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Heures vénitiennes I

suivi de Giovanni Bellini (1426 ou 1430-1516)

D 21 juillet 2016     A par Albert Gauvin - C 0 messages Version imprimable de cet article Version imprimable    ................... PARTAGER . facebook




Au café Florian dans la salle chinoise,
de gauche à droite :
Marcel Brion, Diego Valeri et René Huyghe [1]
Manet, <i>Lola de Valence</i>, 1862..

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Une conversation érudite et amicale, une longue promenade dans Venise, ses îles (Torcello), son histoire (du Ve au XVIIIe siècle), ses lieux célèbres (le Palais Ducal, le Rialto, la place Saint Marc), son architecture (ses églises) et ses grands peintres (à l’Accademia : les Primitifs, Bellini, Giorgione, Titien, Tintoret, Véronèse, Tiepolo, etc), avec René Huygue et Marcel Brion, écrivains et historiens d’art (de l’Académie française).
Une série de trois émissions enregistrée dans la Sérénissime, programmée sur France Culture du 29 septembre au 1er octobre 1969 et rediffusée dans la Nuit des 6, 13 et 20 juillet 2016. Un passionnant voyage dans l’espace et le temps [2].

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Torcello

Aux origines de Venise. La basilique et ses mosaïques.
Textes lus : Diego Valeri, John Ruskin.

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Torcello, La Locanda Cipriani
(où Hemingway écrivit Au-delà du fleuve et sous les arbres en novembre 1948).
La Cathédrale Santa Maria Assunta.
Photos A.G., 23 juin 2014. Manet, <i>Lola de Valence</i>, 1862.


Le Rialto

En descendant le Grand Canal du Rialto à la place Saint-Marc par la Ca’ d’Oro.
Textes lus : Président de Brosses.

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Le Rialto. Le marché. Photo A.G., 19 juin et 1er juillet 2011.
Le Grand Canal et le Rialto. Photo A.G., 14 juin 2016. Manet, <i>Lola de Valence</i>, 1862.

Saint-Marc

Textes : Thomas Mann, Henri de Régnier, André Suarès.

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La place saint Marc. Photo A.G., 20 juin 2014, 13 juin 2016, 18 juin 2013 (acqua alta). Manet, <i>Lola de Valence</i>, 1862.

Le Palais Ducal

Textes : André Suarès, August von Platen.

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Le Palais des Doges et la basilique Saint-Marc.
Salle du Grand Conseil : Tintoret, Le Paradis (1588) [3].
Les Plombs. La bocca di leone :
« Dénonciations secrètes contre toute personne qui dissimule des faveurs ou des services,
ou qui cherche à cacher ses vrais revenus ». Photo A.G., 19 juin 2016. Manet, <i>Lola de Valence</i>, 1862.

Architecture

San Giovanni e Paolo. La statue équestre du Colleoni.
Andrea Palladio : Il Redentore. San Giorgio Maggiore.
Baldassare Longhena : La Salute [4].
San Moise.
Textes : L’Arétin, Suarès, Goethe [5].

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La basilique San Giovanni e Paolo (San Zanipolo pour les Vénitiens). Photo A.G., 12 juin 2016. Manet, <i>Lola de Valence</i>, 1862.

Les frontons classiques de PALLADIO.
Il Rendentore (13 juin 2013). San Giorgio Maggiore (17 juin 2016).
San Francesco della Vigna (10 mai 2013) et l’un de ses deux cloîtres (statue de Saint François, 13 juin 2016). Manet, <i>Lola de Valence</i>, 1862.


Marcelin Pleynet, L’étendue musicale, 2014, p. 42.
Zoom : cliquez l’image.
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Il Redentore : intérieur (20-06-14). San Giorgio : l’autel (17-06-16).

Monastère de San Giorgio : le cloître de Palladio (14-06-12).
Réfectoire du monastère de San Giorgio : Véronèse, Les Noces de Cana, 1562, 666 × 990 cm. Copie. (14-06-12).

« Les Noces de Cana sont aussi une histoire de réfectoire (celui du monastère de San Giorgio). Comme on sait, ce tableau monumental a donné faim à Bonaparte qui l’a tout simplement volé. Il est au Louvre. Cent trente-deux personnages, dont des musiciens, pour représenter la fondation de l’Eucharistie, voilà qui s’appelle réécrire l’Histoire, à moins de penser que Dionysos et le Christ ne font qu’un, ce qui est proprement vénitien. » (Ph. Sollers, Dictionnaire amoureux de Venise)

Peinture

Accademia : les Primitifs, Bellini (voir plus bas), Giorgione (La Tempête), Titien (Pietà), Tintoret, Véronèse, Tiepolo, Carpaccio.
San Zaccaria : Bellini, La conversation sacrée (1505).
Texte : Jean-Louis Vaudoyer [6].

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René Huyghe, L’Art et l’âme, Flammarion, 1960 :
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« Il est incontestable que si Venise, comme toute école italienne, respecte la forme et même en a le sens, elle n’aspire qu’à épanouir tout ce que la forme réprime ou combat.
Au lieu de satisfaire la pensée et ses règles sévères, l’art que conçoit Venise plaira à la sensibilité et s’abandonnera à elle. Il sera sensoriel, il sera sensuel, il sera sensible. Représenter la réalité par l’équivalence des formes définies et nettes, qui parlent à l’esprit et qui sont un acte de compréhension, c’était l’ambition de la Renaissance. La représenter par le rendu des apparences telles qu’elles sont perçues directement par les sens, c’est adopter une attitude inverse, une soumission physique à la donnée.
L’école vénitienne préféra définitivement à la forme la couleur, qui enchante les sens ; au rendu exact des matières réelles, elle préféra le déploiement des richesses propres à la peinture elle-même. Au pittoresque elle ajouta le pictural ; elle fut la première à créer un art jouant des impressions bien plus que des règles savantes. Enfin, la beauté qu’elle poursuivit ne fut plus une conception de l’esprit, mais un enchantement du regard ; elle naît de la volupté d’une chair plutôt que de l’exacte harmonie d’un corps et de ses proportions.
Art sensuel donc, mais encore plus sensible : car le choc physique n’est que le début d’un ébranlement délicieux qui s’achèvera dans l’âme ; toute sensation se mue en émotion et toute émotion contribue à un état intérieur. C’est la possibilité pour l’art de n’être plus une satisfaction du goût et de l’esprit par la clarté et l’harmonie des formes, mais une puissance suggestive par laquelle se communiquent à la fois l’immatériel et l’indicible. »

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Gian Battista Piazzetta, La Gloire de Saint Dominique, 1727.
Plafond de San Zanipolo. 12 juin 2016. Zoom : cliquez l’image.
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Marcelin Pleynet, L’étendue musicale, Gallimard, 2014 :

« A 16 heures, je m’accorde une promenade, et je marche jusqu’à San Giovanni e Paolo où je m’attarde sous le plafond peint par Gian Battista Piazzetta, un des grands peintres vénitiens du XVIIIe siècle, malheureusement le plus souvent ignoré. Impossible de trouver la moindre carte postale ou reproduction de cette oeuvre, qui n’est illustré que dans les ouvrages spécialisés.
Le problème, avec ce plafond de Piazzetta, mais plus encore et généralement dans cette même église, c’est qu’il est extrêmement difficile de bien voir les plafonds. Notamment, dans la chapelle à gauche du choeur, la suite des fresques de Véronèse... Il y a quelques années, les moines avaient prévu des miroirs portables à cet effet, mais les miroirs ont disparu et je passe mon temps à me tordre inutilement le cou... »


Véronèse, L’Assomption de la Vierge, 1558.
Plafond de la Chapelle du Rosaire à San Zanipolo. 12 juin 2016. Zoom : cliquez l’image.
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Crédit MP3 France Culture

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Giovanni Bellini (1426 ou 1430-1516)

« Et maintenant, silence, nous entrons dans les mystères de la vie et de la mort. »

Ph. Sollers, Dictionnaire amoureux de Venise (« Bellini »).


Giovanni Bellini, L’Ange et la Vierge de l’Annonciation (1500).
Accademia. Photo A.G., 14 juin 2016.
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Giovanni Bellini (Joannes Bellinus), Vierge à l’Enfant avec quatre saints et le Donateur (1507).
Eglise San Francesco della Vigna (dans la Sainte-Chapelle). Photos A.G., 13 juin 2016.
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Giovanni Bellini, La Vierge à l’enfant (1474-1480) et La Madone et les séraphins (1480-1490). Accademia.
Photos A.G., 14 juin 2016. Manet, <i>Lola de Valence</i>, 1862.


Marcelin Pleynet, L’étendue musicale, Gallimard, 2014 :

« Je rouvre les yeux. Près de moi, à San Zaccaria, le grand Bellini semble emporté par la musique... Conversation de la Vierge Marie avec l’Enfant et quatre saints... Chacun dans son monde... De quoi s’entretiennent-ils, si ce n’est du destin depuis toujours déjà loué de l’Enfant-Dieu... » (p. 20)


Giovanni Bellini, La conversation sacrée (1505). Eglise San Zaccaria.
Photos A.G., 24 juin 2016. Zoom : cliquez l’image.
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Giovanni Bellini, La conversation sacrée (1505). Détail. L’ange musicien.
Eglise San Zaccaria. Photos A.G., 24 juin 2016. Zoom : cliquez l’image.
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Saint Pierre et saint Jérôme : le Livre.

Giovanni Bellini, La conversation sacrée (1505). Détails. Sainte Catherine et sainte Ursule.
Eglise San Zaccaria. Photos A.G., 24 juin 2016. Manet, <i>Lola de Valence</i>, 1862.

« La carrière de Giovanni Bellini et de son Atelier est particulièrement complexe. Et c’est d’abord spontanément que je me dirige vers tel ou tel aspect de son oeuvre. Aujourd’hui, notamment, L’Ivresse de Noé, qui vient du musée des Beaux-Arts de Besançon, mais aussi la Sacrée conversation Giovanelli, la Madonna degli Alberetti, la Figure du Rédempteur... Et plus généralement, le Christ entre deux anges du musée Correr... et, entre tous, la Madonne à l’Enfant avec sainte Catherine, sainte Ursule, saint Pierre, saint Jérôme et un ange musicien, de San Zaccaria... qui présagent ou qui suivent l’art de Giorgione.
J’y reviendrai de toute façon.
Voir et revoir... » (M. Pleynet, idem, p. 46)

*

L’Ivresse de Noé

Voir et revoir : la possibilité m’en fut donnée au moins de juin, car L’Ivresse de Noé (1515) de Bellini, après avoir été exposé jusqu’au 18 juin au musée Correr dans le cadre d’une exposition consacrée au peintre pour le 500e anniversaire de sa mort, le fut, à nouveau, dès le lendemain, au Palais des doges, dans une très belle exposition sur le Ghetto de Venise dont on commémorait aussi le 500e anniversaire de la naissance. Longtemps attribué à Lotto, à Titien, ou encore à Giorgione (« Bellini doit certes beaucoup à Mantegna, mais plus tardivement et essentiellement à Giorgione et à Titien... » écrit Pleynet), L’Ivresse de Noé fut définitivement attribué à Bellini par Roberto Longhi en 1927 qui affirma, plus tard, que c’était « le premier travail de la peinture moderne ».


Giovanni Bellini, L’ivresse de Noé (1515).
Musée Correr et Palais des doges. Photos A.G., 18 et 19 juin 2016. Zoom : cliquez l’image.
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L’oeuvre s’inspire de la Genèse (IX:20-27) :

« 20. Noé commença à cultiver la terre, et planta de la vigne.
21. Il but du vin, s’enivra, et se découvrit au milieu de sa tente.
22. Cham, père de Canaan, vit la nudité de son père, et il le rapporta dehors à ses deux frères.
23. Alors Sem et Japhet prirent le manteau, le mirent sur leurs épaules, marchèrent à reculons, et couvrirent la nudité de leur père ; comme leur visage était détourné, ils ne virent point la nudité de leur père.
24. Lorsque Noé se réveilla de son vin, il apprit ce que lui avait fait son fils cadet.
25. Et il dit : "Maudit soit Canaan ! qu’il soit l’esclave des esclaves de ses frères !"
26. Il dit encore : "Béni soit l’Éternel, Dieu de Sem, et que Canaan soit leur esclave !
27. Que Dieu étende les possessions de Japhet, qu’il habite dans les tentes de Sem, et que Canaan soit leur esclave. »

A travers l’histoire, on a donné de multiples exégèses de la malédiction de Cham.

Dans Le sujet dans le tableau (1997), Daniel Arasse propose l’analyse suivante du tableau qu’on a aussi appelé « la dérision de Noé » :

« La dérision de Noé s’inscrit dans la série des mythologies de Bellini : Le festin des Dieux, La femme à sa toilette et Bacchus enfant. Elle traite de l’invitation de Cham à voir la nudité du père et du respectueux refus de ses deux frères.

En plaçant Cham entre ses deux frères, Bellini illustre à la lettre le texte que saint Augustin consacre à la dérision de Noé dans La cité de Dieu (lire ici). A deux reprises, saint Augustin revient sur le fait que Cham est "placé entre ses deux frères dont il se sépare pour ainsi dire tout en restant entre eux", qu’"il est leur mauvais frère demeurant entre eux". Saint Augustin évoque en fait l’ordre dans lequel le texte de la Genèse nomme les trois fils de Noé au début de l’épisode. La question avait déjà été traitée par saint Ambroise dans son De Noe et Arca qui justifiait cette insertion du "mauvais fils" entre ses deux frères en distinguant le "bon" Sem, le "mauvais" Cham et "l’indifférent" Japhet. Cham se trouvant entre les deux pour signifier que le mal doit être contenu, enfermé et comme étouffé.

Chez Bellini, Cham a les mains posées sur ses frères (l’épaule de Sem et les mains de Japhet), Cham assure la liaison physique et visuelle qui regroupe les trois figures en une seule unité. Mais son regard interrompt cette continuité : aux deux extrémités du groupe, Sem et Japhet regardent dans la même direction, loin du père, vers notre droite, parallèlement presque au plan de l’image. Entre eux, à l’aplomb du sexe paternel, Cham le fixe ostensiblement. Par son geste, Cham est placé décidément entre ses frères ; par son regard il s’en sépare. Cette invention bellinienne est particulièrement bien adaptée au thème du tableau : l’histoire même de la dérision de Noé est celle d’une transgression du regard.

En ne nous montrant pas le sexe de Noé, l’image ne nous contraint pas à partager le regard coupable de Cham, alors même que nous en sommes au plus près. »

Regardez de plus près :

Giovanni Bellini, L’ivresse de Noé. Détails. A gauche : Sem ; à droite : Cham (il rit).
Musée Correr et Palais des doges. Photos A.G., 18 et 19 juin 2016. Manet, <i>Lola de Valence</i>, 1862.

En 2015, soit 500 ans après la réalisation supposée du tableau et la mort de Bellini, un romancier, condense la scène avec humour, en deux temps et trois mouvements :

« A la fin du Déluge, Noé, 601 ans, est en pleine forme. C’est un marin expérimenté. Il descend en gambadant de son Arche, enlève son pagne, s’allonge sur l’herbe retrouvée, et s’enivre. Le pauvre Cham, un de ses trois fils, n’a pas le réflexe de détourner son regard de la nudité de son père. Il est maudit. Ses deux frères, en revanche, prennent la précaution, en marchant à reculons, de jeter un manteau pudique sur cette nudité enviable. Ils sont bénis. Après quoi, Noé vit jusqu’à 950 ans. » (Ph. Sollers, Mouvement, Gallimard, p. 20)

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Luce su Giovanni Bellini

Pour le 500e anniversaire de sa mort.

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Beaucoup de vidéos sur internet en italien, en anglais. Il y en a même une où on voit défiler les oeuvres de Bellini sur la musique de Wagner ! La Walkirie ! Contresens absolu. Heureusement, il y a Mozart. Laudate Dominum [7] !

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Se perdre à Venise

La conversation entre Marcel Brion et René Huyghe a fait l’objet d’un livre publié en 1986 et réédité en 2012.

Une conversation et une promenade à travers Venise et ses îles, au cours de laquelle M. Brion et R. Huyghe racontent et expliquent l’histoire de la cité et les chefs-d’oeuvre qu’ils y croisent.

Quatrième de couverture

Au cours de conversations tenues à Venise, ville qu’ils aimaient passionnément et où ils firent de longs séjours, deux grands écrivains historiens évoquent le passé de la Cité des Doges, et les particularités de l’art qui s’y est développé au cours des siècles. Ce dialogue érudit mais toujours accessible donne au lecteur la sensation chaleureuse de partager, sous les lustres de cristal d’un palais vénitien, ou à une banquette du Café Florian, l’intimité intellectuelle de deux vieux amis nous offrant avec générosité le fruit de leurs travaux et réflexions. La réédition très attendue de ce que l’on peut considérer comme un éblouissant guide de Venise pour visiteurs exigeants et curieux. Paru le : 6 Mars 2012.

Les auteurs : René Huyghe (1906 – 1997), conservateur en chef du département des peintures du Louvre et professeur au Collège de France, et Marcel Brion (1895 – 1984), spécialiste du romantisme allemand, tous deux de l’Académie française, furent des historiens de renom, dont le discours demeure d’une belle clarté pour l’amateur.

Couverture : Photo Robert de Laroche. Editions La Tour Verte.

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René Huyghe "Formes et forces"

Le fond et la forme, ORTF, 21 oct. 1971.

André BOURIN interviewe René HUYGHE, conservateur au musée du Louvre sur son livre "Formes et forces". A l’aide d’exemples l’auteur démontre que l’art imite la nature et ainsi introduit-il une nouvelle notion : la connaturalité.


[1Crédit : Mes Carnets Vénitiens, AnnaLivia (AnnaLivia à qui je dédie cet article).

[2Je l’ai illustré de photographies in situ prises lors de mes différents séjours à Venise. Les photographies des tableaux, prises sans flash et non corrigées, reflètent au mieux les couleurs, ce qui est rarement le cas, pour qui a vu les peintures, de la plupart des images qu’on trouve sur internet, voire en cartes postales. En contrepoint (car cette conversation entre académiciens est datée, bien sûr), la plupart des citations que j’ai choisies sont extraites de Marcelin Pleynet, L’étendue musicale, paru chez Gallimard dans la collection L’infini en 2014.

[3Voir aussi : Le combat spirituel.

[5Extrait du Voyage en Italie. Cf. lettre du 3 octobre 1786.

[6Curieux choix que celui de ce mauvais poète, collaborateur, élu à l’Académie française en 1950 malgré l’opposition de François Mauriac. A.G.

[7Extrait des Vesperae solennes de Confessore KV 339, 1780.

Laudate Dominum omnes gentes
Laudate eum, omnes populi
Quoniam confirmata est
Super nos misericordia eius,
Et veritas Domini manet in aeternum.

Gloria Patri et Filio et Spiritui Sancto.
Sicut erat in principio, et nunc, et semper.
Et in saecula saeculorum.
Amen.

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