCC — Fédération Française des Ciné-Clubs). J’en fais la fiche de présentation, un long article dont j’ai découvert des années après qu’il servait pour la formation des animateurs de ciné-clubs de la région Nord-Pas-de-Calais... Encore aujourd’hui, je tiens La règle du jeu pour l’un des plus grands films de l’histoire du cinéma (fond, forme ; écriture, musique).
Comme je n’ai pas le temps ici de dire ce que je dois, comme tant d’autres, au critique de cinéma Jean Douchet (première rencontre en 1967 à Annecy) décédé il y a maintenant presque deux ans, je fais d’une pierre deux coups. Je pourrais aussi parler de Naissance d’un soleil, la magistrale analyse qu’il consacra en 1962 au Caporal épinglé du même Renoir, mais voici en 6’ chrono ce qu’il disait de La règle du jeu, quelques années avant sa mort.

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1965 toujours. Je suis cette fois à Lille, inscrit en licence de philo. En novembre, dans une salle de la rue de Béthune, au Rex, on passe Pierrot-le-fou. Je vais à la séance de 14h, nouvel éblouissement. Le cinéma est permanent à l’époque, je reste à la séance suivante sans quitter mon fauteuil. Bleu blanc rouge. Godard/Picasso. Le massacre des formes. La « liquidation » du cinéma américain (Lang, Hawks, etc. — que Godard admire). « Qu’est-ce que le cinéma ? » demande Belmondo/Ferdinand au début du film. « Battleground, love, hate, action, violence, death, in one word emotion » répond Samuel Fuller. Excellente définition. Avec une amie, aujourd’hui, on mime encore parfois, pour s’amuser, des scènes et des répliques du film. J’ai raconté ça au début de mon article sur Pierrot-le-fou. Godard est le plus grand. C’est inégal, confus, brouillon, bouillant (j’avais écrit « brouillant »), trop bruyant, mais toujours inventif, génial, subversif, passionnant (Passion est un très beau film). Quand on a vu ses films — tous ses films —, on ne peut plus regarder le cinéma de la même manière. Sans lui pas de seconde vue possible. Faut-il encore aller au cinéma d’ailleurs ? Je n’y vais pratiquement plus. Je me revois découvrant Luttes en Italie sur la table de montage de Godard, dans son studio du boulevard du Maine, en avril 1970, avec Jean-Paul Fargier et Gérard Leblanc, les jeunes rédacteurs de Cinéthique, et un « militant m-l » qui se foutait du cinéma et énervait beaucoup Godard. C’était l’époque du groupe Dziga Vertov. Mais Godard était seul. Il l’est toujours.

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1966. « La seconde vue » précisément. Je ne sais plus qui a utilisé cette expression à propos de Méditerranée de Jean-Daniel Pollet. Là, on entre dans tout autre chose, une autre dimension. Ce film est un ovni. Un « ofni ». Un objet filmique non identifiable. Un « objeu » comme aurait dit Ponge qui l’adorait. C’est Pierre-Henri Deleau qui avait le dû projeter au ciné-club étudiant qu’il animait à Lille dans ces années-là. J’ai encore le texte du commentaire de Sollers dactylographié. Est-ce encore du cinéma ? De la poésie ? De la métaphysique ? Après les Cahiers du cinéma, l’équipe de Cinéthique avait défendu le film en 1969, mais en l’amalgamant à quelques autres (que j’ai oubliés — que tout le monde a oubliés) censés marquer une « rupture » (selon les termes de l’époque). J’avais écrit longuement à Fargier pour lui dire : non, pas ce film-là, ni celui-là ! Méditerranée seul ! J’avais sans doute été trop radical. Fargier m’a retourné ma lettre après l’avoir annotée : impubliable ! Aujourd’hui, plus d’ambiguïté. L’histoire a tranché. Bon. Nous étions jeunes. Et amis. Nous le sommes toujours. Je ne développe pas. Je l’ai fait à plusieurs reprises, notamment dans Méditerranée - Jean-Daniel Pollet, tel quel et aussi dans Jean-Daniel Pollet, Méditerranée/Bassae. La réédition. Douchet, à qui il est arrivé de se tromper, n’aimait pas le texte de Sollers, il aurait préféré que Pollet ne gardât que la musique d’Antoine Duhamel. Sollers, lui, a toujours été réservé sur la musique. Il a même remonté certaines séquences avec le chant de La Niña de los Peines. Il revient sur la conception du film dans la réédition du DVD : Pollet, c’est Piero, pas Pierrot le fou, Piero della Francesca.

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1967. Puisque j’évoque des souvenirs, un autre film m’a beaucoup marqué à l’époque, c’est Belle de jour de Luis Buñuel, adapté du roman éponyme de Joseph Kessel. Buñuel, voilà un auteur à réévaluer aujourd’hui, surtout sa dernière période (celle de sa collaboration avec Jean-Claude Carrière). La voie lactée (belle illustration du mot de Buñuel : « Je suis athée, grâce à Dieu ! »), Le charme discret de la bourgeoisie, Le fantôme de la liberté et son sniper qui tire au hasard sur des passants du haut de la tour Montparnasse ! Quelle critique, quelle démystification — surréaliste ! — du mot d’ordre de Breton dans le Second Manifeste du Surréalisme : « L’acte surréaliste le plus simple consiste, revolver au poing, à descendre dans la rue et à tirer au hasard tant qu’on peut dans la foule… » Quelle anticipation sur les années à venir (nous y sommes) ! Quel tableau de la société française ! Mais Belle de jour, disais-je : ah Catherine Deneuve ! La grande Catherine ! Secrète, ravissante, rayonnante (elle a 23 ans en 1967). On connait l’anecdote rapportée par Sollers : « Buñuel, invité par Cukor, arrive à New York et toutes les huiles du cinématographe sont là, Billy Wilder... et Hitchcock ! On demande à Hitchcock ce qu’il pense de Buñuel, alors il dit une chose très modeste, très simple, il dit : "Après moi, c’est lui"... » Je ne sais pas si Hitchcock a vu Belle de jour ni, s’il l’a vu, ce qu’il en a pensé, lui qui a été si fasciné par la frigidité ou le masochisme féminins (de classe), mais la démonstration de Buñuel dans Belle de jour me semble implacable. Frigidité/jouissance. Rêve/réalité. Interdit/transgression. Propriété/liberté. Haut/bas. Dedans/dehors : toutes les lignes sont déplacées avec une ironie et une légèreté enjouées et souveraines. Je crois me souvenir que Jean Narboni avait écrit un très bel article dans les Cahiers, rompant avec le parti-pris de la revue qui prévalait jusqu’alors et qui voulait qu’on stigmatisât le réalisateur espagnol, pourtant le meilleur des surréalistes — et en fait le seul (cinématographiquement parlant).

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J’ai dit que je retenais cinq films (c’est arbitraire, j’en conviens). Le cinquième, c’est L’homme à la caméra de Dziga Vertov (c’est un pseudonyme qui veut dire « toupie qui tourne »). La découverte a eu lieu en deux temps. En 1968, j’avais créé un ciné-club avec quelques amis étudiants le « Studio Aurore » (Studio et Aurore (en pensant à Nietzsche et Murnau), pas mal, non ?). Nous avions une section des Amis de la Cinémathèque (sabordée, puis recréée au moment de « l’affaire Langlois »). Après mai, on passe les films « militants » de Godard (Luttes en Italie, Pravda, etc.) et on s’intéresse aux anciennes avant-gardes cinématographiques révolutionnaires, mais Langlois a ses idées arrêtées sur les films qu’il faut voir. En juillet 1970, je décide de lui demander une entrevue. Avec un ami, je le rencontre à la cinémathèque du Trocadéro. Deux heures de discussion. On le convainc. Il nous prêtera les Poudovkine, Eisenstein, Vertov que l’on souhaite (et cela gratuitement, bien sûr). C’est comme cela qu’on programme L’homme à la caméra. Le film est maintenant connu. Sa puissance, due essentiellement au montage (le « montage des intervalles »), a fait l’objet de tas d’analyses. Marcelin Pleynet et son opérateur, David Grinberg, m’ont dit s’en être inspiré pour le montage de Vita Nova, le film réalisé par Florence D. Lambert (on y voit d’ailleurs régulièrement une toupie qui tourne). Découvrir L’homme à la caméra, c’est évidemment une révélation. Mais, à l’époque, la version de la cinémathèque française n’est pas complète. Nous savons que la cinémathèque de Lausanne possède aussi une copie. Nous écrivons à son directeur, Freddy Buache (décédé lui aussi en 2019), qui accepte de nous la montrer. Le 23 décembre 1970, on se rend à Lausanne, sous la neige, avec ma vieille 2CV, un ami, Michel Cegarra, ma compagne et moi. Freddy Buache nous accueille à bras ouverts et nous fait entrer dans une salle où il y a un simple projecteur 16mm et quelques chaises et voilà ce qu’on découvre (sans la musique car le film est à l’origine muet). C’est le ciné-oeil. « Le Ciné-Œil utilise tous les moyens de montage possibles en juxtaposant et en accrochant l’un à l’autre n’importe quel point de l’univers dans n’importe quel ordre temporel, en violant, s’il le faut, toutes les lois et coutumes présidant à la construction du film. » Action !

Le film est de 1929. Les « autorités » soviétiques de l’époque l’avait trouvé trop formaliste. Eisentein lui-même qui avait déjà déclaré en 1925 : « il ne nous faut pas un "Ciné-oeil", mais un "Ciné-poing" », parlera de « coq-à-l’âne formalistes et de pitreries gratuites dans l’emploi de la caméra ». Dans cette version restaurée, la musique a été réalisée par The Cinematic Orchestra à partir des indications qu’avait laissées Vertov. La scène qui avait été coupée par un projectionniste un peu voyeur ou puritain est la scène de l’accouchement (29’).

L'HOMME À LA CAMÉRA / Dziga VERTOV - 1929 - 67'.

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Évidemment le cinéphile Hitchcocko-Hawksien que je suis resté pourrait ajouter bien d’autres films à ce petit panthéon mais c’est une autre histoire [2].

A.G., 13 février 2021.

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