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artpress 439, décembre 2016

D 24 novembre 2016     C 0 messages Version imprimable de cette Brève Version imprimable   


artpress 439
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artpress est une revue d’art contemporain qui ne se retourne pas vers l’histoire pour s’extasier devant les splendeurs du passé (son papier n’est pas suffisamment glacé pour cela), mais pour en rappeler les luttes au nom d’une vigilance qui n’est jamais à relâcher...

Voilà pourquoi la magnifique exposition à la Fondation Vuitton, consacrée aux chefs-d’œuvre de la collection Chtchoukine, est l’occasion opportune de publier les propos d’une grande dame inconnue ici, Irina Antonova, longtemps à la tête du musée Pouchkine à Moscou. Si l’avant-garde du 20e siècle est sortie des caves à l’époque soviétique, c’est en grande partie grâce à elle.

artpress est une revue d’art contemporain grâce à laquelle ses lecteurs ont toujours entre les mains des sujets de réflexions pour juger de l’actualité dont "on parle". Ce mois-ci : la non-rétrospective de Jean-Luc Moulène au Centre Pompidou, Hans-Peter Feldmann à la Galerie des Galeries, Philippe Parreno à la Tate Modern, l’œuvre engagée mais non dépourvue d’humour de l’artiste d’origine polonaise Goshka Macuga.

artpress est une revue d’art contemporain qui permet à ses lecteurs d’avoir une longueur d’avance en découvrant, dans la rubrique Introducing, la jeune photographe Claire Adelfang qui expose au Musée d’Orléans, ou encore, dans les pages cinéma, le premier long métrage de la jeune réalisatrice Maud Alpi, Gorge Cœur Ventre, plongée sensible dans l’atmosphère d’un abattoir.

Enfin artpress est une revue d’art qui parle beaucoup de littérature et est fidèle à ses "grands classiques contemporains" : Kenzaburô Oé, Julia Kristeva, Philippe Sollers, Pascal Quignard.

Le sommaire.

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Dans ce numéro, Jacques Henric consacre un long article à Philippe Sollers l’insoumis (à propos de la publication de Complots et de Contre-attaque) et son feuilleton du mois à Julia Kristeva, La chair des mots (Je me voyage). Deux textes particulièrement justes dus à une longue connaissance des deux écrivains (50 ans !) et de leurs oeuvres qui nous changent des sottises habituelles. Bref, dans cette période déboussolée où, chaque jour, nous sont présentés des produits frelatés, Henric nous rappelle ce qu’est le bon choix : une littérature qui pense.
Voici deux extraits (à gauche Sollers, à droite Kristeva ; l’intégralité à lire dans artpress, p. 78-79 et 90).

A gauche, L’insoumis. A droite, La chair des mots. Manet, <i>Lola de Valence</i>, 1862.