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Michel Polac, Journal

D 16 août 2006     A par D. Brouttelande - C 0 messages Version imprimable de cet article Version imprimable    ................... PARTAGER . facebook


Deux portraits de Philippe Sollers dans le Journal de Michel Polac (1980-1998). Au vitriol habituel du décapant Polac...


14 février 1981
(...)
Vu hier soir la fameuse « Apostrophes ». (...) Sollers le plus intelligent de la soirée et le plus antipathique. Trop intelligent pour être un créateur, trop de facilités pour être capable de creuser. (...)

Lundi 7 (?) novembre [1]

(...)
Si j’étais un bon « journalier », je raconterais ma conversation avec Sollers, jeudi dernier, mais...
Il était venu (avec Paco Rabanne !) parler de La Guerre du goût. (...)

Je me suis mêlé à la conversation et ai lancé quelques piques. (...)
L’extrait


A propos du Journal de Michel Polac

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"La publication d’un journal peut éclairer l’oeuvre, mais s’il n’y a pas d’oeuvre ?" : dans l’avant-propos de son Journal, Michel Polac pointe en une formule ce qui fait l’étrangeté de sa personne et l’incongruité de voir son journal publié, de son vivant de surcroît. De fait, l’homme de média a écrasé l’homme de cinéma et encore plus l’homme de plume : pour le grand public, il demeure l’agitateur de Droit de réponse, alors que cette émission n’est qu’une infime partie de son oeuvre, sa part sombre et commerciale.
C’est tout l’intérêt du Journal : on attendait les confidences d’un personnage médiatique, on tombe sur une oeuvre littéraire qui révèle une vérité d’homme absolument fascinante : misanthrope mais curieux, narcissique mais malheureux, parfois masochiste, souvent cruel, avec les autres comme avec lui-même, infatigable colérique qui crie et ne s’arrête jamais.
Ces pages choisies livrent le roman d’une vie, la vie dans le monde d’un homme qui se serait voulu hors du monde. —Karla Manuele

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Où est l’insolence et la virulence de l’animateur de télévision en ce ramassis d’opinions sur les femmes, les livres et sa mère. Dans cet ordre, plus de la moitié du texte concerne le sexe et le petit reste devient presque banal.
Impressions d’une lectrice par Vanicaramel, Paris, FRANCE
C’est peut-être la curiosité qui donnera aux gens, connaissant le Polac cinéaste, homme de télévision et de radio, l’envie de découvrir l’envers du décor avec ce Journal. Mais pour moi, Polac est l’auteur de "Pourquoi m’as-tu", et cela justifiait amplement mon désir de retrouver la force de son écriture, surtout si elle est "brute de décoffrage".
Dans ces pages, sélectionnées par Pierre-Emmanuel Dauzet parmi les carnets de 1980 à 1998, on ne trouvera pas (ou très peu) le Polac des médias, mais plutôt le grand lecteur sans complaisance qui n’épargne sa hargne qu’à de rares Cioran, Rosset et... Houellebecq !
Il y a là aussi le Polac qui court les femmes, à la recherche de la fusion des corps, pour lui seule forme du bonheur pur sur Terre, mais qui par là-même en devient misogyne (et misanthrope tout court ! [...] -Polac rêve encore et toujours le retour de son père déporté).
Et surtout le Polac qui s’est toujours interrogé sur le Pourquoi de la vie et ne trouve que des réponses au Comment. Et qui s’interroge sans cesse sur ce Journal qui vampirise sa vie pour en échange lui offrir peut-être une justification à son existence. [...]
Source : Le Matricule des Anges critique6.html#39
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"La publication d’un journal peut éclairer l’oeuvre, mais s’il n’y a pas d’oeuvre ?" : dans l’avant-propos de son Journal, Michel Polac pointe en une formule ce qui fait l’étrangeté de sa personne et l’incongruité de voir son journal publié, de son vivant de surcroît. De fait, l’homme de média a écrasé l’homme de cinéma et encore plus l’homme de plume : pour le grand public, il demeure l’agitateur de Droit de réponse, alors que cette émission n’est qu’une infime partie de son oeuvre, sa part sombre et commerciale.
C’est tout l’intérêt du Journal : on attendait les confidences d’un personnage médiatique, on tombe sur une oeuvre littéraire qui révèle une vérité d’homme absolument fascinante : misanthrope mais curieux, narcissique mais malheureux, parfois masochiste, souvent cruel, avec les autres comme avec lui-même, infatigable colérique qui crie et ne s’arrête jamais.
Ces pages choisies livrent le roman d’une vie, la vie dans le monde d’un homme qui se serait voulu hors du monde. —Karla Manuele

Impressions d’une lectrice Vanicaramail, Paris
C’est peut-être la curiosité qui donnera aux gens, connaissant le Polac cinéaste, homme de télévision et de radio, l’envie de découvrir l’envers du décor avec ce Journal. Mais pour moi, Polac est l’auteur de "Pourquoi m’as-tu", et cela justifiait amplement mon désir de retrouver la force de son écriture, surtout si elle est "brute de décoffrage".
Dans ces pages, sélectionnées par Pierre-Emmanuel Dauzet parmi les carnets de 1980 à 1998, on ne trouvera pas (ou très peu) le Polac des médias, mais plutôt le grand lecteur sans complaisance qui n’épargne sa hargne qu’à de rares Cioran, Rosset et... Houellebecq !

Il y a là aussi le Polac qui court les femmes, à la recherche de la fusion des corps, pour lui seule forme du bonheur pur sur Terre, mais qui par là-même en devient misogyne (et misanthrope tout court ! [...] -Polac rêve encore et toujours le retour de son père déporté).
Et surtout le Polac qui s’est toujours interrogé sur le Pourquoi de la vie et ne trouve que des réponses au Comment. Et qui s’interroge sans cesse sur ce Journal qui vampirise sa vie pour en échange lui offrir peut-être une justification à son existence. [...]
Source : Le Matricule des Anges


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